dimanche 20 mars 2011

SHELTER BAY MARINA 14 MARS-18 MARS 2011


Carl revient en dinghy (canot) assez énervé car il a fallut refaire toute la paperasserie pour quitter Portobelo POUR aller à colon( 30 miles). Parfois on évite de visiter une ile car pour une journée de visiter on en perd deux dans les bureaux administratifs .Quelques heures plus tard, nous sommes en vue d’une marée de tankers, cargos, paquebots……….c’est énormes la quantité de bateaux qui transites par panama. Par radio nous demandons l’autorisation à l’armée panaméen d’entré dans le couloir maritime. On est comme une coquille de noix prés de ses mastodontes. Carl annonce que l’on a des soucis de safran et nous sommes soulagés en approchant du ponton de voir que qq navigateurs, ayant écouté la radio, sont venus nous aidé à amarrer trifon. L’entraide entre marins est bien réelle.
De nouveau une journée pour refaire l’entrée au pays, l’immigration etc etc…..
Ensuite on essaye d’organiser la sortie de trifon …………..
Surprise ! Au chantier, il n’y a aucune fourniture, donc a nous de trouver la peinture, l’anode, les divers pièces pour le safran…..ils ont seulement des brosses et de l’huile de coude !mais super gentil.
*Pour l’anode je téléphone vite en France, direct à la maison mère, France Hélice, et en 30 minutes, grâce à l’aide d’une charmante dame, une anode est expédie à panama par DHL, délai «3jours. »
*Pour l’agent qui doit organiser la traversé ……..APRES TROIS JOURS , pas encore vu ! Et pour alourdir la note il envoie un officiel pour mesurer le bateau ….QUI doit être dans l’eau,(le bateau, pas l’officiel) donc on mesure d’abord le bateau (des fois qu’il aurait pris qq cm, on ne sait jamais avec l’alu…..) et ensuite on fixe une date pour la traversé….(le temps depend de la hauteur de la liasse……..et oui….. !)

Mais on a déjà vu des RDV annulé 3h avant le départ !Et comme en ce moment trifon est sur cale pour réparation, on doit attendre sa mise à l’eau pour réserver Monsieur l’officiel avec son Mètre. 
*La peinture, Alléluia, elle est arrive cette après midi après 10 coups de fil et X email…… (on a eu de la chance car un bateau attend sa peinture pour la sous marine depuis des semaines, ) peut être que l’accent français à un peu de charme … et ! Qui sait !
* la sortie de l’eau devait être faite mardi ? RIEN NE SE PASSE, on nous a bien prévenue qu’il ne fallait pas quitter le bateau car si il le chef de chantier passe et voie personne, il va s’occuper d’un autre bateau. Bref rien mardi. Mercredi, on fait le guet et vers midi Carl voit un grutage s’effectuer ; de suite il court au chantier en disant que nous sommes prêt et qu’on arrive…..il ne laisse pas le temps au gars de réagir et nous voila devant la fosse PRET. Mais il est déjà 13 h…. ah manana, ça discute, ça regarde trifon, alors que cinq mn avant ils ont sorti un cigale 16 (identique à trifon) ; tout cela prend du temps et finalement à 15 h ils décident de sortir le bateau que len demain matin car c’est assez complexe ! ils ont quand même passé les sangles sous la coque et nous passons la nuit, 5 cm au-dessus de l’eau.( AH oui ici tout s’arrête à 15H30.)

Jeudi 17 MARS  18H, nous sommes dans les airs, trifon est sur cale et la coque est propre. Le safran a besoin d’être limé. Le choc est à peine visible…………… VIVE l’ALU ! pendant la nuit, le vent souffle très fort et j’ai peur que le bateau tombe. Mais je suis entrain de vous écrit et le bateau était bien calé. Enfin, ce matin, qq personnes sont venus voir si tout allé bien. Ils ont pensé à nous pendant la nuit !!!!!!
Et miracle à shelterbay marina , ce jour, vers 11h, trifon était entrain de revêtir une belle robe noire ! L’après midi, la deuxième couche et mardi, en principe on met le bateau à l’eau. Ah le miracle du billet vert…Tjrs d’actualité. Quand je voie le nombre de semaines que certains bateaux attendent pour pouvoir traverser, c’est révoltant.

