Suite de la traversé panama Galápagos
Apres avoir passé la nuit au mouillage , nous décidons au petit matin de lever l’ancre. Une forte pluie appuie notre choix………..
Et en route pour San Cristobal, ile des Galápagos. Carl prévoit environ 5 jours de navigation car le vent se fait rare. Finalement en debut de soirée la pluie cesse et on peut profité d’un magnifique couché de soleil. La nuit s’installe très vite et nous reprenons notre routine de veille, c'est-à-dire,
20H-22H POUR MAGALI ET GEORGE
22H 1H POUR CARL ET MIREILLE
1H -4H MAGALI GEORGE
4H ……………..Mireille et Carl.
Vers 11 H Carl fait un somme si c’est possible et ensuite on essaie à tour de rôle de dormir dans l’après midi.les repas sont préparé pour 13H et 18H30 . et oui, fab, on garde nos vieilles habitudes de manger tôt !
Le premier soir, je vois un calamar, petit, dans la cuisine ! je pense à une blague des jeunes……enfin cela reste un mystère jusqu’au deuxième matin ou l’on retrouve le pont de trifon parsemé de calamars. Quand nous avons traversé l’atlantique c’était des poissons volant qui venaient sur trifon, et ici, dans le pacifique, nous avons des Calamars…..
Il faut vite les ramasser car ils sèchent vite . Certains navigateurs les mangent !on a hésité, peut être une autre fois. La routine s’installe et on remet la came à poste pour avoir du poison frais. Depuis le départ, Carl pèche avec le même rapala ou leurre, qui est celui de julien. On a tjrs une pensé pour julien et pensons qu’il veille sur nous. Un thon assez gros (10KG) vient mordre la ligne et voila, nous avons notre repas du soir !
Le lendemain, devant une chasse de dauphins, nous remettons la cane à l’eau et George pêche aussi un beau thon. Ce sera du thon à la tomate.
On est obligé de mettre le moteur pour avancé car il n’y a pas de vent ou très peu. Mais on avance assez vite car on a avec nous un fort courant. Dommage que les grains viennent bousculer ce tranquille train train. Il faut louvoyer entre les gros nuages noirs. Pour cela on s’aide du radar. Parfois il est difficile d’y échapper et une bonne averse vient laver le bateau.
Au troisième jour (j’irai fleurir la tombe de jacques aux marquises) Magali ramène un autre thon !j’avais beau réclamer une belle dorade, rien à faire, ce sera du thon (ensuite j’ai rangé la cane car je commençais à faire une overdose de thon. Pour se rendre agréable, au 4e jour, alors que l’on se rapproché du mystique passage de l’équateur, Eole a soufflé dans les voiles et Neptune à aplati la mer. Enfin, trifon s’éclatait sur les flots bleu du pacifique. Pour compléter le tableau, des bancs de dauphins sont venus dans notre sillage et pendant qq heures on a eu droit à un spectacle époustouflant.
Au quatrième jour, les yeux rivé sur l’écran de l’ordinateur, j’attendais des nouvelles de Laurence.il y avait le décalage horaire de 8h qui m’oblige à entre patiente. Enfin nous avons pU communiquer par SMS /SATELLITE
Le gros cœur, j’imaginais Laurence entrain de rire, comme pour Noa, pendant son accouchement. J’étais aussi rassuré que Joly , the doc, soit là. Et effectivement, Mila est arrivé accompagné par un grand éclat de rire. On était tous ému, surtout carl, car laurence et romann on nommait leur poupée, Mila Carla Andréa. On a pu leur parler et partagé ainsi un peu leur bonheur.
Ma mere pense que mila ressemble à Laurence. Elle a les cheveux noirs, une peau tres claire et des yeux bleus. Une figure toute ronde avec de belles joues complète sa jolie frimousse. J’ai hâte d’arrivé aux Galápagos enfin de nous connecter sur skype et de les voir.
Ensuite retour à la réalité avec une petite tempête qui nous bloque à l’intérieur du bateau. Carl sort barrer et nous, on reste bien au sec, regardant un film sur l’ordinateur. Il essaie d’éviter les orages, mais c’est un mur de pluie qui se dresse devant nous. Le vent monte à 45 nd. La grande voile est vite descendue et sous foc, carl trace son sillage vers san cristobal.on est un peu secoué, ah les joies de la mer…….j’arrive à faire chauffer un peu de soupe et bonne nuit. Un sommeil de plomb me surprend et c’est 12h de sommeil que je fais. Personne me réveille. Ah être grand mère une nouvelle fois, ça épuise !
