jeudi 28 octobre 2010

Gibraltar stay


Salut!

Nous avons passés deux et oui deux semaines à Gibraltar .D’autres navires étaient aussi bloqués et ainsi une petite communauté s’est formée sur le ponton. Avant de partir Carl m’avait raconté qu’à Gibraltar y réside une communauté de navigateur partir faire le tour du monde. Elle est toujours là entrain d’attendre le moment propice pour larguer les amarres. Des revers de fortune, de nouvelles attaches familiales ou bien d’autre projet les ont transformé des sédentaires.
Nous étions voisin de quelques uns de ses spécimens et j’ai eu tout le loisir de les observer (et oui deux semaines, je rappelle !)
Sur notre ponton pouvaient s’amarrer 40 bateaux. Les trois quart étaient des résidents permanents.

Chaque bateau a SON CHIEN. Un petit chien, of course, que l’on peut porter au bras pour monter sur son bateau, par l’avant. Pourquoi l’avant : et bien pour un peu de privacy . En principe on amarre son bateau l’arrière au quai. (prés à partir et aussi plus facile à quitter).Par l’avant, implique de devoir monter sur l’ancre et ensuite de sauter sur le quai (les acrobate sont les bienvenues) Donc, nouveauté pour moi, des escaliers en bois ont été fabriqués pour pouvoir accéder aux bateaux et une barre de métal suspendu à l’ancre fait office de cloche .Un autre détail est le fil électrique et le tuyau d’eau recouvert de mousses et coquillages.

Ces gens, anglais, vivent en vase clos. Aucun échange avec les nouveaux arrivants. Dommage car j’aurais économisée du temps s’ils nous avaient donné tous les trucs et astuces qui rendent la vie facile lorsque l’on débarque à l’étranger, (ou se trouve la boulangerie ou le bureau de poste……..)
Ensuite il y a quelques bateaux moteurs (gros yacht 30/40 Mètres). Les propriétaires sont plus conviviaux. Eux, sont là pour échappé au fisc anglais. Ils font de fréquent retour au pays et sont très abordables au bar. Carl a pu parler du pays et évoquer des vieux souvenirs car un des propriétaires habite le même patelin que Carl lorsqu’il était enfant.
Donc avec les voiliers bloqués comme nous pour deux semaines nous nous sommes soutenus d’apéritifs en apéritifs. Des équipages internationaux tels que
phil (australien) et danielle (française) slyvain(français)
John et jean (anglais)
Phil (australien) et carelle(canadienne)
John (anglais ) et oris (israélienne)
Peter et sa famille (américain), ont rendus, ses soirées fortes intéressantes.
La oui nous avons pu échanger nos expériences, donner des conseils….. et en recevoir, bref, parler. C’est incroyable comme le contact se fait facilement avec les gens de la mer (hormis quelques uns qui font dire qu’il y a tjrs exception dans la règle !)

On a la même situation qui se produit en ville :
Vous pouvez habiter depuis des années ds le même quartier sans que l’on daine vous remarquer et sortez le soir pour promener le chien d’une collègue : je puis vous garantir que vous passez du stade invisible à visible .Le dialogue s’instaure rapidement autour du gentil toutou.

Qq jours après, plus de toutou : plus de conversation, retour à la case invisible. Et oui, c’est parfois ainsi sur les pontons.
Je pense que l’on se retrouvera à Las Palmas dans qq semaines pour la traversé.
Au vu du temps que l’on avait devant nous, On a décidé de visiter Séville et Grenada.
1 er étape : louer une voiture et réserver une chambre d’hôtel
Avec internet, en deux clics, deux chambres sont vite trouvées. Ensuite une autre épreuve nous attendait pour la voiture. Avec Magali, nous voila parties pour la ville : La Línea de la Conception. C’est la ville frontière avec Gibraltar. On passe vraiment la douane avec contrôle de passeport, fouille de la voiture (vrai de vrai). Les espagnols n’accepte tjrs pas l’occupation Anglaise sur le rock.(environ 31000 habitants avec 83% d’anglais et 6% d’espagnols)pour 5.8km2 contre 2.5km2 à Monaco. Vous avez remarqué comme j’ai bien écouté le guide !
L’aventure est que l’on doit traverser la piste d’atterrissage à pied, en bus, en voiture (au choix) si un avion arrive, les barrières se ferment et on doit courir (joke). (Comme un passage à niveau).
enfin on roule vers Seville . il y a un tres gros orage et la pauvre voiture essaye de ne pas s’envoler pour un aquaplaning. la route s’est transformé en ruisseau et les champs aux alentours n’offre plus qu’a nos yeux que des cimes d’arbres sortant d’une eau boueuse.