Il y a dans la marina un grand nombre de bateaux qui ne font pas la traversé. Ils viennent mettre leur bateau au sec (sur cale) pour 6 mois. Ensuite, ils reviennent pour naviguer 6 mois entre Colombie et Mexique .Très peu font la traversé car le retour (si on est au Galápagos ou marquises) vers les caraïbes est très dur à cause des vents contraires.
Dimanche Carl va embarquer sur un bateau pour faire le 5eme bonhomme. La traversé dure 24h. Ainsi il aura un aperçu des manœuvres à faire. George de son coté va aussi embarquer sur un autre bateau. Ils sont très excités. J’espère qu’ils auront le temps de faire qq photos !
Magali, de son coté, entre les livres et le clavier, prépare gâteaux et pain-perdu pour les ouvriers du chantier (peut être est ce aussi cela le miracle panaméen !)
J’ai passé la matinée à la laverie et beaucoup de temps à discuter entre deux lessives. Deux français basés en nouvelles Calédonie, reviennent de la route du rhum, faite sur un first 40. Un des bateaux s’appelle « nouvelle Calédonie ». 

Ils m’apprennent qu’ hier, un crocodile avait son museau touchant leur bateau !et oui dans la marina, il y a une famille croco qui y habite. C’est vrai qu’autour c’est la foret amazonien. Le soir, a qq pas du bateau, on entend les singes hurleurs et hier, un petit Boa ( 1.5m ) a été trouve dans le chantier !Jusque là, ça va …..Je redoute la rencontre avec les Grosses araignées !

Le nuage radioactif fait un peu de souci à Carl. Il suit l’évolution avec la météo et une chose est sur, il ne prendra pas le risque de nous exposer au nuage ( j’ai déjà eu le mien il y a 25 ans !)
Je vous dis à très bientôt en espérant vous donner des nouvelles de l’autre coté rapidement.

Mireille et trifon team

Curaçao to Portobello Panama


Nous avons quitté curaçao le jeudi 3 mars pour voguer vers les San Blass Enfin une fenêtre météo pour partir. Il faut dire que cela faisait deux mois que nous étions en attente. ! le soleil était bien au rendez vous ainsi qu’une agréable brise .Les moniteurs du centre de plongé nous ont salué et ce fut la dernière image que j’emporte de le marina avec en toile de fond une dame canadienne que nous avons rencontré la vieille sur le ponton et qui était tombé en admiration devant Trifon. Et ce matin elle courait sur la plage pour nous saluer et prendre des photos de Trifon. On regrette de quitter la marina, la tranquillité du lieu, la gentillesse d’Adam, Karen ; Yelle, zack et tous ceux qui j’oublie certainement mais n’en reste pas moins dans nos bons souvenirs.

La 1ère journée de navigation c’est bien passé. On reprenait nos marques après, 1 mois passé à terre entre l’Australie et l’Amérique. Le temps était comme j’aime, c'est-à-dire, du vent et une mer assez plate (pour la région) ! le 2 eme jour, Trifon faisait des pointes de 8 à 9 ND, Carl, comme a son habitude, prit la météo à l’aide de l’iridium et il nous annonça une traversé tranquille. Yes !
Donc on s’installe, livres et réserve de bonbons à porté de mains ainsi que la fameux crème anti coup de soleil ramené d’Australie.je prend le quart du soir avec Carl et Magali et George font équipe pour la relève. Qui est George ?
George est un ami anglais de Carl que nous avons rencontré à Las Palmas. Il embarquait sur un first 50 pour la traversé de l’atlantique et prenait une année sabbatique après la fac .Devant mon insistance répété de prendre un équipier pour équilibré l’équipage, et de la disponibilité de George pour les cinq mois à venir, nous avons décidé de le contacté et la veille de notre départ il est arrivé à Curaçao pour embarquer sur Trifon. . Pendant les trois semaines passées à préparer Trifon pour la traversé à Las Palmas, nous avons eu le temps de faire connaissance et c’est sans appréhension que nous l’avons accueilli.