Frais et dispo, je me réveille le lendemain matin. La pluie continue mais le vent est tombé. Carl remet le moteur pour pouvoir atteindre au plus vite san cristobal.l’option de descendre plus au sud ne sera pas retenu car la bas aussi le vent se fait appeler desiré.
Nous n’avons fait qu’une journée de voile sur les six de la traversé.
Et enfin les contours de l’ile se laisse voir.
On est proche des galapagos. C’est une émotion étrange qui m’assaille. Plus que la traversé de l’atlantique. Pour moi et carl, notre but était les iles des galapagos. Et voila que nous y sommes……….
Je vous parlerait plus tard des joies d’avoir des otaries à bord de trifon, surtout au petit matin ou elles nous laissent de monceaux de souvenirs ou pendant la nuit pendant leur dispute pour un bout de trifon……………..mais malgré cela on les trouve trop belles et magique à regarder. Tant pis , je nettoie et regarde
Magali dit que l’on est en plein zoo mais là, nous sommes comme en cage et observez pour les bebetes.
HIER , lors d’une promenade, des petits oiseaux sont venus se poser sur mes épaules et mes mains.
Carl se régale d’observer les théories de Darwin. Et encore deux mots pour vous dire que les gens ici sont d’une gentillesse d’un ancien temps ! j’adore ce pays, cette ville ou grand village. Si vous avait deux semaines, allez à san cristobal : c’est magique.
Demain on part pour les marquises après avoir bu le champagne de gilles et fab pour mes 56 ans.
Bisous bisous
mireille
mercredi 27 avril 2011
jeudi 21 avril 2011
Panama to Galapagos
7 AVRIL 2011
Un petit 15 nœuds pousse trifon vers
LAS PERLAS. On décide de jeter l’ancre dans une baie de l’ile
San José. C’est une ile privé et son propriétaire ne vient que
très rarement. Des que l’ancre est jeté et l’annexe gonflé on
se prepare pour jouer les aventuriers. On est seul au mouillage et
devant nous s’étale de belles plages de sable blancs. On est vite
déçu au fur et à mesure que nous approchons du rivage. Les pages
se sont transformé en decharge de l’ocean. Tout ce qui flotte est
venu s’echoué sur ce beau sable. on fait vite trempette et retour
au zodiac. En quelques minutes de gros rouleaux nous empêchent de
partir de la plage…. On calcule la fréquence des vagues et syncro,
carl mante dans le zodiac pendant que Magali et moi nous sautons dans
les vagues en tirant l’annexe. Une grosse vague nous bouscule un
peu, mais en digne filles de d’eau nous lutons et arrivons au large
avec notre cher car qui pousse de la voix pour nous encourager. Le
plus difficile fut de remonter dans le canoë . Enfin on a bien
rit de notre mini aventure.
SHELTHER BAY MARINA 22 MARCH 2011
C’est par un temps pluvieux que je
tapote le clavier de mon ordi. Je vous ai laissé alors que nous
étions encore sur cale dans le chantier. Le dimanche 20, après
midi, Carl part, comme prévu sur un bateau hollandais afin de faire
le 5eme homme. Pour pouvoir traverser le canal, il faut au minimum
cinq personnes plus le guide officiel. Ici, ils sont tous
officiels……….RESTE A SAVOIR DE QUOI !
La journée de dimanche fut très
relax. (that is a real pléonasme) On s’est offert un après midi
cinéma. Avant, les gens s’échangeaient des livres, maintenant,
ceux sont des films par centaines qui transitent par les disques
durs.
Depuis quelques jours, nous sommes sur
cale, à 5 mètres du sol. Impossible de se brancher sur une borne
électricité donc nous comptons sur le soleil et nos panneaux
solaires. Petit bug, le soleil se fait timide derrière les nuages.
Pour l’eau et les toilettes, on ne peut s’en servir car cela
tomberait sur la tête des ouvriers ! D’ailleurs, un midi,
Magali avait oublié notre situation aérienne et elle rinça dans
l’évier une boite de pois chiche ! De suite, des coups sur la
coque furent attendus !! Nos ouvriers avaient eu droit à une
douche de jus de pois chiche !le chantier est à 5 mn de marche
des commodités. Donc, le soir, plus de tisane ou autre breuvage !
La vaisselle se fait sur le chantier,
dans un seau, prés du robinet. Enfin, on s’organise. Mais le plus
difficile est la nuit. On a eu 4 jours de fort vent et je peux vous
dire que trifon dansait le twist sans retenu !c’est vraiment
impressionnant. Je ne pensais pas qu’un bateau pouvait être aussi
souple.
On devait rentrer le bateau à l’eau
le mardi 22, car Carl était à panama le lundi avec les Hollandais.
Mais honnêtement, une autre nuit la haut ……………Si je
pouvais éviter !
