vendredi 17 décembre 2010

Histoire D’océan


3 semaines passées en pleine mer, plus de 21 jours sans voir la terre, 2600 miles parcourus à travers cette immense étendue d’eau salée, séparant l’Europe de L’Amérique.

L’océan une définition s’il vous plait ? Beaucoup de personnes cherchent une réponse toute faite, une réponse pratique mais c’est une expérience singulière, unique variant selon les individus. Une certitude, vos habitudes de terriens seront bouleversées avec une immersion sur votre voilier : un ticket fabuleux pour découvrir un autre aspect de notre planète.

D’un aspect technique tout d’abord, l’Océan, c’est observer un écran de radar balayé par une ligne verte sans afficher le moindre point annonçant un bateau prés de vous. Il se transforme dés lors en mister météo, nous avertissant des squales autour de nous ; le slalom débute afin de rester sec sous le bimini. Fixer le GPS et voir défiler les degrés vers l’ Ouest, compter les miles qui nous restent à faire et mon plaisir avec juste des coordonnées on arrive à faire le point sur une carte, se positionner au milieu de nulle part avec de petites croix rendant notre périple plus concret. J’ai désormais appris grâce à mon père, qu’un degrés correspond à 60 miles et qu’une minute à 1 mile : l’application des mathématique dans la navigation. La radio, VHF, deviendra votre nouvelle amie, la remplaçante de votre télévision ; parler avec des voiliers inconnus, échanger des conseils, des recettes, rire des aléas de l’Océan animera votre journée. Vient alors le rituel instauré si vous rencontrez un bateau croisant votre route, la séance photo.

En arrivant aux caraïbes, un échange de photos, votre voilier dans l’Océan ravissant les skippers. Une solidarité nait naturellement entre ces 250 voiliers, recevoir des emails si tout va bien, correspondre avec votre famille grâce aux systèmes skyfile avec Iridium. La météo, domaine désormais éclairci avec MAxsea et navymail nous a permit le confort d’anticiper les dépressions parfois capricieuses se formant aux alentours du Cap vert. Coté navigation, le domaine est tellement riche et complet qu’il vous saura difficile de trouver le temps long. Régler les voiles en fonction du vent avec les conseils de mon père, le skipper, qui a longuement insisté sur notre rapidité à rouler les voiles si  on rencontre   un squale, l’exercice devient vite un reflex avec l’observation des nuages nous permettant de différencier un nuage pluvieux d’un squall avec ses fortes rafales de vent désordonnés. 

Un petit mot sur la sécurité qui ne doit pas être laissé emballer avec toutes nos fusées de détresse. Avant de partir, nous avons attribué un  rôle à chacun de notre équipage pour gérer un éventuel incendie, une fuite d’eau nous obligeant à quitter le bateau. Lors d’une mer formée, selon la décision du skipper ont porté nos gilets avec les sangles. Ma mère était rassurée lors de nos quarts en portant tout cet équipement qui par tant calme me semblait inutile si vous ne sortez point du cockpit. Il est évident que pendant la nuit, les déplacements sur le pont sont autorisés qu’en cas de nécessité, les promenades nocturnes sont à oublier. Mon père est sa phrase «  sur un bateau, toujours une main pour toi et une main pour tenir le bateau afin d’éviter de tomber ».

Les nuits en mer relèvent d’une expérience  insolite. L’observation des étoiles apparait comme un des seuls arguments positifs à rester éveiller toute la nuit mais attention aux torticolis. Plus de pollution lumineuse vous laissant apercevoir des étoiles jusqu’alors inconnu. Avant de partir ma grand-mère était persuadée qu’un voilier pendant la nuit, jeté l’ancre et attendait sagement le lever du jour mais avec 3000 mètres de profondeur, un peu difficile de s’arrêter ! le meilleur moyen de ne pas sombrer dans un profond sommeil fut mon meilleur ami L’IPOD défiant toute caféine. Avec une telle distance, il est important de gérer sa fatigue et de garder un rythme, nous faisions les quarts à deux, avec ma mère et mon oncle avec mon père pour plus de sécurité pendant 3h. j’avais une préférence pour rester éveiller de 1h à 4h et dormir quand le soleil se levait. 