Ce premier soir , sous un ciel etoilé, trifon file a 9 nd. On est a 13N58 ET 72W32. ROUTE 285°
La traverse curaçao –panama est réputé pour être l’une des cinq plus dangereux au monde, tant par une météo capricieuse, qu’une mer ayant une forte houle de 5 mètres à plus et surtout au large de la Colombie, quelques pirates qui sont prêts à vous tuer (voir incident il y a 6 mois) pour quelques billets.
Donc devant tous ses paramètres, ( il était important que Carl soit au mieux de sa forme et non fatigué par de longues heures de veille,) un équipage de 4 personnes était un bon équilibre.
Le soir du 2 eme jour, avec Carl, on prend le quart de minuit. On réduit la voile (ma phrase préférée « et si on prenait un ris » car le vent augmente nous faisant surfer sur les vagues qui frappent de plus en plus fort la coque de Trifon .

J’ai arrêté de dire « ça gite «  bon il m’a fallu quelques miles………
REVENONS A MES CHERES VAGUES
Elles arrivent par derrière et sur le coté faisant rouler le bateau de 35°. Elles sont monstrueusement énormes. La nuit on les attend rouler et on reste aux aguets, car on ne sait jamais si elles vont mourir sur l’étrave de trifon, ou bien se glisser sous le bateau ou alors s’étioler du sommet …… Vers minuit, alors que nous faisons des pointes de 9,5 ND, deux choc secoues Trifon . On pense à un gros tronc d’arbre ou un container, enfin un très gros objet. De suite Carl saute dans le carre pour voir si on n’a pas une voie d’eau. Ok les cales sont sèches. Le bruit a réveillé George et avec Carl ils vérifient les points sensibles du bateau. Il s’avère que seule la barre à roue à souffert du choc. Elle est très dure et fait un bruit de friction. On est à environ 500 miles de Panama et 300 miles des cotes de la Colombie. Je peux dire que les 5 jours restant étaient très long. Je ne comptais pas les heures mais les minutes car j’avais peur que le safran tombe et impossible de plonger pour vérifier l’état de la coque : la mer étant trop mauvaise. Le vent a continué à augmenter nous obligeant à prendre un autre ris. J’étais un peu en colère car cette traversé devait être COOL d’après la météo mais on ne peut jamais rien prévoir en mer. La journée c’est déroulé entre les siestes, la préparation des repas l’oreille tendue vers la roue et les prises de ris (on agrandit la grande voile ou on la réduit)

Le troisième soir, la fin du premier quart approche, quand Carl décide de prendre un second ris dans la grande voile, les squalls( gros nuage de pluie avec bq de vent qui ressemble à un petit ouragan) nous poursuivaient avec leur terrible ombre, effaçant les étoiles et vous donnant la chair de poule car vous refusez au début de l’admettre mais ils déverseront sur vous, toute l’eau douce qu’ils contiennent et prendront un malin plaisir à déchirer vos voiles encore tendues. Donc on suit sur le radar la formation de ces squales et essayons de les éviter au mieux. Quand ils approchent on a à peine le temps de descendre les voiles qu’une averse vous frappe avec violence. La manœuvre est délicate et un empannage projette George de l’autre cote du cockpit. Heureusement qu’il était attaché, nous le sommes tous avec gilet, Je n’ose imagine si il était passé par-dessus bord ! Grosse frayeur pour nous. Ensuite Carl a louvoyé pour éviter le maximum de squalls. Quand la relève arrive, c’est comme une masse que je m’écroule sur la couchette et il me semble n’avoir dormi que quelque minute quand Magali me réveille avec une bonne tasse de café et son sourire magique. Allez on re enfile les cirés et au boulot. Le baromètre a chuté de 1014 à 1000 en 2H . Vite re point avec la météo et on s’aperçoit que la dépression s’est déplacé. Changement de cap, il faut aller plus à l’ouest, naviguer avec 3ris, foc et moteur. EN AVANT TOUTE ET F…… CETTE METEO ;

Donc nous sommes bien loin des cotes, avec un safran qui joue les castagnettes, une tempête qui nous colle ( et je ne vais pas vous dire ou…) ah j’allais oublier, l’écran du copick est out (trop d’eau) maintenant il faut descendre dans le carré pour surveiller le radar… et vogue la galère
Une bonne chose pour l’instant, très peu de bateaux à l’horizon (( et ils sont pas fou !) on a peine a imaginer à nous voir que nous sommes entrain de naviguer sur la mer des caraïbes. On est habillé comme une sortie au mois de décembre en méditerranée. Je peux dire qu’on amorti nos vestes de quart « hauturières » et salopettes.

