lundi 1 août 2011

Suite des Galapagos


Nous sommes le  28 avril et demain nous partons pour les marquises.
On se prépare à un mois de mer !
Mais avant cela, laissez-moi vous parler des galapagos, ou plutôt de l’ile san cristobal….
Carl a amarre  à  wreck bay dans l’ile de san cristobal. Il n’y a que quelques voiliers ici. En effet cette ile n’est pas touristique. Les gens préfèrent allez sur l’ile de santa Cruz et Isabella. Depuis  quelques années, les voiliers peuvent s’arrêter ici pour faire toutes l’administration. Il faut savoir que les navigateurs ou autres touristes ne peuvent rester sur les Galápagos  que 21 jours .
Le séjour  est contrôlé. Les autorités veulent préserver l’ile de tout abus .Lorsque nous arrivons dans la baie, et après avoir jeté l’ancre, surviens un ballet de « barque taxi » avec à leur bord des agents. Ces personnes proposent leur service pour les démarches administratives. Carl avait depuis panama organisait les « autografés » nécessaires avec l’agent Bolivar .Donc, il arrive avec un militaire, un policier, un officiel de la quarantaine. Le bateau est inspecté et une mangue est saisie. On m’explique qu’elle est trop mur et risque d’avoir des bêtes. Ils veulent préserver l’ile de toutes nouvelles espèces animal et végétal. Les frais pour rester sont élevés mais,quel autre choix !  Je suis restée sur le bateau avec George pendant que Carl et Magali sont partis à, la découverte de l’ile. A leur retour ils avaient les yeux brillants d’étonnement. Il n’y a pas de port seulement une grande jété,sur laquelle sommeil de nombreuses otaries. Sur le trottoir longeant la mer, le même spectacle s’offre. des otaries à droite, à gauche, sur les bancs au milieu des jardins  bref elles ont pris possession du front de mer. Les quelques touristes présents les mitrailles avec leurs appareils photos et c’est avec amusement que l’on voit ces grosses bébêtes prendre la pose. Magali m’explique tous cela et j’ai hâte d’aller voir ce zoo sans barrière.
Armé de masques et tuba nous plongeons avec Magali sous le bateau pour constaté que la coque de trifon est déjà colonisé par une multitude de poissons de toutes tailles.Eux non plus non pas peur de l’humain !
Le soir, on appelle par radio, un water taxi . C’est des barques à moteur qui font office de navette entre le bateau et la ville moyennant 50 c par personne.
 Pourquoi ne pas prendre notre annexe !
Nos chères amies les otaries les adorent. Des qu’elles le peuvent elles sautent dedans pour un long somme. Imaginé au retour l’etat de votre zodiac et l’odeur.le système des taxi fonctionne très bien et ainsi on est en   contact avec la population . nombreux sont des travailleurs qui habitent sur des bateaux moteurs. Soit pour les garder (des otaries) soit pour les restaurer.
Le premier soir, on decide d’allé dans un restaurant pour manger la specialité local. C’est une soupe (cerviche)froide de pouple , calamars et divers poissons baignant dans un jeu de ciron de cerfeuil. Elle est servi avec un plat de pop corn. C’’est tres bon, frais et gouteux…. Mais il fait avoir un bon estomac !
Tres peu de gens parlent anglais. Souvent on se retrouve dans de comiques situations. Nous sommes devenues experte dans le mime. La ville ou grand village est tres propre. Les rues sont grandes avec très peu de circulations, tellement peu que l’on marche au milieu de la route sans souci ,les boutiques sont petites peu d’objet mais le bio est bien représenté.  On retrouve quantité de vieux métier. Les ateliers font partis de la maison d’habitation et on voit ainsi en se promenant dans les rues, le barbier avec son unique fauteuil en cuir et ses vieux ciseaux (d’ailleur, carl a refusé d’aller se faire faire la barbe , dommage j’aurai eu une belle photo, mais gagné un mari balafré…….) le boulanger qui nous a fait des super boules de coco pour la traversé,quantité de petites epiceries qui vendent les produits de la ferme et ceux arrivés de l’equateur par bateau. Une fois par semaine, un cargo jete l’ancre dans la baie et on assite à un ballet de barges qui débarquent les marchandises. En principe , c’est le vendredi et ainsi le samedi , au marché , on a des légumes et des fruits. Pour reduire l’impact carbone, le gouvernement encourage les payasans à cultiver bio et vendre les produits au marché du samedi. On s’est ainsi regalé de bananes, d’ananas, de mangues, d’œufs, de pommes de terre, carottes haricots et autres legumes inconnus chez nous. Ils produisent aussi un café bio . et oui la mode est au BIO, même ici !
Pour faire son marché, on achète ce que l’on trouve et on fait avec….
La farine fut prise chez le boulanger, directement de sa réserve … (car on doit faire son pain sur le bateau). On a fait l’impasse sur la viande (au vu de la bougerie) misant sur la pèche (qui fut miraculeuse) et sur les bocaux fait à menton.il y a aussi des lavandières qui lavent et sèchent le linge pour 1$ le kg. On a trouve un gentil monsieur qui s’est ainsi occupé de notre lessive pendant les deux semaines.je me suis rendu compte que nombre de gens de la ville donnaient ainsi son linge à laver. Trop cher de faire venir une machine à laver d’Amérique !
