Nous quittons le port vers
14h car il a fallu vérifier
quelques points stratégie sur Trifon. Il a été pas mal secoué lors de la
tempête et quelques boulons sont, entre autre à resserrer. J’en profite aussi
pour mes trois vis. JOKE ! (et voila la perche pour vous dire que
Docteur GHREA a tenu sa promesse, la jambe tient et la vie est belle).
Programme du jour, Voguez vers le beau temps.IL y
a un petit 15 kn de vent ENFIN on en
profite pour hisser la grande voile avec foc. Imaginez, la mer bleue (on y
arrive) scintillante , le soleil, » l’ombre du vent » dans les voiles
(yes je l’ai placé………LA AUSSI IL FAUT LIRE LE BOUQUIN) le clapotis des vagues
sur la coque, et nous allongé,
confortablement, avec un livre, parfois,
avec rien, juste l’Instant.
On prend ses marques pour une étape d’environ 2O
H.
Le soir, on se prépare………………..ET OUI ; UNE
PAELLA (ok garbit) nous restons dans la couleur locale. J’appréhendai
l’intendance du voyage car il est assez
astreignant de prévoir une semaine de
repas( ‘course….) quand on est à terre, alors imaginé, 6 MOIS de
conserves, épicerie, droguerie….à stocker dans un espace aussi réduit qu’un
bateau ……
Magali nous
prépare MEME des fondants chocolat, des crêpes et prochaine
étapes : du pain.
Nous approchons d’un rail maritime (imaginez une
autoroute sur l’eau ou doivent naviguer les cargos, pétroliers….à la queue leu
leu) Avec un vent dans le nez (vent debout) Carl est obligé de faire
d’incessant virement de bord afin d’éviter de traverser ce fameux rail. On
était coincé entre la cote espagnole et le rail. La nuit fut de nouveau très
longue pour lui car il ne voulait pas nous laissez seule à la barre .Vers
5H du matin, il daigne enfin à aller se coucher et avec Magali on prend notre
quart. Nous avons droit à un ballet de chalutiers gagnants le large.
Il faut être très vigilant et parfois changer de
cap. C’est un point que je n’ai pas
encore abordé, mais que pèchent-ils ? OU, plutôt combien ?
Naviguant la nuit
en longeant la cote, nous démontre la débauche énergétique de l’Homme
.La Costa Bianca serait mieux nommée la
Costa illuminée !
Enfin, le petit jour pointe nous dessinant
Alicante à l’horizon. C’est une grande ville qui apparait avec un autre très
grand port commercial. Apres avoir amarré Trifon, on va à la capitainerie pour
les eternels formalités d’entrés. (Passeport, assurance, papier du bateau et
ensuite vérification que le bateau n’est pas volé)Puis, petit tour dans la
marina. Elle est grande et conçu pour drainer énormément de touristes. On a
compté au moins 20 restaurants, autan de
bars, et qq Boites. Carl a l’impression d’avoir été déporté en Angleterre car on
entend la langue de Shakespeare aux quarts coins de la ville.
J’étais à Alicante, a long time ago, et le choc
visuel est rude. Une barre d’immeuble longe la plage et s’étale au pied de la
citadelle. Un très grand complexe hôtelier s’articule autour de la marina, et
la jolie petite plage est devenue une large langue de sable ou chaque grain est
squatté. On va quand même se baigner, le soir .La mer est chaude et très salée.
Autre petit événement hier soir, un mariage a eu
lieu sur un bateau dans la marina. En face de Trifon. Un groupe de 70 personnes
est descendu d’Angleterre pour assister à la cérémonie. La mariée était en
rouge coquelicot (assorti au visage du promis) (émotion émotion…..) !
Personne n’est tombé dans le port (déçu
déçu) !
Pendant que je tape ses qq lignes, le vent
continue à souffler très fort et on a décidé de partir demain, lundi 27.
A la
semaine prochaine!
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