Nous sommes le
28 avril et demain nous partons pour les marquises.
On se prépare à un mois de mer !
Mais avant cela, laissez-moi vous parler des
galapagos, ou plutôt de l’ile san cristobal….
Carl a amarre
à wreck bay dans l’ile de san
cristobal. Il n’y a que quelques voiliers ici. En effet cette ile n’est pas
touristique. Les gens préfèrent allez sur l’ile de santa Cruz et Isabella.
Depuis quelques années, les voiliers
peuvent s’arrêter ici pour faire toutes l’administration. Il faut savoir que
les navigateurs ou autres touristes ne peuvent rester sur les Galápagos que 21 jours .
Le séjour
est contrôlé. Les autorités veulent préserver l’ile de tout abus
.Lorsque nous arrivons dans la baie, et après avoir jeté l’ancre, surviens un
ballet de « barque taxi » avec à leur bord des agents. Ces personnes
proposent leur service pour les démarches administratives. Carl avait depuis
panama organisait les « autografés » nécessaires avec l’agent
Bolivar .Donc, il arrive avec un militaire, un policier, un officiel de la
quarantaine. Le bateau est inspecté et une mangue est saisie. On m’explique
qu’elle est trop mur et risque d’avoir des bêtes. Ils veulent préserver l’ile
de toutes nouvelles espèces animal et végétal. Les frais pour rester sont
élevés mais,quel autre choix ! Je
suis restée sur le bateau avec George pendant que Carl et Magali sont partis à,
la découverte de l’ile. A leur retour ils avaient les yeux brillants
d’étonnement. Il n’y a pas de port seulement une grande jété,sur laquelle
sommeil de nombreuses otaries. Sur le trottoir longeant la mer, le même
spectacle s’offre. des otaries à droite, à gauche, sur les bancs au milieu des
jardins bref elles ont pris possession
du front de mer. Les quelques touristes présents les mitrailles avec leurs
appareils photos et c’est avec amusement que l’on voit ces grosses bébêtes
prendre la pose. Magali m’explique tous cela et j’ai hâte d’aller voir ce zoo
sans barrière.
Armé de masques et tuba nous plongeons avec
Magali sous le bateau pour constaté que la coque de trifon est déjà colonisé
par une multitude de poissons de toutes tailles.Eux non plus non pas peur de
l’humain !
Le soir, on appelle par radio, un water
taxi . C’est des barques à moteur qui font office de navette entre le
bateau et la ville moyennant 50 c par personne.
Pourquoi ne pas prendre notre annexe !
Nos chères amies les otaries les adorent. Des
qu’elles le peuvent elles sautent dedans pour un long somme. Imaginé au retour
l’etat de votre zodiac et l’odeur.le système des taxi fonctionne très bien et ainsi
on est en contact avec la population .
nombreux sont des travailleurs qui habitent sur des bateaux moteurs. Soit pour
les garder (des otaries) soit pour les restaurer.
Le premier soir, on decide d’allé dans un
restaurant pour manger la specialité local. C’est une soupe (cerviche)froide de
pouple , calamars et divers poissons baignant dans un jeu de ciron de cerfeuil.
Elle est servi avec un plat de pop corn. C’’est tres bon, frais et gouteux….
Mais il fait avoir un bon estomac !
Tres peu de gens parlent anglais. Souvent on
se retrouve dans de comiques situations. Nous sommes devenues experte dans le
mime. La ville ou grand village est tres propre. Les rues sont grandes avec
très peu de circulations, tellement peu que l’on marche au milieu de la route
sans souci ,les boutiques sont petites peu d’objet mais le bio est bien
représenté. On retrouve quantité de
vieux métier. Les ateliers font partis de la maison d’habitation et on voit
ainsi en se promenant dans les rues, le barbier avec son unique fauteuil en
cuir et ses vieux ciseaux (d’ailleur, carl a refusé d’aller se faire faire la
barbe , dommage j’aurai eu une belle photo, mais gagné un mari balafré…….)
