Salut!
Nous
avons passés deux et oui deux semaines à Gibraltar .D’autres
navires étaient aussi bloqués et ainsi une petite communauté s’est
formée sur le ponton. Avant de partir Carl m’avait raconté qu’à
Gibraltar y réside une communauté de navigateur partir faire le
tour du monde. Elle est toujours là entrain d’attendre le moment
propice pour larguer les amarres. Des revers de fortune, de nouvelles
attaches familiales ou bien d’autre projet les ont transformé des
sédentaires.
Nous
étions voisin de quelques uns de ses spécimens et j’ai eu tout le
loisir de les observer (et oui deux semaines, je rappelle !)
Sur
notre ponton pouvaient s’amarrer 40 bateaux. Les trois quart
étaient des résidents permanents.
Chaque
bateau a SON CHIEN. Un petit chien, of course, que l’on peut porter
au bras pour monter sur son bateau, par l’avant. Pourquoi l’avant :
et bien pour un peu de privacy . En principe on amarre son bateau
l’arrière au quai. (prés à partir et aussi plus facile à
quitter).Par l’avant, implique de devoir monter sur l’ancre et
ensuite de sauter sur le quai (les acrobate sont les bienvenues)
Donc, nouveauté pour moi, des escaliers en bois ont été fabriqués
pour pouvoir accéder aux bateaux et une barre de métal suspendu à
l’ancre fait office de cloche .Un autre détail est le fil
électrique et le tuyau d’eau recouvert de mousses et coquillages.
Ces
gens, anglais, vivent en vase clos. Aucun échange avec les nouveaux
arrivants. Dommage car j’aurais économisée du temps s’ils nous
avaient donné tous les trucs et astuces qui rendent la vie facile
lorsque l’on débarque à l’étranger, (ou se trouve la
boulangerie ou le bureau de poste……..)
Ensuite
il y a quelques bateaux moteurs (gros yacht 30/40 Mètres). Les
propriétaires sont plus conviviaux. Eux, sont là pour échappé au
fisc anglais. Ils font de fréquent retour au pays et sont très
abordables au bar. Carl a pu parler du pays et évoquer des vieux
souvenirs car un des propriétaires habite le même patelin que Carl
lorsqu’il était enfant.
Donc
avec les voiliers bloqués comme nous pour deux semaines nous nous
sommes soutenus d’apéritifs en apéritifs. Des équipages
internationaux tels que
phil
(australien) et danielle (française) slyvain(français)
John
et jean (anglais)
Phil
(australien) et carelle(canadienne)
John
(anglais ) et oris (israélienne)
Peter
et sa famille (américain), ont rendus, ses soirées fortes
intéressantes.
La
oui nous avons pu échanger nos expériences, donner des conseils…..
et en recevoir, bref, parler. C’est incroyable comme le contact se
fait facilement avec les gens de la mer (hormis quelques uns qui font
dire qu’il y a tjrs exception dans la règle !)
On
a la même situation qui se produit en ville :
Vous
pouvez habiter depuis des années ds le même quartier sans que l’on
daine vous remarquer et sortez le soir pour promener le chien d’une
collègue : je puis vous garantir que vous passez du stade
invisible à visible .Le dialogue s’instaure rapidement autour du
gentil toutou.
Qq
jours après, plus de toutou : plus de conversation, retour à
la case invisible. Et oui, c’est parfois ainsi sur les pontons.
Je
pense que l’on se retrouvera à Las Palmas dans qq semaines pour la
traversé.
Au
vu du temps que l’on avait devant nous, On a décidé de visiter
Séville et Grenada.
1
er étape : louer une voiture et réserver une chambre d’hôtel
Avec
internet, en deux clics, deux chambres sont vite trouvées. Ensuite
une autre épreuve nous attendait pour la voiture. Avec Magali, nous
voila parties pour la ville : La Línea de la Conception. C’est
la ville frontière avec Gibraltar. On passe vraiment la douane avec
contrôle de passeport, fouille de la voiture (vrai de vrai). Les
espagnols n’accepte tjrs pas l’occupation Anglaise sur le
rock.(environ 31000 habitants avec 83% d’anglais et 6%
d’espagnols)pour 5.8km2 contre 2.5km2 à Monaco. Vous avez remarqué
comme j’ai bien écouté le guide !
L’aventure
est que l’on doit traverser la piste d’atterrissage à pied, en
bus, en voiture (au choix) si un avion arrive, les barrières se
ferment et on doit courir (joke). (Comme un passage à niveau).
enfin
on roule vers Seville . il y a un tres gros orage et la pauvre
voiture essaye de ne pas s’envoler pour un aquaplaning. la route
s’est transformé en ruisseau et les champs aux alentours n’offre
plus qu’a nos yeux que des cimes d’arbres sortant d’une eau
boueuse.
Apres
une bonne heure de conduite, le soleil timidement grignote
l’obscurité
Finalement
seville apparait. On décide de suite de se jeter dans les jardins de
l’Alcazar, may be, une décision nostalgique, DEJA !
