Enfin on peut envoyer le spi.
Carl en profite
pour faire des pointes de 9.5nd : on vole, enfin on imagine.la mer est
belle et se prête au jeux de trifon qui surfe sur ses vagues. C’est une belle
journée ou l’éternelle fuite d’eau vient l’assombrie. On repompe et de nouveau
le bateau est « désossé « car il est évident qu’une autre voie d’eau
salé est là .on la localise au niveau
d’un des réservoirs d’eau douce qui se situe à tribord arrière. Carl isole le réservoir
et on espère que le problème est résolu. On arrive a sécher la cale de trifon
.cette nuit, j’ai fait mon quart seule (ok Carl dormait prés de moi ds le
cockpit ) le vent était irrégulier de 10 à 18nd et on filait avec une moyenne
de 7nd.et oui, c’est marcel, l’autopilote qui barre et je me contente de
changer le cap en appuyant sur les touches + ou - de l’appareil. Cette nuit , la lune était
comme une virgule orange dans le ciel noir, avec la nette impression qu’elle me
souriait.la, je réveille carl car, je commence à voir double.
Le 3 décembre, on constate que l’eau a envahie
de nouveau les cales de trifon. Rebelote, on débarrasse de nouveau ma chambre
et localisons un filet d’eau qui se glisse le long d’un liseron de la cale.
Derrière la paroi, se trouve le coffre ou l’on entrepose les bouteilles de gaz
et la grande plage arriere.les hommes démonte le teck de la plage, mais aucun trou n’est
visible. On n’a tjrs pas trouvé par ou rentre l’eau de mer ? Peut être le
coffre à b/gaz ? enfin, on est réduit à pomper jusqu'à saint lucia, On va
ressembler à Popeye !
Carl a pèché un énorme barracuda (12kg) ,
faisant dire à robert , que notre ami, Julien le pecheur, était avec nous.
Magali taille des filets et des darnes. Nous avons ainsi du poisson pour 4
jours au moins.il a une chaire blanche
qui se situe entre l’espadon et le cabieaud !excellent façon meunière, ou
bien comme Carl l’a prépare à la mentonnaise (sauce tomate herbes de Provence).
4 décembre
tjr très peu de vent, on rehisse le spi . la nuit on navigue GV et foc
tangonné.
Notre position au petit matin 13N15, 34W36
avec un cap de 272°.la journée s’étire doucement. Le vent est mou, très mou.
Doit –ton descendre plus au sud ? ou bien faire route droite. Sur la liste
des position des bateaux, on lit que certain font des pointes de 8nd , prés de
nous !moteur ou Eole ?C’est sur que notre planning, prévoyant une arrivée le 8 avec la famille sur le
ponton est impossible à tenir. Le soir arrivant, on descend le spi, mais il
reste coincé au haut du mat ?rodéo sur trifon pour le faire descendre.
Manœuvre assez délicate ou 8 bras brassent le spi afin qu’il ne part pas sous
le bateau ! Ouf, le voila dans son sac et nous sommes cassés. L’humidité
constante est pénible et à coup de lingette on essaye de rester sec pour qq
heures .on se force aussi a manger car personne n’a faim .Magali fait de temps
en temps des gâteaux pour amélioré le tea time.nous n’avons plus que des pommes
et oranges en produit frais.les bocaux et boites de conserves vont prendre la
releve.magali a fait du yaourt et il est bon .en ce moment elle est entrain
d’étudier son année de medecine.Malgré tout, le temps passe vite Des
échangent d’email nous permettent de
rester en contact avec nos proches soir, Séquence émotion à bord : carl a
pèche un autre barracuda. La lutte a duré 30mn environ. Il faisait nuit noire
et à la lueur de nos lampes, on a vu sortir de l’eau ce gros poisson luttant
pour rester en vie. Avec sa gueule grande ouverte on a cru d’abord qu’un petit requin avait
mordu à l’hameçon. .de nouveau empannage car un gros grain arrive du nord.
A bientôt
Trifon team
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