Le domaine culinaire est souvent associé à la tache des femmes mais si tout le monde participe, on peut découvrir les spécialités de chacun malgré la résistance de mon oncle face à une casserole, il suffit juste d’un peut d’imagination, d’ouvrir un livre et de maitriser votre équilibre très utile en cas de roulis permanent avec la longue houle de L’Océan. La bonne nouvelle, en mer tout est bon, un plat de spaghettis se transforme en met délicieux avec l’air marin, la faim. Nous avons profité de la salade iceberg mise au frigo pendant 2 semaines, les choux verts sont partis direct à la mer avec les concombres fragile de la chaleur. Salades de riz, salades de pates très easy à préparer avec les boites de mais, haricots acheté en France. Jambons crus et cuits avec le fromage mis sous vide sont toujours bons ainsi que les oranges et les pommes vertes. Une bonne astuce pour continuer à manger des fruits, les remplacer par les fruits aux sirops, stocké dans le frigo le matin, ils sont rafraichissant en dessert et vous êtes sur de leur conservations, idéal aussi pour faire des gâteaux ou argrementer votre curry d’ananas ou de noix de coco. Une autre alternative pour prévoir des repas en Atlantique est la confection de bocaux chez vous, cet été la cuisine fut transformée en usine à bocaux avec les sauces bolognaises, le poulet cuit (on n’a qu’a rajouté une sauce curry et un repas fait) , ratatouille, navarin, bœuf bourguignon …  Avant le départ, nous avons fait l’inventaire de notre stock assez important révélant notre inquiétude à ne pas trouvez certains aliments essentiels comme boite de tomates, champignons, huiles d’olives, biscuits, épices, bonbons, boites de conserves peu connus dans les iles. C’est assez inconvénient dans un port en pleine chaleur mais quel temps gagné maintenant avec notre carnet, on sait ou se trouve tout.

Comment occupé son temps une fois que les voiles sont réglées, le bateau équilibré avançant à vitesse constante ? Lire tout les romans qu’on avait mit de coté sur le continent par manque de temps, on peut rattraper notre retard avec le calme de la mer, même le soir à la lampe de poche pour des lectures clandestines. Regarder des films graver sur un disque dure et s’évader une heure avant d’aller prendre son quart, écrire un journal de bord afin de rien oublier, retracer les événements à bord du voilier, pécher du poisson. Nous sommes abandonnés au maquereau espagnol délicieux cuit dans une poêle au sel ou dans des pates avec une sauce à la tomate, chair très blanche et tendre idéal pour un carpaccio au citron. Mais rassurez vous le temps passe vite rythmé par les repas, les siestes, la nuit arrive souvent vite après de somptueux couchés de soleil.

L’ambiance à bord, un équilibre à respecter pour apprécier au mieux sa traversé. Définir le skipper et se tenir à ses décisions, chacun à une place et un domaine spécifique mais il est bien d’instaurer une solidarité entre les différentes taches pour ne pas créer de déséquilibres. Nous étions en famille, il y avait donc l’avantage de se connaitre parfaitement. La voile fait évoluer les personnes, à leur rythme ils apprendront à décortiquer ce vaste domaine complexe mais très enrichissant qu’est la voile.
L’électricité ne devrait pas être un problème si vous êtes attentif à votre consommation. Nous disposons d’un hydro générateur, rechargeant le 12V, très efficace, silencieux et utilisable dans toutes les conditions, le seul désavantage, l’enlever si vous souhaitez pécher car il risque de s’emmêler avec vos lignes et vous perdriez votre poisson ! Sur le bimini était installé 3 panneaux solaires souples et mobiles qui chargent eux aussi le 12V mais quand le vent se lève, mieux vaut les ranger car le bimini peut très vite s’envoler. Pour le 24V, on mettait le moteur 1h par jours désfois moins en harmonie avec nos besoins pour recharger les batteries et alimenter notre ami l’autopilote.