Mardi 8 mars, on est a 99 MILES environ de panama, route 188° 10N35 ET 78W32 .
Hier soir on était tjrs en position de fuite devant une grosse tempete. Pari gagné, aujourd’hui,, elle est derrière nous. Le vent a faibli mais la houle persiste, on a un vent arrière donc GV grande ouverte, foc tangonné ……. parfois la bôme touche l’eau, (j’ai oublié de cocher la case : pas de vagues).aujourd’hui on peu mangé un vrai repas : couscous garbit. ! ! ! ! !
Comme le port de shelterbay marina est complet, nous allons jeter l’ancre à portobelo, à quelques  à miles de colon. Ensuite aventure nous voila……..
Attention, aventure aventure, mais pas n’importe laquelle, ’Aventure administrative….. Et oui, ici, ils ont été contaminés par les bureaucrates français. (il n’y a pas d’autre explication) !entre papier de douane, d’immigration, de port (pourtant nous sommes dans une baie !)D’agent pour traverser le canal, de réservation pour le port shelterbay, du chantier naval,
Une agréable surprise nous attend. La baie est magnifique, grande, quelques voiliers éparpiller, une eau claire et chaude. Sans hésité, avec Magali, à peine l’ancre jetait , nous sautons dans l’eau . AH ! cela fait du bien ! et le top du top, un chanteur nous pousse la chansonnette à quelques dizaine de mètres de trifon. Donc au son des Beatles, nous barbotons autour de trifon.
Le soir venu nous invitons notre voisin, le chanteur et sa guitar. On passe une très bonne soirée. Gerald est new zélandais, la trentaine frisant la quarantaine, ancien ingénieure pétrolier qui vient d’acheter un voilier à Colon et cherche un équipier pour naviguer le long des cotes mexicaines. On a beaucoup rit et chanter. En fait , c’est aussi un chanteur professionnel .je peux le comparer à Bob Dylan . Magali était aux anges quand il a chanté du Paolo Nutini.

Comme Gerald est dans les parages depuis qq mois il nous a donné les tuyaux nécessaires pour gagner du temps avec l’administration panaméen et surtout le non du bar ou tous les navigateurs se donnent rendez vous. Capt Jack .C est plus qu’un bar, c’est la maison dont on a besoin pour se reposer qq heures ou jours. L’endroit , qui est la maison du capitaine, fait office de bar, resto, cyber café, laverie, salon de télé, salon de the, canapé pour dormir(confortable d’après Magali)agent de transport et recrutement pour marins, brochante….. ET j’en oublie certainement.

Le lendemain matin, on a pu faire l’Administration et visiter le village de portobelo ou se trouve une église abritant « le christ noir » qui attire des milliers de gens .Le village est pauvre, sale et laissé à l’abandon. Dommage car c’est un petit coin de paradis.
Sur la place du village explose les KUNAS. Indiens de l’ile de San Blass.
Ceux sont les femmes Kunas qui viennent vendre leurs œuvres : les Molas  qui sont des carres de tissus brodés. Elles utilisent la technique du pochoir mais avec du tissu et du fil. Le travail est remarquable. J’aurai aimé avoir plus de temps pour essayer d’apprendre leur technique. Elles sont difficiles à approcher. Elles se méfient des touristes. ON ne peut les prendre en photos à moins de donner qq dollars. J’ai quand même « discuté » avec une brodeuse qui était fière de me montrer son travail «  Ce peuple est fier, il a des règles très stricte et l’une d’elle est qu’elle interdit tout mariage mixte. Si vous pouvez aller sur internet pour apprendre plus sur ce peuple………………
On est reste 4 jours dans la bay. Magali a nagé, nagé, nagé………….. frotter le teck avec George et ouvert qq livres. Le soir, un couple de dauphins venait chasser autour du bateau. Le soleil qui se couche, les dauphins en contre jour , l’eau qui scintille, Gerald qui chante: image de panama.
Lundi 14 depart pour shelter bay marina.

