5 décembre 2010
J’ai peine à croire que nous sommes le 5. Le
temps passe vite . Merci de témoigner dans mon sens car lorsque nous avons
annoncé notre projet de traversé de l’atlantique, nos proches ont pensé que
l’idée était géniale si elle ne
durait que qq jours. Mais trois semaines
ou plus, cela était impensable pour eux d’imaginer d’être « bloqué »
sur un bateau au milieu de l’eau. Donc je suis partie avec au moins une
centaines de livres (plus ceux de ma
fille) « là le skipper a vu rouge quand la
bibliothèque est arrivée sur le
ponton. » ensuite j’ai pris de la broderie, au cas ou …., les moustiquaires
a faire, de l’aquarelle, des films et j’ai ajouté à cela un cahier de bord à
tenir. Et bien, je viens de finir un livre(2 semaines) ET C’EST TOUT ; Je
vous le dis, sur un bateau, le temps file trop vite. Vrai que l’on reste
pantois devant la beauté de la tempête (même si on est verte de peur)
Je devrai faire un nuancier de couleur jaune
–vert se référant au force du vent (style vert
force 7)
Pantois aussi devant un ballet de poissons
volant, devant la danse des vagues (on se demande tjrs ou elles vont s’écraser soit dans
notre tasse à café brulant, soit à travers le hublot de la cuisine que l’on a
laissé ouvert que 2 PETITES minutes pour aérée, soit sur notre tête fraichement
lavée …….)devant surtout les loopings des dauphins qui nous régalent les
yeux. Oui le temps s’écroule vite très
vite quand on est sur un bateau.
On reste en contact avec la famille grâce à
l’iridium. Un email pour les rassurer tous les 2 jours. On s’écrit aussi avec
qq bateaux. C’est sympa. J’ai hâte d’être à santa Lucia pour échanger nos
impressions.
Le 7 et 8 ce n’était de nouveau pas bon pas
bon pour mon estomac. Une méchante houle croisé
à frappé Trifon avec un vent de
30 nd. Carl a voulu prendre deux ri, et on s’aperçoit que les drisses se sont
détachés (houps) donc vite le foc et nous filons ainsi pendant deux jours. Ah
que j’aime l’océan quand il est sage avec une gentille brise.
Mon frère fait des mimiques de surprises
devant un tel spectacle. C’est vrai que la méditerranée ne nous a pas habitué à
ce genre là. Il parait que nous avons touchés les
alizées ! ! ! !
Les
alizées : je les imaginais entre 10 et 15 nd de vent tranquille.
Que nenni, une houle gigantesque avec des vagues de 4 à 5 mètres, un vent
souvent autour des 25 /30nd sinon plus, voila depuis une semaine notre
menu. La gite est si importante qu’à mon retour, je postule pour une place dans
un cirque : je suis la reine de l’acrobatie ! je
pense qu’il serait judicieux de faire, en plus du concours photos, un
concours ‘ bleus et bosses ‘ La aussi, je serai ds le peloton de tête.
Le 8, nous avons croisé, BLUCAT et une séance
photo c’est organisé avec les vagues comme décor.
Le 11/12 la mer est tjrs déchainée (force 7, rafale 8 ) mais le soleil daigne
montré ses rayons . on aimerait bien un petit thé mais, plus de gaz et vu
l’état de la mer, impossible de changé de bouteille de gaz car elles se trouve
dans le coffre de la plage arrière. ! ! ! Donc régime sec.
Cela commence à être long. : On gite, on
est poisseux, le bateau est en désordre : ou est passé la magie de la
traversé !
Le 12/12 le moral revient au beau fixe avec un
gâteau pommes ananas prépare par Magali.
Carl pèche un énorme poisson qui semble être un maquereau espagnol !on se
régal de sushi. Enfin on se repose de se ces qq jours de tempête et bercer par
les vagues on « sieste à qui mieux mieux ».
Le 13/12, on croise un voilier. un échange
radio avec le skipper nous apprend qu’il s’est arrête 2 jours au cap vert après la 1er tempête et maintenant son pilote
automatique vient de lâcher.il a aussi une fuite d’eau, comme nous (d’ailleurs
Robert et Carl sont entrain de pomper…..)
Ce soir, avec Magali, on visionne un
film pendant que les hommes font leur quart. Phil et Danièle sont arrivés cet
après midi. J’ai hâte de les voir pour échanger nos impressions. On ne met plus
de canne à l’eau car on commence à faire une overdose de poisson ! Autour
de Trifon, on assiste tjrs aux ballets des poissons volants. Ils volent
vraiment pendant au moins 40 secondes.
14/12 sous gene on a une moyenne de 6nd qui
nous laisse espérer arriver le matin du 16 ! la journée s’est déroulée
tranquillement, à la recherche du moindre carré d’ombre. On est affalé sur les
banquettes surveillant d’un œil les instruments de navigation et laissant le pilote nous emmener à bon port. Une chose
est sur, la 1 er chose que je vais manger à Saint Lucia est une énorme cote de
bœuf. Je suis comme le cheval qui devint nerveux quand il sent l’écurie et qui
commence à galoper. La dernière journée va être longue. Carl a prévu une liste
de choses à faire pour nous occuper l’esprit. Je jette donc en vitesse mes
dernières impressions sur cette traversé avant de prendre l’éponge et de nettoyer le pont.
Ensuite, il essaie d’arriver de jour,
J’aimerai que Carl mette le moteur afin d’arriver plus vite, mais il refuse
car, selon lui, c’est une sécurité de garder l’essence. Bon, c’est lui le
skipper et on ne discute pas les dires du cpt.
DEUX DERNIER MOTS : A REFAIRE ? OUI,
YES , SI , YA, VALE sans hesiter.
Mireille
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