Magali voulait aller au cinéma mais il n’y en a pas, seulement  des vidéos  à la vente ou en locations.
On a trouvé notre cantine qui est un jardin dans une maison  ou le propriétaire fait un énorme BBQ pour trois sous. Le premier soir, on a commandé pour trois (étant quatre….) et pour vous donner une idée des portions, on avait trois demi poulet, trois énorme tranches de gigots, trois filet de bœufs, et 9 saucisses plus un plat de riz et haricots (un délice ) une salade et une pomme de terre en robe de chambre……………ON  A OSSE DEMANDE UN DOGYBAG et on a eu de la viande pour deux jours….
Apres quelques jours, on a l’impression de connaitre tout le monde.je retrouve l’atmosphère de la rue longue à menton. Le soir, les gens sortent de leurs maison et installe devant leur pas de porte un BBQ, une table et des chaises. Ça discute avec les passants, ça offre une brochette, ça passe tranquillement la soirée en famille :La douceur de vivre des Galápagos. Les maisons, certaines assez pauvres, ont pour porte et fenêtres qu’un simple rideau de tissu. La plupart du temps les portes sont grandes ouvertes. Les enfants sont adorables. Ici il y a plusieurs écoles et ils portent le costume comme les anglais. après l’ecole la plupart court à la plage et nage au milieu des otaries, iguanes, pélican et autres bestioles.
Les jours suivant, nous essayons de visiter l’ile. il faut pour cela un guide.impossible de louer une voiture. George, le guide qui nous est désigné, nous promène toute une journée dans l’ile. on grimpe sur le volcan éteint pour assister au vol majestueux des frégates qui viennent boire l’eau douce du lac, on va ensuite admirer  les fameuses tortues des Galápagos . vers midi il nous emmène dans un ranch pour manger. on se regale de fruits exotiques de bananes pris sur le régime, de poulet grillé, bref tout était super bon, même la sieste sur les hamacs. Ensuite visite des plages ou l’on peut surfer sous le regard préhistorique des iguanes.
, on peut seulement aller que dans des endroits définis afin de ne pas bousculer la faune de l’ile. en ce moment, il essaie d’irradier la ronce (venue d’Europe) qui n’a pas de prédateur et qui étouffe des espèces endemic, plante unique sur l’ile.
  Magali est souvent demandée pour être prise en photo. Elle adore allé parler avec les gens du coin. Il y a aussi un nombre important de jeunes allemands et anglais étudiants qui sont la pour faire du bénévolat pendant un an. Certains plantent des arbres, d’autres donnent des cours d’anglais dans les écoles. Un peu de jeunesse pour Magali !
Le soir ils se retrouvent en discothèque  dansant la salsa  avec les jeunes du village.
Comme vous l’avez compris, ici la vie s’écoule paisiblement. On a du mal à partir. Une pièce de moteur ayant cassé, Carl  décide de reculer la date de départ en espérant recevoir à temps la pièce commandé en Equateur. Malheureusement, nous  sommes en pleine fête de pâques et bq de magasin sont fermés. Mon anniversaire étant le lundi, on décide de partir le mardi sans la piece.je devrais seulement être près du moteur au moment ou Carl veut passer une vitesse, pour la passer à la main. Retour à mes 20 ans ou j’avais souvent les mains dans le moteur de ma 4L. …..
Magali est aux anges que l’on ait retardé le départ, ainsi  elle aura le temps de voir ses copains canadiens qui doivent arriver le lundi.
Les otaries : elles méritent à elles seuls tout un chapitre.
Des notre arrivé, deux otaries ont élus domiciles sur la plage de trifon. Il est vrai qu’elles ont de la place. Quand nous sommes revenus de la ville et que de loin on les a aperçus, on se demandait comment on allait monter sur le bateau. Le water taxi a simplement fait du bruit en tapant dans ses mains et elles ont plongées gracieusement dans l’eau.
Le lendemain matin, nous sommes parties de bonne heure laissant george seul sur le bateau. A notre retour, on a vu trifon barricadé. George avait mit des défenses autour du cocpick car nos chères amies les otaries ne se contentaient plus de la plage de trifon mais commençaient aussi à investir le cocpick. Ok elles sont belles avec leurs yeux de biches et leur museau de petit chien, mais un peu de privacy, que diable !