Au revoir
Mireille

Histoire d Australie par Magali


Les plans sont toujours organises avec une évidence démontré : être modifier en cours de route.
Le plan A, l’original était de continuer notre route en traversant le célèbre canal de Panama en faisant une petite halte dans les Antilles Néerlandaises sur la fabuleuse ile de Curaçao en prenant soin de remplir nos réservoirs de fuel avant de repartir à l’ aventure. Les plans sont dépendants de plusieurs facteurs dont le plus représenté s’ avère etre la météo. Une habitude qui s’ installe chez les navigateurs quittant leur quotidien pour un an de voyage, à la recherche de la WIFI pour regarder la météo ! Au bout de deux longues semaines d’ attentes, remplies par des nombreuses sorties sur les plages sauvages du nord de l’ ile ainsi que les cours de plongée PADI me permettant d’ accéder au niveau Advanced Open Water, on décida de réécrire le plan original, : d’ agir au lieu d attendre une météo plus favorable !

Le Plan B fut baptisé : découverte de l’Australie en utilisant les voies aériennes pour le mois de Février. La course aux billets d’ avion, : chercher de ‘l’ aide par les agences de voyages sur l’ ile c’est avéré une belle utopie, à la limite de leur expliquer les astuces de leur travail, on opta pour le Home made. On se divisa les réservations entre les billets d’avion hôtels, les voitures à louer et les visa électroniques à obtenir sinon on ne pouvait arriver sur le sol australien ou Américain. Une semaine plus tard, la dernière du mois de janvier, nos valises étaient de nouveau sur le ponton, attendant avec impatience une nouvelle destination.

Le 28 janvier, après avoir enduré les 14 h de vols en additionnant les 6 h entre Miami et L-A, on respira l’ air brumeux du matin à Sydney, on était enfin aux pays des kangourous !
Notre découverte de L’ Australie se partager entre : notre road trip allant de Sydney à Brisbane avec une voiture loué, durant une semaine et 1000 km pour contempler les trésors des villages isolés et des plages restées naturelles de toutes empreintes humaines ; arriver à Brisbane pour rattraper le temps perdu avec des amis d’ université de mon père vivant en Australie depuis 25 ans ; puis prendre l’ avion cette fois ci et s’ émerveiller à Cairns devant la grande barrière de Corail. L’ avion à Sydney devait nous ramener à la fin de février en Amérique afin d essayer de comprendre la culture américaine en visitant les parcs d’ attractions du monde de Disney pendant une semaine.

Confortablement installé dans la Ford focus, les eucalyptus défilaient avec des passages éclairs de panneaux de signalisations , en forme de losange, totalement jaune et nous avertissant d’éventuel passages de kangourous, koalas, crocodiles traversant les routes. Sur la Pacific Highway , le paysage se modifie en fonction de l’ altitude, du désertique aride, on traverse les montagnes nous rappelant la Savoie avec ces plaines verdoyantes et ces grands sapins chatouillant les nuages. Lorsqu’ un endroit attirait notre curiosité, on trouvait un motel et passait la nuit, se baladant sur les littoraux au milieu d australiens très relax, leur phrase favorite après vous avoir salué « No Worries Man ». (pas de souci homme )Newcastle était un ancien port industriel ayant une forte influence sur l’économie du pays mais maintenant il subit une douce reconversion au tourisme balnéaire. N’ importe ou, sur n’importe qu’elle plage australienne, vous trouverez des taches colorés dans l’eau indiquant des surfeurs. Les vagues sont toujours présentes allant bien sur avec le nombre croissant de Surfers. On mangea sur l’avenue principale donnant sur l’ océan Pacifique, en prenant soin d observer les groupes de jeunes fêtant la fin de leur été, ou un anniversaire ; les filles subissaient la mode des robes très courtes même si elles ne disposaient pas d’une silhouette adéquate, le plus amusant se retrouvait dans leur façon de marcher. En effet, pour un samedi soir, les talons n’étaient pas laissés au placard, malheureusement, il n’y avait que des pavés en guise de trottoir, mais leur manque d’entrainement illustrée par une démarque chaloupé et peu glamour anima notre soirée ; on en déduisit que les occasions de sortir se faisaient rare au vu du nombre de magasins de mariages présents dans une seule rue, elles devaient toutes avoir la pression de trouver le parfait future mari avant de retourner dans la campagne.