Lundi 21, dés 7H30, j’entame mon
marathon administratif.
Il y a cinq personnages à contacter :
Dave : chef de chantier
Franck : chef des pontons
Victor : chef des ouvriers
Le bureau du port(plusieurs chef !)
Scott : l’agent du canal (qui
doit contacter le métreur)
Heureusement il n’y a pas de chef de
parking…………………
Je commence par quémander une place
de port à Franck…… » Peut être » est la
réponse………..
Je cours voir Victor pour savoir si son
personnel est libre pour le grutage « ok, as mais -tu une
place au port ? « Et la,(roulement de tambour ) premier
mensonge : « oui bien sur, je viens de parler avec Franck
et no problème pour lui »
Je refait la marina et finalement
j’attrape Franck pour qu’il me donne une place de port, et je
lui arrache un n° de place, D16 : yes , j’ai le sésame .
Il faut faire vite………..je
cours, non, galope au bureau du port pour payer la facture du
chantier et zut, j’ai oublie ma carte bancaire ………….Vite
retour au bateau, grand sourire à Victor, et dix minutes plus tard,
j’ai entre mes mains la facture payé. Je vois Dave, lui montre
l’invoice payé et il parait surpris, me rappelant que c’est
mardi que l’on remet trifon à l’eau. Je lui dis que Victor et
Franck sont d’accord et que j’ai une place déjà attribuée. Je
pense qu’il a voulu éviter une discussion devant une française
aussi déterminée ».Il me fait remarquer (dernier tentative !)
qu’il y a 30 nd de vent dans le port ……. Et là, 2eme mensonge,
je lui réponds que no soucis, deux personnes viennent nous aider.
Je cours, non, je galope (encore merci
Professeur Ghréa) au fond du port, vers un cigale 16.Il appartient à
un couple de français très sympathique qui sans hésitations
m’assure de leur aide.
Il est 9h et je suis en nage et
déterminée.
Je téléphone à l’agent Scott qui
me promet que son métreur sera là dans l’après midi. (Sans
mesurer le bateau on ne peut commencer les démarches administratives
pour traverser le canal.)
10 h, Dave me confirme la mise à
l’eau dans quelques instant (aie aie….. pire que manana)
Reine et son mari, yves (cigale 16 qui
est pareil au lévrier 16) me rejoignent et sous la coque de trifon
nous attendons. Magali s’installe sur le bulbe de la quille et pose
pour une série de photos humoristiques. Devant nous, un bateau sort
aussi du chantier. Pour l’instant, tout se passe bien.
11H30, CA Y EST, la quille de trifon
touche l’eau .Yves, le mari de reine, se mette à la barre et nous
aux amarres. Et voila, cinq minutes plus tard, trifon est bien amarré
à la place D16. Franck m’aide gentiment à brancher l’électricité
et l’eau. Les batteries vont pouvoir se recharger.je remercie mille
fois tous le monde et devant un grand verre d’eau glacé (un luxe
ici) je décompresse.
Franck me signale qu’il est content
que je sois dans le port car demain, mardi aurait été impossible.
En effet, l’ancien président du panama est mort et mardi sera
deuil national………donc chômé.
Il ne reste plus qu’a attendre le
métreur et l’agent Scott.
13H ! TJRS PAS DE METREUR.
14H, enfin apparait Scott, Il s’excuse
mais le métreur finit son travail à 13h. Demain, impossible, alors
peut-être mercredi. On n’est pas encore sorti du port !
Le soir, je vois arrivé George qui a
eu une petite peur en ne voyant plus trifon au chantier ! Carl
suit tout content. Son mini voyage sur le canal est très positif et
il m’explique qu’il aurait aimé voir le pacifique avec nous.je
croise les doigts en espérant qu’à la fin du mois nous serons de
l’autre coté. Pourquoi suis-je si pressée ?
Ici tout le monde vit tranquillement,
attendant patiemment que les situations se débloquent, le temps
n’étant pas un élément contraignant pour eux. Même après 7
mois, je n’arrive tjrs pas à être en osmose avec le «
manana « des caraïbes. (C’est-à-dire, demain il fera
jour ……………)
Mais rien à faire, il faut que ça
bouge………….Carl me dit tjrs d’être patiente, qu’il faut
composer avec les us et coutumes de la population. Pour décompresser,
on va au resto de la marina ou les hamburgers maisons sont
excellents, mais surtout, on peut avoir une sélection de fruit
frais. Denrées rares dans le coin.
On écoute avec attention, le récit de
Carl et George.
Il faut pour traverser le canal :
5 personnes et un guide officiel.