C’est
un palais magnifique qui s’ouvre devant nous. Une multitude de
patio parsèment les jardins et les résidences des anciens émirs !
J’ai
été surprise par les différentes odeurs que chaque jardin libère.
On se promène entre les efflux de jasmins, de fleurs de citronniers,
de cyprès…………
Bien
sur il y a les mosaïques et les sculptures qui décorent les pièces.
J’ai une impression de déjà vu, oui, je me souviens, Kairouan et
ses mosquées.les murs sont tapissés d’une dentelle de plâtre sur
plusieurs tons de blanc et miel.
Puis
après l’alcazar, nous voila reparti au trot vers la cathédrale de
Séville. J’écris au trot car les monuments ferment à 17H, et
nous avons seulement 30mn pour la visite. Mais chez les Hughes, pas
de problème, nous sommes adepte du tourisme turbo.30mn, c’est même
trop pour visiter une grande cathédrale et le minaret de Giralda.
J’ai même eu le temps de faire la boutique de souvenirs.
Le
lendemain , de bonne heure, nous revoilà sur la route pour
Grenada.On veut aller voir l’Alhambra.
Notre
hôtel, Alhambra Palace est dans l’Alhambra. Nous sommes entourées
de palais, églises ,minarets, maison typique et jardins de
l’Alhambra. Tout est splendide .Mais la belle grenade a son revers
qu’elle nous livre quelque instant plus tard. Nous nous dirigeons
vers le guichet pour prendre les tickets, vers midi …………….et
Il ne reste PLUS de tickets à la vente ! faire autan de km pour
rien.
OH !
rage, OH ! désespoir ………le bac de Magali n’est pas
trop loin !
Retour
à l’hotel ou le concierge nous fait la faveur de nous trouver pour
le lendemain matin 3 sésames avec guide.
OUF !
On verra les magnifiques jardins et palais
Bien
sur 4 FOIS LE PRIX !.............et voila l’arnaque. Très peu
de billets sont vendus sur place. Il faut passer par des agences de
voyage, Banque ou concierge de l’hôtel. Donc, un conseil, pianoté
sur la toile avant de visiter un site réputé.
Pour
combler l’apres midi, Carl et Magali ont fait du « «
segway » voir photo. C’est un engin de deux roues ou mieux,
imaginer le devant d’une trottinette/ on se met debout sur une
plateforme qui se situe entre les deux roues et on fait avancer le
segway avec une pression des pieds. Pour s’arrêter, il faut
trouver un mur ou un arbre car il n’y a pas de freins. Au souvenir
de ma chute, je suis restée sagement FAIRE LES BOUTIQUES, non je
rectifie, le souk, car le quartier de la place Novae est le début du
quartier arabe. Apres avoir dit dix fois : non merci, pas de
tapis, pas de vase fait main ou autre bibelot (que l’on retrouve à
carrefour ou Auchan lors de la foire arabe), j’ai attendu mes
aventuriers sur un banc. Ils ont aimés le segway , trouvant dans cet
engin un moyen de locomotion électrique rapide et peu encombrant.
Enfin
le jour J arrive et nous voila parqués devant l’Alhambra,
attendant le bon vouloir des guides qui font et défont les groupes
de couillons que nous sommes. Pour justifier le prix du billet, on
nous fait venir à 10h pour entré vers 11H30 . Ensuite on nous
promène dans les jardins d’été jusqu'à 13h car la visite des
palais se fait à heure précise (indiqué sur le billet). Si on est
en retard, tant pis, pas d’entrée…………. .Le guide (10
ans d’Alhambra !) nous a récité son laïus bien rodé pour
nous lâché à 14H.Dommage car l’endroit est vraiment
extraordinaire. On aurait envie de flâner dans les palais les
jardins, d’imaginer les rois, princes et leur cour virent dans cet
endroit .Et bien, NADA dégagez car le troupeau suivant piétine
déjà d’impatience.
Ce
n’est pas grave, on l’a admiré, mitraillé avec camera et
appareil à photo. De quoi raviver notre visite éclaire :un
autre souvenir, culinaire celui la ,sera, les très bons desserts que
nous avons eu la veille . de quoi saliver : prêt « un
magique cheese cake et une tarte au citron, recouverte de chocolat
blanc avec un coulis de framboise.. « divin……..
Apres
cette ecapade culturelle, nous voila repartis pour Gibraltar ou
Trifon nous attendait sagement.
Gib
( et oui, on est intime apres tous ce temps) que nous allons quitter
car enfin une fenêtre météo nous donne le feu vert. Et nous voila,
dans le detroit de Gibraltar, à la queue leu leu, car la marrée
oblige à partir à certaine heure.
C’est
assez déroutant car malgré le vent nous avançons avec un petit 3
nœuds de moyenne.il faut pourtant faire vite avant que la marée ne
change de sens.
Finalement,
apres 5h , nous voila dans l’atlantique pour qq jours de
navigation.
Biz
Trifon’s
crew
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