Le soir, un concert de cris ressemblant à des gens soufrant d’indigestion  nous a dans un premier temps fait rire mais ensuite, les heures passant et ne pouvant trouver le sommeil, je me suis décidée à les faire fuir du bateau. La raison de ses cris était que monsieur voulait une madame pour la nuit sur trifon. Et le même scenario se passait aussi sur les autres bateaux.une nuit aussi mémorable fut une odeur horrible qui la aussi nous a empêchait de dormir. Au petit matin, j’ai eu la surprise de voir quatre otaries sur trifon  et elles avaient offert un souvenir  laissant présagé que la pèche avait été bonne……………….. Il m’a fallut une bonne heure pour tout nettoyer. et une fois la place propre, une petite otarie a sauté sur trifon et est venue me renifler les jambes. Ok c’est un animal sauvage donc on ne touche pas, mais je vous assure qu’elles sont adorables surtout les bébés. Alors je me suis contenter de nager autour du bateau et elle m’a suivi. Ensuite elle est remontée sur trifon pour une sieste. Elles dorment beaucoup. On peut les comparer à des chiens. Les otaries restent sur les bateaux car sous la coque viennent se cacher les poisons. Elles ont sur place le gite et le couvert !
Quand une otarie prend un poison, elle joue avec. Elle le lance en l’air le rattrape et ainsi de suite pendant de longues minutes (pour le poison) puis  l’avale. En faisant cela, des bouts  de poisons flottent sur l’eau qui sont de suite gobés par les frégates (magnifiques oiseaux qui jouent aux pique-assiette) On ne se lasse pas de ce spectacle maritime et aériens.
.Au fil des jours, on avait nos habituées .A notre approche, elles se glissaient majestueusement dans l’eau, nous laissaient montées sur le bateau et ensuite reprenaient leur place. Un jour étant à l’avant du bateau, une toute jeune otarie à réussi à aller jusqu’au escalier du carré car elles sont curieuses. Le problème est qu’elles laissent aussi beaucoup de poils. Dans la ville, elles investissent de nombreux endroit et on les laisse faire. Des gens sont la en permanence pour nettoyer, les rues, ici, plus propres que nos rues à menton ou Monaco …. Et oui !
Une journée a été dévolu à une sortie en mer sur un bateau moteur pour aller visiter quelques baie et plongé au large, autour d’un rocher : le kikarock.
Suer le bateau on a fait connaissance d’autre navigateur et quelques recits de traversé sont ainsi été échangés. Nous avons plongés deux fois autour du rocher. Au-dessus de nous volaient des bubby aux pattes bleus et sous nous évoluaient, tortues requins raies et une multitude de poissons de toutes beautés. Bien sur, nos amies les otaries sont venues aussi nous voir !
Pour mon anniversaire, avec Magali, on s’est offert une séance de massage. L’occasion aussi, à part débloqué nos muscles d’échangé nos point de vue avec une autochtone.
Au mouillage, nous avons revu Stefanie et Daniel avec leur enfant Primo. Ils naviguent depuis octobre et doivent être de retour en septembre, à paris pour reprendre leur vie citadine. C’est tjes avec plaisir que l’on s’échange les dernières nouvelles venus de France, les potins bref une bouffée de civilisation ……………………..
Lors d’une de nos discussions à bâton rompus, stefanie sur son bateau, Cayone, et moi dans l’eau, barbotant, nous avons attendue un grand bruit. Aussitôt, je monte sur le bateau, stefanie met le moteur en route pour se dégager des rochers ou son bateau venait de s’échouer…. Les hommes étaient en ville et Magali dormait sur trifon (à 20 m).
Pendant que j’étais à la barre, stefanie remontait l’ancre et  je vois ses gestes exprimant la plus grande confusion : il n’y avait plus d’ancre. !!!!!!! Autour de nous, quelques voilleux se sont aperçu que l’on avait un sérieux problème. De suite, Regis, un suisse bien sympathique, commence à plonger pour essayer de récupère l’ancre ………… aidé par Kevin , un australien. Pendant ce temps, je reste collé à la barre, faisant des ronds dans la baie. Daniels, joint par téléphone par Stefanie arrive un peu plus tard. L’ancre est retrouvé, remit à poste et Cayone remouille un peu plus loin. C’était la chaine qui avait cassé. Heureusement que nous étions à bord car  le bateau aurait pu être très endommagé par les rochers. Une autre occasion, le soir venu, pour épiloguer autour d’un verre et recevoir des éloges pour notre sang froid. L’entre aide excite bien entre gens de mer.
On a aussi échangé quelques livres avec  cayone . Magali se régale des discussions littéraires qu’elle a avec Daniel. Leur gout sont à peut prêt identique. Quand a regis il nous a fait la surprise de nous donné des revues français (ok elle datent de 2010, mais on a beaucoup apprécier.)
Un autre grand événement quand nous sommes arrivé , a été la connexion à internet et par conséquence, nous avons pu Voir Mila ,Noa,Laurence et Romann.
Comme elle est belle la petite Mila, comme ma fille est sereine avec son petit bout dans les bras et comme on a rit devant les sourires de Mila. Autour de nous, (nous étions dans un resto, café) les gens ont partagés notre bonheur et j’ai eu droit aussi à des félicitations.
Comme vous pouvez lire, la vie à san cristobal s’écoule lentement, paisiblement et vous comprenez qu’on a du mal à lever l’ancre.
Le départ  à été repoussé au  mardi 26 avril afin que magali puisse voir ses copains arrivé le matin et ensuite rerepoussé car Carl a eu une intoxication alimentaire (2 jours de lit !) donc départ pour les marquises  le vendredi 28 avril ………….

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