mercredi 27 avril 2011

Les Galapagos

Suite de la traversé panama Galápagos


Apres avoir passé la nuit au mouillage , nous décidons au petit matin de lever l’ancre. Une forte pluie appuie notre choix………..

Et en route pour San Cristobal, ile des Galápagos. Carl prévoit environ 5 jours de navigation car le vent se fait rare. Finalement en debut de soirée la pluie cesse et on peut profité d’un magnifique couché de soleil. La nuit s’installe très vite et nous reprenons notre routine de veille, c'est-à-dire,

20H-22H POUR MAGALI ET GEORGE

22H 1H POUR CARL ET MIREILLE

1H -4H MAGALI GEORGE

4H ……………..Mireille et Carl.

Vers 11 H Carl fait un somme si c’est possible et ensuite on essaie à tour de rôle de dormir dans l’après midi.les repas sont préparé pour 13H et 18H30 . et oui, fab, on garde nos vieilles habitudes de manger tôt !

Le premier soir, je vois un calamar, petit, dans la cuisine ! je pense à une blague des jeunes……enfin cela reste un mystère jusqu’au deuxième matin ou l’on retrouve le pont de trifon parsemé de calamars. Quand nous avons traversé l’atlantique c’était des poissons volant qui venaient sur trifon, et ici, dans le pacifique, nous avons des Calamars…..

Il faut vite les ramasser car ils sèchent vite . Certains navigateurs les mangent !on a hésité, peut être une autre fois. La routine s’installe et on remet la came à poste pour avoir du poison frais. Depuis le départ, Carl pèche avec le même rapala ou leurre, qui est celui de julien. On a tjrs une pensé pour julien et pensons qu’il veille sur nous. Un thon assez gros (10KG) vient mordre la ligne et voila, nous avons notre repas du soir !

Le lendemain, devant une chasse de dauphins, nous remettons la cane à l’eau et George pêche aussi un beau thon. Ce sera du thon à la tomate.

On est obligé de mettre le moteur pour avancé car il n’y a pas de vent ou très peu. Mais on avance assez vite car on a avec nous un fort courant. Dommage que les grains viennent bousculer ce tranquille train train. Il faut louvoyer entre les gros nuages noirs. Pour cela on s’aide du radar. Parfois il est difficile d’y échapper et une bonne averse vient laver le bateau.

Au troisième jour (j’irai fleurir la tombe de jacques aux marquises) Magali ramène un autre thon !j’avais beau réclamer une belle dorade, rien à faire, ce sera du thon (ensuite j’ai rangé la cane car je commençais à faire une overdose de thon. Pour se rendre agréable, au 4e jour, alors que l’on se rapproché du mystique passage de l’équateur, Eole a soufflé dans les voiles et Neptune à aplati la mer. Enfin, trifon s’éclatait sur les flots bleu du pacifique. Pour compléter le tableau, des bancs de dauphins sont venus dans notre sillage et pendant qq heures on a eu droit à un spectacle époustouflant.

Au quatrième jour, les yeux rivé sur l’écran de l’ordinateur, j’attendais des nouvelles de Laurence.il y avait le décalage horaire de 8h qui m’oblige à entre patiente. Enfin nous avons pU communiquer par SMS /SATELLITE

Le gros cœur, j’imaginais Laurence entrain de rire, comme pour Noa, pendant son accouchement. J’étais aussi rassuré que Joly , the doc, soit là. Et effectivement, Mila est arrivé accompagné par un grand éclat de rire. On était tous ému, surtout carl, car laurence et romann on nommait leur poupée, Mila Carla Andréa. On a pu leur parler et partagé ainsi un peu leur bonheur.

Ma mere pense que mila ressemble à Laurence. Elle a les cheveux noirs, une peau tres claire et des yeux bleus. Une figure toute ronde avec de belles joues complète sa jolie frimousse. J’ai hâte d’arrivé aux Galápagos enfin de nous connecter sur skype et de les voir.

Ensuite retour à la réalité avec une petite tempête qui nous bloque à l’intérieur du bateau. Carl sort barrer et nous, on reste bien au sec, regardant un film sur l’ordinateur. Il essaie d’éviter les orages, mais c’est un mur de pluie qui se dresse devant nous. Le vent monte à 45 nd. La grande voile est vite descendue et sous foc, carl trace son sillage vers san cristobal.on est un peu secoué, ah les joies de la mer…….j’arrive à faire chauffer un peu de soupe et bonne nuit. Un sommeil de plomb me surprend et c’est 12h de sommeil que je fais. Personne me réveille. Ah être grand mère une nouvelle fois, ça épuise !

Frais et dispo, je me réveille le lendemain matin. La pluie continue mais le vent est tombé. Carl remet le moteur pour pouvoir atteindre au plus vite san cristobal.l’option de descendre plus au sud ne sera pas retenu car la bas aussi le vent se fait appeler desiré.

Nous n’avons fait qu’une journée de voile sur les six de la traversé.

Et enfin les contours de l’ile se laisse voir.

On est proche des galapagos. C’est une émotion étrange qui m’assaille. Plus que la traversé de l’atlantique. Pour moi et carl, notre but était les iles des galapagos. Et voila que nous y sommes……….

Je vous parlerait plus tard des joies d’avoir des otaries à bord de trifon, surtout au petit matin ou elles nous laissent de monceaux de souvenirs ou pendant la nuit pendant leur dispute pour un bout de trifon……………..mais malgré cela on les trouve trop belles et magique à regarder. Tant pis , je nettoie et regarde

Magali dit que l’on est en plein zoo mais là, nous sommes comme en cage et observez pour les bebetes.

HIER , lors d’une promenade, des petits oiseaux sont venus se poser sur mes épaules et mes mains.

Carl se régale d’observer les théories de Darwin. Et encore deux mots pour vous dire que les gens ici sont d’une gentillesse d’un ancien temps ! j’adore ce pays, cette ville ou grand village. Si vous avait deux semaines, allez à san cristobal : c’est magique.

Demain on part pour les marquises après avoir bu le champagne de gilles et fab pour mes 56 ans.

Bisous bisous

mireille

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