4 grosses amarres
20 pneus qui font office de défenses
(ils sont attachés tout le long du bateau)
Devant l’entré du canal, les bateaux
de petites tailles, comme trifon, sont accouplés par deux ou trois
faisant un seul bateau. Le bateau le plus puissant utilise son moteur
et dirige les autres qui sont attachés à lui. Ensuite, au son d’une
alarme ils rentrent dans l’écluse en suivant en général un gros
cargo. Les portes de l’écluse se referment et l’eau commence à
la remplir, créant de grandes turbulences. Au même moment, quatre
hommes, sur les berges de l’écluse, lancent les « têtes de
singes » : ce sont des cordages avec au bout une balle en
corde. Vite il faut attraper ces têtes de singes et faire un nœud
de chaise à la boucle de la grosse amarre (qui est déjà bloqué
sur un winch) L’homme récupère sa tête de singe au quelle est
attaché l’amarre. Il met la boucle de l’amarre sur une bite et
de concert (les 4 amarres) on récupère le mou au fur et à mesure
que l’eau monte. La manœuvre se répète 3 fois. Au bout de la
troisième écluse, on arrive au lac Gatun………….. Pour y
passer la nuit .les bateaux sont amarrés à de grosses bouées. Le
guide quitte le navire après avoir mangé. Il faut lui servir un bon
repas. En principe poulet ou poisson. Pas de viande car ils ont tjrs
peur de la vache folle. Le lendemain matin, rebelote. Il faut
traverser le lac et se diriger vers les trois autres écluses. Là on
va les descend. Pour les amarres, il est nécessaire d’etre
vigilant car si on ne va pas assez vite on risque de se retrouver en
l’air car l’eau se vide très vite. Trois écluses plus loin,
c’est le pacifique : magique d’après Carl. Ensuite, les
bateaux se dirigent vers la marina de panama city pour rendre pneus
et amarres à l’agent.
Voila, certain bateau attende trois à
quatre semaines leur passage. Tout dépend de l’Agent et surtout de
la taille de l’enveloppe. Maintenant le dessous de table s’élève
à 2500 à 3000 dlrs pour gagner une semaine !! ! ! ! ! ! !
Mardi, deuil national : rien ne
bouge.
Mercredi 23, enfin Salvador, le métreur
arrive. 5 minutes pour mesurer trifon et 1 heures de paperasseries,
agrémenté par un bon café et des biscuits. ET oui, on les soigne,
les officiels.
Ensuite, une longue attente jusqu’au
au soir pour apprendre que notre date de passage sera pour le 3
avril. !!!!! !no commente.
Le cote positive de notre situation est
que l’on a le temps de faire connaissance avec des grands
voyageurs, chacun donne des tuyaux sur les prochaines étapes que
l’on envisage .Ainsi on a décidé de visiter la perlas, entre
panama city et Galápagos. Le soir, des BBQ « sauvage »
s’organisent sur le grand ponton. Je serai presque tenter de
comparer ces RDV nocturnes aux soirées d’étés, à menton, dans
la vieille ville, quand les gens descendaient en bas de leur maison
avec une chaise, pour discuter avec leurs voisins et profitant de la
fraicheur du soir. Oui ici les gens prennent le temps et finalement,
serais ce cela la clé ? Une grande amie (pas par la taille mais
le cœur) m’a demandé, l’autre jour, sur skype , si je ne
m’ennuyais pas. Et bien non. Quand on est à quai, le bateau se
gère comme une maison, lessive, ménage, courses, planning,
paperasses………….et nombreuses visites d’autres navigateurs.
Quand on est dans une baie, on passe une grande partie à nager et
lire. On a finalement le temps aussi de broder, faire des photos,
visiter les alentours et REVASSER . Ensuite il faut faire
quelques réparations sur le bateau, organiser les prochaines étapes.
Le temps passe plus vite en mer, quand on fait de longue traversé
qu’à terre !
Heureusement que nous avons internet
car par exemple, pour réserver notre venu aux Galápagos, il a fallu
scanner passeport et papier de trifon.
Un petit point que j’aimerai
signaler. Mes émotions, couchaient sur l’ordi, ne sont que très
peu retouchés, car j’estime que le 1 er jet à une valeur
émotionnelle et reflète vraiment le réel du moment. Enfin c’est
mon avis au risque de faire se retourner dans sa tombe mon vieux prof
de français.
Et oui, il y des fautes de frappes, de
syntaxes et autres. Du a une urgence de l’instant et parfois au
clavier américain. Mais, petite exception, une rectification sera
faite sur le récit curaçao –panama. En effet le baromètre est
descendu de 1014 à 1010, (et non de 1014 à 1000 ………………)
Bisous
Mireille
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