Traverser l’Océan est une expérience unique, rythmé par des moments de surprises, être suivit par une baleine de 18 mètre toute une après midi, ou surprendre une chasse de dauphins contre des thons sautant dans tout les sens. On est sur une autre planète en quelques sortes, ne fonctionnant plus à travers une société rythmé par des horaires mais la liberté de choisir ses journées et profiter du temps tout simplement.  C’est difficile de traduire toutes ses sensations, il ne reste plus qu’a essayer pour vivre votre propre aventure !

Magali
15 Decembre 2010

3 eme semaine avec TRIFON et les alizées


5 décembre 2010 

J’ai peine à croire que nous sommes le 5. Le temps passe vite . Merci de témoigner dans mon sens car lorsque nous avons annoncé notre projet de traversé de l’atlantique, nos proches ont pensé que l’idée était  géniale si elle ne durait  que qq jours. Mais trois semaines ou plus, cela était impensable pour eux d’imaginer d’être « bloqué » sur un bateau au milieu de l’eau. Donc je suis partie avec au moins une centaines de livres (plus  ceux de ma fille) « là le skipper a vu rouge quand la  bibliothèque est arrivée  sur le ponton. » ensuite j’ai pris de la broderie, au cas ou …., les moustiquaires a faire, de l’aquarelle, des films et j’ai ajouté à cela un cahier de bord à tenir. Et bien, je viens de finir un livre(2 semaines) ET C’EST TOUT ; Je vous le dis, sur un bateau, le temps file trop vite. Vrai que l’on reste pantois devant la beauté de la tempête (même si on est verte de peur)

Je devrai faire un nuancier de couleur jaune –vert se référant au force du vent (style vert  force 7)
Pantois aussi devant un ballet de poissons volant, devant la danse des vagues (on se demande  tjrs ou elles vont s’écraser  soit dans notre tasse à café brulant, soit à travers le hublot de la cuisine que l’on a laissé ouvert que 2 PETITES minutes pour aérée, soit sur notre tête fraichement lavée …….)devant surtout les loopings des dauphins qui nous régalent les yeux.  Oui le temps s’écroule vite très vite quand on est sur un bateau.

On reste en contact avec la famille grâce à l’iridium. Un email pour les rassurer tous les 2 jours. On s’écrit aussi avec qq bateaux. C’est sympa. J’ai hâte d’être à santa Lucia pour échanger nos impressions. 

Le 7 et 8 ce n’était de nouveau pas bon pas bon pour mon estomac. Une méchante houle croisé  à frappé Trifon avec  un vent de 30 nd. Carl a voulu prendre deux ri, et on s’aperçoit que les drisses se sont détachés (houps) donc vite le foc et nous filons ainsi pendant deux jours. Ah que j’aime l’océan quand il est sage avec une gentille brise.

Mon frère fait des mimiques de surprises devant un tel spectacle. C’est vrai que la méditerranée ne nous a pas habitué à ce genre là. Il parait que nous avons touchés les alizées ! ! ! ! 

Les  alizées : je les imaginais entre 10 et 15 nd de vent tranquille. Que nenni, une houle gigantesque avec des vagues de 4 à 5 mètres, un vent souvent autour des 25 /30nd sinon plus, voila depuis une semaine notre menu. La gite est si importante qu’à mon retour, je postule pour une place dans un cirque : je suis la reine de l’acrobatie !  je  pense qu’il serait judicieux de faire, en plus du concours photos, un concours ‘ bleus et bosses ‘ La aussi, je serai ds le peloton de tête.

Le 8, nous avons croisé, BLUCAT et une séance photo c’est organisé avec les vagues comme décor.