le boulanger qui nous a fait des super boules de coco pour la traversé,quantité
de petites epiceries qui vendent les produits de la ferme et ceux arrivés de
l’equateur par bateau. Une fois par semaine, un cargo jete l’ancre dans la baie
et on assite à un ballet de barges qui débarquent les marchandises. En principe
, c’est le vendredi et ainsi le samedi , au marché , on a des légumes et des
fruits. Pour reduire l’impact carbone, le gouvernement encourage les payasans à
cultiver bio et vendre les produits au marché du samedi. On s’est ainsi regalé
de bananes, d’ananas, de mangues, d’œufs, de pommes de terre, carottes haricots
et autres legumes inconnus chez nous. Ils produisent aussi un café bio . et oui
la mode est au BIO, même ici !
Pour faire son marché, on achète ce que l’on
trouve et on fait avec….
La farine fut prise chez le boulanger,
directement de sa réserve … (car on doit faire son pain sur le bateau). On
a fait l’impasse sur la viande (au vu de la bougerie) misant sur la pèche (qui
fut miraculeuse) et sur les bocaux fait à menton.il y a aussi des lavandières
qui lavent et sèchent le linge pour 1$ le kg. On a trouve un gentil monsieur
qui s’est ainsi occupé de notre lessive pendant les deux semaines.je me suis
rendu compte que nombre de gens de la ville donnaient ainsi son linge à laver.
Trop cher de faire venir une machine à laver d’Amérique !
Magali voulait aller au cinéma mais il n’y en
a pas, seulement des vidéos à la vente ou en locations.
On a trouvé notre cantine qui est un jardin
dans une maison ou le propriétaire fait
un énorme BBQ pour trois sous. Le premier soir, on a commandé pour trois (étant
quatre….) et pour vous donner une idée des portions, on avait trois demi
poulet, trois énorme tranches de gigots, trois filet de bœufs, et 9 saucisses
plus un plat de riz et haricots (un délice ) une salade et une pomme de terre
en robe de chambre……………ON A OSSE DEMANDE
UN DOGYBAG et on a eu de la viande pour deux jours….
Apres quelques jours, on a l’impression de
connaitre tout le monde.je retrouve l’atmosphère de la rue longue à menton. Le
soir, les gens sortent de leurs maison et installe devant leur pas de porte un
BBQ, une table et des chaises. Ça discute avec les passants, ça offre une
brochette, ça passe tranquillement la soirée en famille :La douceur de
vivre des Galápagos. Les maisons, certaines assez pauvres, ont pour porte et fenêtres
qu’un simple rideau de tissu. La plupart du temps les portes sont grandes
ouvertes. Les enfants sont adorables. Ici il y a plusieurs écoles et ils
portent le costume comme les anglais. après l’ecole la plupart court à la plage
et nage au milieu des otaries, iguanes, pélican et autres bestioles.
Les jours suivant, nous essayons de visiter
l’ile. il faut pour cela un guide.impossible de louer une voiture. George, le
guide qui nous est désigné, nous promène toute une journée dans l’ile. on
grimpe sur le volcan éteint pour assister au vol majestueux des frégates qui
viennent boire l’eau douce du lac, on va ensuite admirer les fameuses tortues des Galápagos . vers
midi il nous emmène dans un ranch pour manger. on se regale de fruits exotiques
de bananes pris sur le régime, de poulet grillé, bref tout était super bon,
même la sieste sur les hamacs. Ensuite visite des plages ou l’on peut surfer
sous le regard préhistorique des iguanes.
, on peut seulement aller que dans des
endroits définis afin de ne pas bousculer la faune de l’ile. en ce moment, il
essaie d’irradier la ronce (venue d’Europe) qui n’a pas de prédateur et qui
étouffe des espèces endemic, plante unique sur l’ile.
