mardi 5 octobre 2010

De Alicante à Almeria

Holà !
Nous larguons finalement les amarres le lundi 27 septembre pour Almeria. La  croisière de 170 miles se passe tranquillement. La mer est belle avec un petit 17kn qui nous permet de hisser les voiles. On est un peu déçu car nos amis les dauphins nous snobs depuis que nous sommes prés des cotes espagnoles. On les voit arriver, faire quelques pirouettes   et repartir aussi vite qu’ils étaient venus. Même pas le temps de les prendre en photos………….
La nuit venue, après un bon repas chaud, nous établissons les quarts et je suis la 1er à aller dire bonjour à Morphée.
Le vent commence à forcir et une fois encore la météo a été trop optimiste. Carl doit rester sur le pont toute la nuit car en plus au mauvais temps s’ajoute deux rails de navigation que l’on doit longer. Vigilance est le mot d’ordre. De nombreux bateau de pèche sont aussi de sortis. Certain mettent des filets en place, d’autres raclent consciencieusement les fonds marins. Pour permettre à Carl quelques heures de repos, il est décidé qu’il dorme dans le cockpit pendant que Magali ou moi-même sommes de quart. Ainsi en cas de besoin, on n’a qu’à le secouer et de suite il est opérationnel. J e dois dire qu’il se repose que d’une oreille car au moindre changement de Trifon  (tel qu’un ralentissement, un écart de qq degrés,) il est sur pied en nous demandant ce qui se passe.
Le petit matin nous montre une cote espagnole désertique. Quelques ilots d’immeuble y sont dispersés, mais on est loin du frénétique boum immobilier.
Enfin le port d’Almeria est en vue. En fait il s’agit d’une marina récente. On est loin de la ville D’Almeria. Tout autour du port s’articule un petit village avec de charmante maison et bien sur quantités de restaurants et agences immobilières. Imaginer port Grimaud. C’est assez triste car ici aussi la Crise est passé et nombreux sont les commerçants qui ont dû fermer boutiques. Une colonie anglaise assez importante y séjourne. On a remarqué que l’entraide n’était pas un vain mot car des que nous avons accosté, on est venus nous aider pour les branchements usuels (eau et électricité). Vous n’êtes peu être pas au courant, mais en règle général, chaque port à SON PROPRE SYSTEME ELECTRIQUE, ce qui veut dire que nous avons une quantité incroyable de prise électrique et jamais celle qui faut quand nous arrivons dans un nouveau port…………… idem pour l’eau. Je pense qu’à la fin de notre voyage, on pourra faire basculer la courbe des dépenses en vendant toutes nos prises électriques………………..Entraide aussi quand Carl a dû aller au Ship (magasin qui fourni  les bateaux )qui se trouvait assez loin . Une dame anglaise très Agatha Christie a fait gentiment le taxi pour Carl.
On a profité de cette escale pour faire LA LESSIVE, THE BIG WASHING.(25KG), Carl déteste que l’on utilise Trifon comme étendoir. Mais cette fois-ci, devant l’évidence, il n’a pu que s’incliner. Qui dit lessive dit aussi repassage. Et oui toutes ces petites corvées excitent aussi sur le bateau. Les filles : «  ON N’Y ECHAPPE PAS «.
Grosse déception car le mercredi 29 septembre, il y a eu grève générale en Espagne. Et nous, qui avions décidé depuis des lustres de faire escale à Almeria pour pouvoir faire un saut à Grenada et ainsi visiter l’Alhambra et bien NADA, rien. Impossible de louer une voiture ou même acheter un ticket pour le palais. Comme dit Carl, quand on reviendra, il sera tjrs là………
La marina a aussi, une très jolie capitainerie : une sorte de moulin à vent sans les pales.
« Nous avons commencé à faire un classement des restaurants .Notre préfère pour l’instant reste :Celui  de San Feliu de Galiox. C’est la cantine du club Nautic. AU début, on n’y allez que le soir, ensuite  à midi (pardon 14h30 ).Je le compare à un deux étoiles en France (menu à midi à 14euro !!!)
Le must : La lotte sur son lit de pommes de terre et tomates, servit avec sa tête !
Et le pire, si on peut dire, un resto à san feliu ou l’on a eu la nostalgie d’une pizza …….
Pizza, pizza point dans notre assiette digne de ce nom. »
 Apres une grosse lessive, deux nuits de repos, nous revoilà en route pour Gibraltar.

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