Le 11/12 la mer est tjrs déchainée  (force 7, rafale 8 ) mais le soleil daigne montré ses rayons . on aimerait bien un petit thé mais, plus de gaz et vu l’état de la mer, impossible de changé de bouteille de gaz car elles se trouve dans le coffre de la plage arrière. ! ! ! Donc régime sec.
Cela commence à être long. : On gite, on est poisseux, le bateau est en désordre : ou est passé la magie de la traversé !

Le 12/12 le moral revient au beau fixe avec un gâteau  pommes ananas prépare par Magali. Carl pèche un énorme poisson qui semble être un maquereau espagnol !on se régal de sushi. Enfin on se repose de se ces qq jours de tempête et bercer par les vagues on « sieste à qui mieux mieux ».

Le 13/12, on croise un voilier. un échange radio avec le skipper nous apprend qu’il s’est arrête 2 jours au cap vert  après la 1er tempête et maintenant son pilote automatique vient de lâcher.il a aussi une fuite d’eau, comme nous (d’ailleurs Robert et Carl sont entrain de pomper…..)

Ce soir, avec Magali, on visionne un film pendant que les hommes font leur quart. Phil et Danièle sont arrivés cet après midi. J’ai hâte de les voir pour échanger nos impressions. On ne met plus de canne à l’eau car on commence à faire une overdose de poisson ! Autour de Trifon, on assiste tjrs aux ballets des poissons volants. Ils volent vraiment pendant au moins 40 secondes.  

14/12 sous gene on a une moyenne de 6nd qui nous laisse espérer arriver le matin du 16 ! la journée s’est déroulée tranquillement, à la recherche du moindre carré d’ombre. On est affalé sur les banquettes surveillant d’un œil les instruments de navigation et laissant  le pilote nous emmener à bon port. Une chose est sur, la 1 er chose que je vais manger à Saint Lucia est une énorme cote de bœuf. Je suis comme le cheval qui devint nerveux quand il sent l’écurie et qui commence à galoper. La dernière journée va être longue. Carl a prévu une liste de choses à faire pour nous occuper l’esprit. Je jette donc en vitesse mes dernières impressions sur cette traversé avant de prendre l’éponge et  de nettoyer le pont. 

Ensuite, il essaie d’arriver de jour, J’aimerai que Carl mette le moteur afin d’arriver plus vite, mais il refuse car, selon lui, c’est une sécurité de garder l’essence. Bon, c’est lui le skipper et on ne discute pas les dires du cpt. 

DEUX DERNIER MOTS :  A REFAIRE ?          OUI,  YES , SI , YA,  VALE   sans hesiter.

Mireille

2eme semaine de TRIFON


Enfin on peut envoyer le spi.
Carl en profite pour faire des pointes de 9.5nd : on vole, enfin on imagine.la mer est belle et se prête au jeux de trifon qui surfe sur ses vagues. C’est une belle journée ou l’éternelle fuite d’eau vient l’assombrie. On repompe et de nouveau le bateau est « désossé «  car il est évident qu’une autre voie d’eau salé est là .on la  localise au niveau d’un des réservoirs d’eau douce qui se situe à tribord arrière. Carl isole le réservoir et on espère que le problème est résolu. On arrive a sécher la cale de trifon .cette nuit, j’ai fait mon quart seule (ok Carl dormait prés de moi ds le cockpit ) le vent était irrégulier de 10 à 18nd et on filait avec une moyenne de 7nd.et oui, c’est marcel, l’autopilote qui barre et je me contente de changer le cap en appuyant sur les touches + ou -  de l’appareil. Cette nuit , la lune était comme une virgule orange dans le ciel noir, avec la nette impression qu’elle me souriait.la, je réveille carl car, je commence à voir double.

Le 3 décembre, on constate que l’eau a envahie de nouveau les cales de trifon. Rebelote, on débarrasse de nouveau ma chambre et localisons un filet d’eau qui se glisse le long d’un liseron de la cale. Derrière la paroi, se trouve le coffre ou l’on entrepose les bouteilles de gaz et la grande plage arriere.les hommes démonte le  teck de la plage, mais aucun trou n’est visible. On n’a tjrs pas trouvé par ou rentre l’eau de mer ? Peut être le coffre à b/gaz ? enfin, on est réduit à pomper jusqu'à saint lucia, On va ressembler à Popeye !