Un autre décor plus calme mais tout aussi idyllique : Port Macquaries, un peu plus au nord, protégé par une épaisses couches de rochers qui furent customirisé pour des occasions bien précises, par la population locale, laissant libre court à leur imagination. Résultat magnifique, entre humours et demande en mariage, la monotonie de nos digues en France devraentt suivre la même option. On profita de la fraicheur de Wimgham, dans le motel du Golf club, en marchant dans la rain forest à la recherche de la cascade. Les écoliers ont reprit le chemin de l école, les restaurent se vident et les vendeurs se plaignent de la mauvaise publicité infligée à toute la coté pacifique après les Inondations, les magasines se sont vendus plus facilement mais on instauré les doutes de futures voyageurs en Australie. Les panneaux de soldes décorent les boutiques ravissant les accros au shopping. Nous tombâmes sous le charme de Yamba, confortablement installé dans le surf motel, on apprit à surfer au milieu des dauphins avec un ancien champion ‘Jérémy’, le cadre et les sensations après avoir réussit à dompter l’équilibre sur votre planche, ’était juste fabuleux. On accélère les arrivés sur les plages légèrement catastrophiques mais de nombreux fous rire par la suite.

Finalement, Brisbane fut lisible sur les panneaux de l’autoroute. Chez nos amis pour quelques jours, le temps passa incroyable vite entre le samedi sur une ile extérieure à Brisbane, puis un dimanche rythmé par la visite d un hôpital de koala qui sont victimes de klamédias visible par des conjonctivites et la sublime nuit dans le domaine forestier de O’ Reilly. Au programme nourrir les King’s parrots, se balader entre les arbres sur des ponts dansant au gré de nos sauts enfantins et se relaxer dans le jacuzzi face à la vue panoramique de la vallée d’eucalyptus. Une petite expédition avec un guide pour s’ émerveiller devant la flore, déguster du thé à l’eucalyptus en n’oubliant pas les petits pains grilles ,sur un feu de camp, légèrement décorés de sirop d’érables : comme les vrais Bushmans !

La pluie nous accueilli à Cairns, région plus humide dans le nord de l’australie. L’impatience de découvrir les fonds marins fut récompensée le 11 février en embarquant sur le bateau de TAKA Dive. Un équipage de 11 plongeurs divisé en guide, photographes, chef de cuisine et capitaine de ce 20 metres, les cabines étaient spacieuses et on trouva le salon étrangement grand en comparaison à celui de Trifon, des Sud Africains participant à leur première vacances de jeunes couple, un hollandais, un finlandaise, une ancienne allemande de L’Est nostalgique de ses camarades ainsi que des australiens en retraites composèrent le reste de l’équipage. 4 plong2es par jours, on ne pouvait se concentrer sur autre chose que d4 avaler quelques féculents, se réchauffer avec un thé avant de respirer de nouveau à travers notre détendeur. Les coraux n avaient pas subit la fureur du cyclone Yazi, classé en catégorie 5 et soufflant de nombreuses maisons ainsi que DES champs de cannes a sucre et bananiers. On a nourrit les Cod géant, symbole de Lézard Island, rencontre magique avec un requin baleine pendant nos paliers de décompressions et s’ amuser à retrouver parmi cette explosion de couleurs les terribles nudibranches aussi vénéneux que les grenouilles dans les forets d Amazonie. C’ est un autre monde qui s’offre à nous, en 4 D désormais, le sol à de la profondeur et les débutants ne savaient généralement pas ou regarder. On devient des spectateurs de ce monde colorés, orchestrés par les grignotements des poissions perroquets, des attaques de masque par les papas poissons clowns si vous vous approchez trop prés de leur anémone, les siestes de requins nurses sur le sol et les rencontres insolites comme avec la tortue désirant des câlins sur sa carapace. Les plus beaux souvenirs de plongées resteront sur la grande barrière de corail, maintenant il nous reste nos photos et vidéo de cette vie aquatique si diversifié vivant en harmonie.
Retour à Sydney pour profiter de la culture d’ une capitale avant de rejoindre L’ Amérique, une nuit à l’ opéra de Sydney avec Madame Butherfly( sans sous titre) !. Que choisir de garder en mémoire, les jeux de lumières accentuant l’ambiance rythmée par l’orchestre, les costumes et expressions des acteurs-chanteurs si brillant ou le suspense de la fin de la pièce ? l’ observatoire de sydney nous offrir des explicationsà diverses questions sur le trou noir et films en 3 D’ravissant notre curiosité pour le monde céleste. Il étant maintenant tant de regagner l’aéroport afin de traverser le pacifique pour rejoindre les états Unis.