Magali
est souvent demandée pour être prise en photo. Elle adore allé parler avec les
gens du coin. Il y a aussi un nombre important de jeunes allemands et anglais
étudiants qui sont la pour faire du bénévolat pendant un an. Certains plantent
des arbres, d’autres donnent des cours d’anglais dans les écoles. Un peu de
jeunesse pour Magali !
Le soir ils se retrouvent en discothèque dansant la salsa avec les jeunes du village.
Comme vous l’avez compris, ici la vie s’écoule
paisiblement. On a du mal à partir. Une pièce de moteur ayant cassé, Carl décide de reculer la date de départ en espérant
recevoir à temps la pièce commandé en Equateur. Malheureusement, nous sommes en pleine fête de pâques et bq de
magasin sont fermés. Mon anniversaire étant le lundi, on décide de partir le
mardi sans la piece.je devrais seulement être près du moteur au moment ou Carl
veut passer une vitesse, pour la passer à la main. Retour à mes 20 ans ou
j’avais souvent les mains dans le moteur de ma 4L. …..
Magali est aux anges que l’on ait retardé le
départ, ainsi elle aura le temps de voir
ses copains canadiens qui doivent arriver le lundi.
Les otaries : elles méritent à elles
seuls tout un chapitre.
Des notre arrivé, deux otaries ont élus
domiciles sur la plage de trifon. Il est vrai qu’elles ont de la place. Quand
nous sommes revenus de la ville et que de loin on les a aperçus, on se
demandait comment on allait monter sur le bateau. Le water taxi a simplement
fait du bruit en tapant dans ses mains et elles ont plongées gracieusement dans
l’eau.
Le lendemain matin, nous sommes parties de
bonne heure laissant george seul sur le bateau. A notre retour, on a vu trifon
barricadé. George avait mit des défenses autour du cocpick car nos chères amies
les otaries ne se contentaient plus de la plage de trifon mais commençaient
aussi à investir le cocpick. Ok elles sont belles avec leurs yeux de biches et
leur museau de petit chien, mais un peu de privacy, que diable !
Le soir, un concert de cris ressemblant à des
gens soufrant d’indigestion nous a dans
un premier temps fait rire mais ensuite, les heures passant et ne pouvant
trouver le sommeil, je me suis décidée à les faire fuir du bateau. La raison de
ses cris était que monsieur voulait une madame pour la nuit sur trifon. Et
le même scenario se passait aussi sur les autres bateaux.une nuit aussi
mémorable fut une odeur horrible qui la aussi nous a empêchait de dormir. Au
petit matin, j’ai eu la surprise de voir quatre otaries sur trifon et elles avaient offert un souvenir laissant présagé que la pèche avait été
bonne……………….. Il m’a fallut une bonne heure pour tout nettoyer. et une fois la
place propre, une petite otarie a sauté sur trifon et est venue me renifler les
jambes. Ok c’est un animal sauvage donc on ne touche pas, mais je vous assure
qu’elles sont adorables surtout les bébés. Alors je me suis contenter de nager autour
du bateau et elle m’a suivi. Ensuite elle est remontée sur trifon pour une
sieste. Elles dorment beaucoup. On peut les comparer à des chiens. Les otaries
restent sur les bateaux car sous la coque viennent se cacher les poisons. Elles
ont sur place le gite et le couvert !
Quand une otarie prend un poison, elle joue
avec. Elle le lance en l’air le rattrape et ainsi de suite pendant de longues
minutes (pour le poison) puis l’avale.
En faisant cela, des bouts de poisons
flottent sur l’eau qui sont de suite gobés par les frégates (magnifiques
oiseaux qui jouent aux pique-assiette) On ne se lasse pas de ce spectacle
maritime et aériens.