Apres une bonne heure de conduite, le soleil timidement grignote l’obscurité
Finalement seville apparait. On décide de suite de se jeter dans les jardins de l’Alcazar, may be, une décision nostalgique, DEJA !
C’est un palais magnifique qui s’ouvre devant nous. Une multitude de patio parsèment les jardins et les résidences des anciens émirs !
J’ai été surprise par les différentes odeurs que chaque jardin libère. On se promène entre les efflux de jasmins, de fleurs de citronniers, de cyprès…………
Bien sur il y a les mosaïques et les sculptures qui décorent les pièces. J’ai une impression de déjà vu, oui, je me souviens, Kairouan et ses mosquées.les murs sont tapissés d’une dentelle de plâtre sur plusieurs tons de blanc et miel.
Puis après l’alcazar, nous voila reparti au trot vers la cathédrale de Séville. J’écris au trot car les monuments ferment à 17H, et nous avons seulement 30mn pour la visite. Mais chez les Hughes, pas de problème, nous sommes adepte du tourisme turbo.30mn, c’est même trop pour visiter une grande cathédrale et le minaret de Giralda. J’ai même eu le temps de faire la boutique de souvenirs.
Le lendemain , de bonne heure, nous revoilà sur la route pour Grenada.On veut aller voir l’Alhambra.

Notre hôtel, Alhambra Palace est dans l’Alhambra. Nous sommes entourées de palais, églises ,minarets, maison typique et jardins de l’Alhambra. Tout est splendide .Mais la belle grenade a son revers qu’elle nous livre quelque instant plus tard. Nous nous dirigeons vers le guichet pour prendre les tickets, vers midi …………….et Il ne reste PLUS de tickets à la vente ! faire autan de km pour rien.
OH ! rage, OH ! désespoir ………le bac de Magali n’est pas trop loin !
Retour à l’hotel ou le concierge nous fait la faveur de nous trouver pour le lendemain matin 3 sésames avec guide.
OUF ! On verra les magnifiques jardins et palais
Bien sur 4 FOIS LE PRIX !.............et voila l’arnaque. Très peu de billets sont vendus sur place. Il faut passer par des agences de voyage, Banque ou concierge de l’hôtel. Donc, un conseil, pianoté sur la toile avant de visiter un site réputé.
Pour combler l’apres midi, Carl et Magali ont fait du « «  segway » voir photo. C’est un engin de deux roues ou mieux, imaginer le devant d’une trottinette/ on se met debout sur une plateforme qui se situe entre les deux roues et on fait avancer le segway avec une pression des pieds. Pour s’arrêter, il faut trouver un mur ou un arbre car il n’y a pas de freins. Au souvenir de ma chute, je suis restée sagement FAIRE LES BOUTIQUES, non je rectifie, le souk, car le quartier de la place Novae est le début du quartier arabe. Apres avoir dit dix fois : non merci, pas de tapis, pas de vase fait main ou autre bibelot (que l’on retrouve à carrefour ou Auchan lors de la foire arabe), j’ai attendu mes aventuriers sur un banc. Ils ont aimés le segway , trouvant dans cet engin un moyen de locomotion électrique rapide et peu encombrant.

Enfin le jour J arrive et nous voila parqués devant l’Alhambra, attendant le bon vouloir des guides qui font et défont les groupes de couillons que nous sommes. Pour justifier le prix du billet, on nous fait venir à 10h pour entré vers 11H30 . Ensuite on nous promène dans les jardins d’été jusqu'à 13h car la visite des palais se fait à heure précise (indiqué sur le billet). Si on est en retard, tant pis, pas d’entrée…………. .Le guide (10 ans d’Alhambra !) nous a récité son laïus bien rodé pour nous lâché à 14H.Dommage car l’endroit est vraiment extraordinaire. On aurait envie de flâner dans les palais les jardins, d’imaginer les rois, princes et leur cour virent dans cet endroit .Et bien, NADA dégagez car le troupeau suivant piétine déjà d’impatience.
Ce n’est pas grave, on l’a admiré, mitraillé avec camera et appareil à photo. De quoi raviver notre visite éclaire :un autre souvenir, culinaire celui la ,sera, les très bons desserts que nous avons eu la veille . de quoi saliver : prêt «  un magique cheese cake et une tarte au citron, recouverte de chocolat blanc avec un coulis de framboise.. «  divin……..

Apres cette ecapade culturelle, nous voila repartis pour Gibraltar ou Trifon nous attendait sagement.
Gib ( et oui, on est intime apres tous ce temps) que nous allons quitter car enfin une fenêtre météo nous donne le feu vert. Et nous voila, dans le detroit de Gibraltar, à la queue leu leu, car la marrée oblige à partir à certaine heure.
C’est assez déroutant car malgré le vent nous avançons avec un petit 3 nœuds de moyenne.il faut pourtant faire vite avant que la marée ne change de sens.
Finalement, apres 5h , nous voila dans l’atlantique pour qq jours de navigation.

Biz
Trifon’s crew

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