Holà !
Nous larguons finalement les amarres le lundi 27
septembre pour Almeria. La croisière de
170 miles se passe tranquillement. La mer est belle avec un petit 17kn qui nous
permet de hisser les voiles. On est un peu déçu car nos amis les dauphins nous
snobs depuis que nous sommes prés des cotes espagnoles. On les voit arriver,
faire quelques pirouettes et repartir
aussi vite qu’ils étaient venus. Même pas le temps de les prendre en
photos………….
La nuit venue, après un bon repas chaud, nous
établissons les quarts et je suis la 1er à aller dire bonjour à
Morphée.
Le vent commence à forcir et une fois encore la
météo a été trop optimiste. Carl doit rester sur le pont toute la nuit car en
plus au mauvais temps s’ajoute deux rails de navigation que l’on doit longer.
Vigilance est le mot d’ordre. De nombreux bateau de pèche sont aussi de sortis.
Certain mettent des filets en place, d’autres raclent consciencieusement les fonds
marins. Pour permettre à Carl quelques heures de repos, il est décidé qu’il
dorme dans le cockpit pendant que Magali ou moi-même sommes de quart. Ainsi en
cas de besoin, on n’a qu’à le secouer et de suite il est opérationnel. J e dois
dire qu’il se repose que d’une oreille car au moindre changement de Trifon (tel qu’un ralentissement, un écart de qq
degrés,) il est sur pied en nous demandant ce qui se passe.
Le petit matin nous montre une cote espagnole
désertique. Quelques ilots d’immeuble y sont dispersés, mais on est loin du
frénétique boum immobilier.
Enfin le port d’Almeria est en vue. En fait il
s’agit d’une marina récente. On est loin de la ville D’Almeria. Tout autour du
port s’articule un petit village avec de charmante maison et bien sur quantités
de restaurants et agences immobilières. Imaginer port Grimaud. C’est assez
triste car ici aussi la Crise est passé et nombreux sont les commerçants qui
ont dû fermer boutiques. Une colonie anglaise assez importante y séjourne. On a
remarqué que l’entraide n’était pas un vain mot car des que nous avons accosté,
on est venus nous aider pour les branchements usuels (eau et électricité). Vous
n’êtes peu être pas au courant, mais en règle général, chaque port à SON PROPRE
SYSTEME ELECTRIQUE, ce qui veut dire que nous avons une quantité incroyable de
prise électrique et jamais celle qui faut quand nous arrivons dans un nouveau
port…………… idem pour l’eau. Je pense qu’à la fin de notre voyage, on pourra
faire basculer la courbe des dépenses en vendant toutes nos prises
électriques………………..Entraide aussi quand Carl a dû aller au Ship (magasin qui
fourni les bateaux )qui se trouvait
assez loin . Une dame anglaise très Agatha Christie a fait gentiment le taxi
pour Carl.
On a profité de cette escale pour faire LA LESSIVE,
THE BIG WASHING.(25KG), Carl déteste que l’on utilise Trifon comme étendoir.
Mais cette fois-ci, devant l’évidence, il n’a pu que s’incliner. Qui dit
lessive dit aussi repassage. Et oui toutes ces petites corvées excitent aussi
sur le bateau. Les filles : « ON N’Y ECHAPPE PAS «.
Grosse déception car le mercredi 29 septembre, il
y a eu grève générale en Espagne. Et nous, qui avions décidé depuis des lustres
de faire escale à Almeria pour pouvoir faire un saut à Grenada et ainsi visiter
l’Alhambra et bien NADA, rien. Impossible de louer une voiture ou même acheter
un ticket pour le palais. Comme dit Carl, quand on reviendra, il sera tjrs
là………
La marina a aussi, une très jolie
capitainerie : une sorte de moulin à vent sans les pales.
« Nous avons commencé à faire un classement
des restaurants .Notre préfère pour l’instant reste :Celui de San Feliu de Galiox. C’est la cantine du
club Nautic. AU début, on n’y allez que le soir, ensuite à midi (pardon 14h30 ).Je le compare à un deux
étoiles en France (menu à midi à 14euro !!!)
Le must : La lotte sur son lit de pommes de
terre et tomates, servit avec sa tête !
Et le pire, si on peut dire, un resto à san feliu
ou l’on a eu la nostalgie d’une pizza …….
Pizza, pizza point dans notre assiette digne de ce
nom. »
Apres une grosse lessive, deux nuits de
repos, nous revoilà en route pour Gibraltar.
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