Carl a pèché un énorme barracuda (12kg) , faisant dire à robert , que notre ami, Julien le pecheur, était avec nous. Magali taille des filets et des darnes. Nous avons ainsi du poisson pour 4 jours au moins.il a une chaire  blanche qui  se situe entre l’espadon et le  cabieaud !excellent façon meunière, ou bien comme Carl l’a prépare à la mentonnaise (sauce tomate herbes de Provence).

4 décembre  tjr très peu de vent, on rehisse le spi . la nuit on navigue GV et foc tangonné.
Notre position au petit matin 13N15, 34W36 avec un cap de 272°.la journée s’étire doucement. Le vent est mou, très mou. Doit –ton descendre plus au sud ? ou bien faire route droite. Sur la liste des position des bateaux, on lit que certain font des pointes de 8nd , prés de nous !moteur ou Eole ?C’est sur que notre planning, prévoyant  une arrivée le 8 avec la famille sur le ponton est impossible à tenir. Le soir arrivant, on descend le spi, mais il reste coincé au haut du mat ?rodéo sur trifon pour le faire descendre. Manœuvre assez délicate ou 8 bras brassent le spi afin qu’il ne part pas sous le bateau ! Ouf, le voila dans son sac et nous sommes cassés. L’humidité constante est pénible et à coup de lingette on essaye de rester sec pour qq heures .on se force aussi a manger car personne n’a faim .Magali fait de temps en temps des gâteaux pour amélioré le tea time.nous n’avons plus que des pommes et oranges en produit frais.les bocaux et boites de conserves vont prendre la releve.magali a fait du yaourt et il est bon .en ce moment elle est entrain d’étudier son année de medecine.Malgré tout, le temps passe vite  Des échangent d’email nous permettent  de rester en contact avec nos proches soir, Séquence émotion à bord : carl a pèche un autre barracuda. La lutte a duré 30mn environ. Il faisait nuit noire et à la lueur de nos lampes, on a vu sortir de l’eau ce gros poisson luttant pour rester en vie. Avec sa gueule grande ouverte  on a cru d’abord qu’un petit requin avait mordu à l’hameçon. .de nouveau empannage car un gros grain arrive du nord.

A bientôt

Trifon team

1ere semaine de TRIFON


bonjour,

je me décide enfin à prendre le clavier pour relater 10 jours d'océan. Le départ, féerique de Las Palmas s'est bien passé et nous avons navigué cap Sud, comme beaucoup de bateaux.

A l'approche des iles de Cap Vert, nous avons opté pour un cap Nord ouest en espérant toucher du vent car le Sud devenait un gros point d'interrogation surtout après avoir écouté à la VHF que nbrs de bateaux projetaient de s'arrêter pour prendre du gaz oïl en prévision d'une hypothétique petole. Le 28/11 enfin du vent et Trifon vogue allégrement.18.11 N 28.47 W
on est en liaisons avec notre voisin de ponton,Friheten.on se donne RDV pour une série de photos
Mémorable. le décor est dantesque. Fiheten nous éblouit dans ses virements de bord devant notre étrave
apres 1 h de bord abord on se quitte, ayant deux cap différents. La dépression nous touche plus tôt que prévu et Carl doit se mettre à la Cape car 2 membres de l'équipage sont malades (d'avoir pompé  pendant des
Heures une voie d'eau !)et il doit reste seul avec magali sur le pont.pour compléter la série de trois, deux coulisseaux de lattes se dévissent, les drisses du lazy bag cassent , nous attrapons un gros débris qui restent accroché à l'hélice et vogue la galère.

