Carl revient en dinghy (canot) assez
énervé car il a fallut refaire toute la paperasserie pour quitter
Portobelo POUR aller à colon( 30 miles). Parfois on évite de
visiter une ile car pour une journée de visiter on en perd deux dans
les bureaux administratifs .Quelques heures plus tard, nous
sommes en vue d’une marée de tankers, cargos, paquebots……….c’est
énormes la quantité de bateaux qui transites par panama. Par radio
nous demandons l’autorisation à l’armée panaméen d’entré
dans le couloir maritime. On est comme une coquille de noix prés de
ses mastodontes. Carl annonce que l’on a des soucis de safran et
nous sommes soulagés en approchant du ponton de voir que qq
navigateurs, ayant écouté la radio, sont venus nous aidé à
amarrer trifon. L’entraide entre marins est bien réelle.
De nouveau une journée pour refaire
l’entrée au pays, l’immigration etc etc…..
Ensuite on essaye d’organiser la
sortie de trifon …………..
Surprise ! Au chantier, il n’y a
aucune fourniture, donc a nous de trouver la peinture, l’anode, les
divers pièces pour le safran…..ils ont seulement des brosses et de
l’huile de coude !mais super gentil.
*Pour l’anode je téléphone vite en
France, direct à la maison mère, France Hélice, et en 30 minutes,
grâce à l’aide d’une charmante dame, une anode est expédie à
panama par DHL, délai «3jours. »
*Pour l’agent qui doit organiser la
traversé ……..APRES TROIS JOURS , pas encore vu ! Et
pour alourdir la note il envoie un officiel pour mesurer le
bateau ….QUI doit être dans l’eau,(le bateau, pas
l’officiel) donc on mesure d’abord le bateau (des fois qu’il
aurait pris qq cm, on ne sait jamais avec l’alu…..) et ensuite
on fixe une date pour la traversé….(le temps depend de la hauteur
de la liasse……..et oui….. !)
Mais on a déjà vu des RDV annulé 3h
avant le départ !Et comme en ce moment trifon est sur cale pour
réparation, on doit attendre sa mise à l’eau pour réserver
Monsieur l’officiel avec son Mètre.
*La peinture, Alléluia, elle est
arrive cette après midi après 10 coups de fil et X email…… (on
a eu de la chance car un bateau attend sa peinture pour la sous
marine depuis des semaines, ) peut être que l’accent français à
un peu de charme … et ! Qui sait !
* la sortie de l’eau devait être
faite mardi ? RIEN NE SE PASSE, on nous a bien prévenue qu’il
ne fallait pas quitter le bateau car si il le chef de chantier passe
et voie personne, il va s’occuper d’un autre bateau. Bref rien
mardi. Mercredi, on fait le guet et vers midi Carl voit un grutage
s’effectuer ; de suite il court au chantier en disant que nous
sommes prêt et qu’on arrive…..il ne laisse pas le temps au gars
de réagir et nous voila devant la fosse PRET. Mais il est déjà 13
h…. ah manana, ça discute, ça regarde trifon, alors que cinq mn
avant ils ont sorti un cigale 16 (identique à trifon) ; tout
cela prend du temps et finalement à 15 h ils décident de sortir le
bateau que len demain matin car c’est assez complexe ! ils ont
quand même passé les sangles sous la coque et nous passons la nuit,
5 cm au-dessus de l’eau.( AH oui ici tout s’arrête à 15H30.)
Jeudi 17 MARS 18H, nous sommes
dans les airs, trifon est sur cale et la coque est propre. Le safran
a besoin d’être limé. Le choc est à peine visible……………
VIVE l’ALU ! pendant la nuit, le vent souffle très fort et
j’ai peur que le bateau tombe. Mais je suis entrain de vous écrit
et le bateau était bien calé. Enfin, ce matin, qq personnes sont
venus voir si tout allé bien. Ils ont pensé à nous pendant la
nuit !!!!!!
Et miracle à shelterbay marina ,
ce jour, vers 11h, trifon était entrain de revêtir une belle robe
noire ! L’après midi, la deuxième couche et mardi, en
principe on met le bateau à l’eau. Ah le miracle du billet
vert…Tjrs d’actualité. Quand je voie le nombre de semaines que
certains bateaux attendent pour pouvoir traverser, c’est révoltant.
Il y a dans la marina un grand nombre
de bateaux qui ne font pas la traversé. Ils viennent mettre leur
bateau au sec (sur cale) pour 6 mois. Ensuite, ils reviennent pour
naviguer 6 mois entre Colombie et Mexique .Très peu font la
traversé car le retour (si on est au Galápagos ou marquises) vers
les caraïbes est très dur à cause des vents contraires.
Dimanche Carl va embarquer sur un
bateau pour faire le 5eme bonhomme. La traversé dure 24h. Ainsi il
aura un aperçu des manœuvres à faire. George de son coté va
aussi embarquer sur un autre bateau. Ils sont très excités.
J’espère qu’ils auront le temps de faire qq photos !
Magali, de son coté, entre les livres
et le clavier, prépare gâteaux et pain-perdu pour les ouvriers du
chantier (peut être est ce aussi cela le miracle panaméen !)
J’ai passé la matinée à la laverie
et beaucoup de temps à discuter entre deux lessives. Deux français
basés en nouvelles Calédonie, reviennent de la route du rhum, faite
sur un first 40. Un des bateaux s’appelle « nouvelle
Calédonie ».
Ils m’apprennent qu’ hier, un
crocodile avait son museau touchant leur bateau !et oui dans la
marina, il y a une famille croco qui y habite. C’est vrai qu’autour
c’est la foret amazonien. Le soir, a qq pas du bateau, on entend
les singes hurleurs et hier, un petit Boa ( 1.5m ) a été trouve
dans le chantier !Jusque là, ça va …..Je redoute la
rencontre avec les Grosses araignées !
Le nuage radioactif fait un peu de
souci à Carl. Il suit l’évolution avec la météo et une chose
est sur, il ne prendra pas le risque de nous exposer au nuage ( j’ai
déjà eu le mien il y a 25 ans !)
Je vous dis à très bientôt en
espérant vous donner des nouvelles de l’autre coté rapidement.
Mireille et trifon team