Coucou, nous revoilà!
Le départ a eu lieu dimanche 19 septembre de San Feliu de Guliox. Je ne veux pas jouer
au guide touristique, mais c’est un
endroit que je recommanderai hors saison, of course !
2 semaines au même endroit on a crée
des liens et on a eu droit la aussi à qq mouchoirs agités. (chantal goya
y sévit encore …..)
Cap sur Gibraltar.. Apres qq heures de navigation,
on attend un énorme bruit. On était sous foc+ moteur. Carl arrête le moteur et
commence les vérifications d’usage, / pas d’eau dans la cale et le moteur à
l’air normal. Il décide de plonger pour inspecter l’hélice. La mer étant
formée, on devine que cela va être épuisant. Le voila enfin équipé comme pour
un film de Cousteau. Le courant est très fort nous obligeant à l’attacher au
bateau avec deux amarres. Armé d’un couteau digne d’Indiana Jones, Carl plonge
.On essaye de suivre sa progression au rythme des bulles. Il a déjà été
confronté à une situation identique il y a de cela 5 ans. C’était au large de
la Sardaigne, au petit matin, une mer d’huile et devant nous un bateau arrêté.
Apres un échange radio avec le skipper, on a compris qu’il était pris dans des filets de pécheurs et qu’il
avait en vain essayé de se dégager en plongeant en apnée. Donc Carl se mit à
l’eau avec Robert et à eux deux ils ont réussi à dégager le voilier. Mais
cette fois ci, la mer est houleuse avec
un fort courant. Apres qq tentatives, Carl enlève un énorme sac de chantier
(ceux qui contienne 1M cube de gravât). Le dit sac s’était enroulé autour de
l’hélice. On récupère le sac et Carl. Magali était plus intéressée par les très
très grosses méduses qui tapissaient la mer autour de Trifon. Elles sont
grosses comme des vieux 33t(tant pis les jeunes !)Et marrons claires. Sous
leurs cloches, vivent en symbiose une multitude de petits poissons et ce petit
monde se promènent au gré des courants.
Cet épisode nous a fait perdre pas mal de temps
(capelé et décapelé) nous décidons de jeter l’ancre dans une baie au dessus de
Barcelone.
Au petit matin, nous repartons vers Valencia .La
Costa Brava est tapissait d’immeubles moches (pas d’autres mots, maybe
immondes).
La météo annonçait
un petit 10 ,12kn : et bien non. Grain après grain, on voguait vers
le sud. Carl a du barrer pendant 18 h en essayant au maximum d’éviter les plus
gros grains. C’était assez stressant
(pour moi) de suivre la progression, sur le radar, des formations
nuageuses (dépressions). Carl à la barre jouait avec Neptune, Magali dormait la
plupart du temps et moi je m’occupais de la production CAFE . Et soulagement quand vers 8h du matin, la mer
commença à être sympa. Bon, certain vont vous parler de la beauté des vagues
déchainées, de la magie de la pleine lune jouant avec les éclairs ou bien comme Magali, m’expliquant entre deux
soubresauts de Trifon qu’est ce que
le spectre de la lune, mais j’avoue que ma corde
maritime vibre surtout quand la mer est bleue turquoise avec une légère brise
(celle qui vous décoiffe artistiquement) et que
le soleil vous indique le Sud. Au milieu de cette journée et nuit
mouvementés on a quand même réussi à visionner le film Ocean.(A VOIR°) Cinéma
en 3D . L’image, le son et le mouvement. Pendant un petit quart fait avec
Magali, j’ai eu droit aussi à un cours de biologie. Magali essaye d’étudier
quatre matières de médecine . Cela n’est pas évident car le roulis incite à
sommeiller.
Carl a
finalement pu se reposer qq H et on a mit le cap sur Valencia. Grosse
déception, le port si beau et vivant
lors de la coupe d’Amériques (ALLEZ ALINGHI)) est devenu un port commercial.
Des cargos attendent à l’entrée du port pour venir décharger leurs cargaisons
et nuits et jours, des énormes grues automatisées les vident
de leurs containers pour charger les camions qui attendent en file
indienne leur tour avant de s’élancer sur les autoroutes. Le parfait schéma de
l’interland et d’un HUB. Avis aux conducteurs, ici les camions, en règles
générales, roulent sur 3 voies et les voitures essayent sur la voie de gauche
d’avancer.
Bon nous voilâmes au port pour une nuit
tranquille. On décide d’aller manger
dans le resto du coin (il y a tjrs Le resto du coin dans un port) et bien non,
nada. On a du marcher plus d’une heure, bravant autoroute, sentier de terre,
piste cyclable tout cela dans une ambiance d’interdit. Avant d’arriver dans un quartier dortoir (et
oui, les touristes sont partis). Heureusement, les espagnols sont des gens très
serviables et un groupe de quadra, faisant leur marche digestive, nous ont
emmenés dans Le Resto du coin, du quartier plutôt. Instant comique car la
patronne ( Noelle Perma à Valencia) ne parlait ni anglais, ni italien et encore
moins le français . Bref elle nous a mimé son menu, le calamar a été le plus facile à deviné, donc ce fut du très
gros calamar qui a atterri sur nos assiettes.
C’était bon, ambiance assurée et on est reparti en
taxi car refaire les 5km à pieds avec un énorme calamar calé dans mon estomac
était au dessus de mes forces. A oui, puisque je palabre sur la cuisine
espagnole, il faut que je vous disse qu’elle a un jambon cru d’enfer. La
patronne a hurlé (vrai de vrai, ) quand elle a vu que Magali enlevait le gras
du JAMONS. On a compris que c’était le meilleur
et surtout, surtout il fallait le déguster.
Demain
on repart de bonne heure car ce weekend, il est prévu encore du mauvais temps.
On aurait bien aimé visiter Valencia mais elle attendra.
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