Carl nous prévient qu'il lui faudra deux jours pour se dégager de la dépression. le 30/11 une houle harmonieuse me réveille.
J’immerge de mon semi coma de deux jours et nous arrivons  mon frère  et moi, à avaler deux biscottes: amies, si vous voulez perdre qq kilos avant les fêtes, un conseil, faite une petite traversé de l'atlantique, résultat garantie (je suis entrain de tester)
s' il faut parler nourriture, allons y:
 (je note mes réflexions, car en préparant l'arc, il y a un an, je lisais les comptes rendues aux fils des jours et il était surtout question de pêche, soleil et performance et très peu de témoignages (du moins en français et anglais) sur la cuisine.)
alors,  on deçu par la non conservation du concombre (intéressant si on est accro au cucurbitacée)
des kakis,du pain complet,du melon d'hiver,les tomates commencent à battre en retraites accompagnées
par les oignons.le chou vert aussi a tourné de l'oeil.?
UN POINT D'honneur à Cortes Inglese car la viande surgelé sous vide est excellente même apres dix jours ainsi que le jambon et le fromage.
(et nous avons un petit frigo);Il nous reste en fruit que des pommes granny et des oranges.J'ai fait un énormes avitaillement en france de fruits et légumes en boites pour palier cet inconvénient. De plus , je me suis attelais , cet été,à la confection de bocaux (comme nos grands meres)et nous avons sur Trifon, à la demande, du bœuf bourguignon, du chili con carné, de la sauce bolognaise, de la ratatouille, des morceaux de poulet (pour le curry)de la viande haché (tacos)agneau navarrin.et oui j'ai apporté un petit bout de France...
pour être  tranquille qu'en a la conservation des bocaux, nous avons acheté, au canada, via internet, un canner, marmite style cocotte minute, mais qui permet de monter la pression à 112° , tuant ainsi tout développement microbiens (la cocotte SEB monte jusqu'a 100°) pendant le gros temps, une tortilla avec tout ce qui vous TOMBE sous la main est une bonne solution (rapide et pas de vaisselle!)
La salade Iceberg est tip top (on essaye de rester jeune!)on en a tjrs. je referai le point dans quelques jours .
* la voie d'eau que nous avons eu provient de la baie de mouillage, ses deux trous d'évacuations d'eau ont été bloquée par un sac poubelle
mais il a fallu avant d'arrivé à la proue de trifon passé en revu toutes les sorties d'eau (merci à L'ARC car EN NOUS OBLIGEANT A INSTALLER DES PINOCHES
nous n'avons pas perdu de temps à chercher les sorties)et l'eau non évacuer courait dans la cale.
* des que M.petole est venue carl et robert ont pu réparer les lattes et le lazy.
* ensuite robert a plongé et ses aperçu qu'un énorme sac etait enroulé autour de l'helice. apres plusieurs tentatives, il a réussi à dégager le débris: ses performances de plongeur en apnée ont ete trés utile.
* j'oublie aussi la balancine qui s'est défaite de la bôme. Magali a joué à l'équilibriste pour aller l'accrocher au bout de la bôme.
et âpres toutes ses mésaventures le skipper carl a decidé de prendre une journée de farniente pour recharger les batteries.
robert a peche un thon de 10kg qui a donné en autre d'excellent sushi.
que dire d'autre que la magie de l'océan est là, à chaque instant , tant au petit matin avec ses lever de soleil éblouissant, tant dans la journée ou une bande( pour ne pas dire horde) de dauphins nous font un show digne de Marine land  pendant une chasse, tant au petit soir quand la chaleur tombe et que l'on reste Béa devant dame nature et sa robe de soirée, tant la nuit lorsque le ciel tire sa couverture étoilé et que nous attrapons un torticolis pour avoir regarder trop longtemps les cieux.oui tout cela vaut mille fois que l'on soit un peu nauséeux, un peu mouillé, un peu " chaud" un peu sommeil.
avant de finir, j'ai testé hier soir le TALC.les draps deviennent vite poisseux et je ne peux les changer tous les jours, donc, j'ai saupoudré légèrement les draps avec du talc et le resultat est probant.

trifon team