.Au fil des jours, on avait nos habituées .A
notre approche, elles se glissaient majestueusement dans l’eau, nous laissaient
montées sur le bateau et ensuite reprenaient leur place. Un jour étant à
l’avant du bateau, une toute jeune otarie à réussi à aller jusqu’au escalier du
carré car elles sont curieuses. Le problème est qu’elles laissent aussi
beaucoup de poils. Dans la ville, elles investissent de nombreux endroit et on
les laisse faire. Des gens sont la en permanence pour nettoyer, les rues, ici,
plus propres que nos rues à menton ou Monaco …. Et oui !
Une journée a été dévolu à une sortie en mer
sur un bateau moteur pour aller visiter quelques baie et plongé au large,
autour d’un rocher : le kikarock.
Suer le bateau on a fait connaissance d’autre
navigateur et quelques recits de traversé sont ainsi été échangés. Nous avons
plongés deux fois autour du rocher. Au-dessus de nous volaient des bubby aux
pattes bleus et sous nous évoluaient, tortues requins raies et une multitude de
poissons de toutes beautés. Bien sur, nos amies les otaries sont venues aussi
nous voir !
Pour mon anniversaire, avec Magali, on s’est
offert une séance de massage. L’occasion aussi, à part débloqué nos muscles
d’échangé nos point de vue avec une autochtone.
Au mouillage, nous avons revu Stefanie et
Daniel avec leur enfant Primo. Ils naviguent depuis octobre et doivent être de
retour en septembre, à paris pour reprendre leur vie citadine. C’est tjes avec
plaisir que l’on s’échange les dernières nouvelles venus de France, les potins
bref une bouffée de civilisation ……………………..
Lors d’une de nos discussions à bâton rompus,
stefanie sur son bateau, Cayone, et moi dans l’eau, barbotant, nous avons
attendue un grand bruit. Aussitôt, je monte sur le bateau, stefanie met le
moteur en route pour se dégager des rochers ou son bateau venait de s’échouer….
Les hommes étaient en ville et Magali dormait sur trifon (à 20 m).
Pendant que j’étais à la barre, stefanie
remontait l’ancre et je vois ses gestes
exprimant la plus grande confusion : il n’y avait plus
d’ancre. !!!!!!! Autour de nous, quelques voilleux se sont aperçu que l’on
avait un sérieux problème. De suite, Regis, un suisse bien sympathique,
commence à plonger pour essayer de récupère l’ancre ………… aidé par Kevin ,
un australien. Pendant ce temps, je reste collé à la barre, faisant des ronds
dans la baie. Daniels, joint par téléphone par Stefanie arrive un peu plus
tard. L’ancre est retrouvé, remit à poste et Cayone remouille un peu plus loin.
C’était la chaine qui avait cassé. Heureusement que nous étions à bord car le bateau aurait pu être très endommagé par
les rochers. Une autre occasion, le soir venu, pour épiloguer autour d’un verre
et recevoir des éloges pour notre sang froid. L’entre aide excite bien entre
gens de mer.
On a aussi échangé quelques livres avec cayone . Magali se régale des discussions
littéraires qu’elle a avec Daniel. Leur gout sont à peut prêt identique. Quand
a regis il nous a fait la surprise de nous donné des revues français (ok elle
datent de 2010, mais on a beaucoup apprécier.)
Un autre grand événement quand nous sommes arrivé
, a été la connexion à internet et par conséquence, nous avons pu Voir Mila
,Noa,Laurence et Romann.
Comme elle est belle la petite Mila, comme ma
fille est sereine avec son petit bout dans les bras et comme on a rit devant
les sourires de Mila. Autour de nous, (nous étions dans un resto, café) les
gens ont partagés notre bonheur et j’ai eu droit aussi à des félicitations.
Comme vous pouvez lire, la vie à san cristobal
s’écoule lentement, paisiblement et vous comprenez qu’on a du mal à lever
l’ancre.
Le départ
à été repoussé au mardi 26 avril
afin que magali puisse voir ses copains arrivé le matin et ensuite rerepoussé
car Carl a eu une intoxication alimentaire (2 jours de lit !) donc départ
pour les marquises le vendredi 28 avril
………….
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