mardi 5 octobre 2010

De Valencia à Alicante


Nous quittons le port  vers  14h car il a fallu  vérifier quelques points stratégie sur Trifon. Il a été pas mal secoué lors de la tempête et quelques boulons sont, entre autre à resserrer. J’en profite aussi pour mes trois vis. JOKE ! (et voila la perche pour vous dire que Docteur GHREA a tenu sa promesse, la jambe tient et la vie est belle).
Programme du jour, Voguez vers le beau temps.IL y a un petit 15 kn de vent  ENFIN on en profite pour hisser la grande voile avec foc. Imaginez, la mer bleue (on y arrive) scintillante , le soleil, » l’ombre du vent » dans les voiles (yes je l’ai placé………LA AUSSI IL FAUT LIRE LE BOUQUIN) le clapotis des vagues sur la coque, et nous  allongé, confortablement, avec un livre,  parfois, avec rien, juste l’Instant.
On prend ses marques pour une étape d’environ 2O H.
Le soir, on se prépare………………..ET OUI ; UNE PAELLA (ok garbit) nous restons dans la couleur locale. J’appréhendai l’intendance du voyage car il est  assez astreignant  de prévoir une semaine de repas( ‘course….) quand on est à terre, alors imaginé, 6 MOIS de conserves, épicerie, droguerie….à stocker dans un espace aussi réduit qu’un bateau ……
Magali nous  prépare MEME des fondants chocolat, des crêpes et prochaine étapes : du pain.
Nous approchons d’un rail maritime (imaginez une autoroute sur l’eau ou doivent naviguer les cargos, pétroliers….à la queue leu leu) Avec un vent dans le nez (vent debout) Carl est obligé de faire d’incessant virement de bord afin d’éviter de traverser ce fameux rail. On était coincé entre la cote espagnole et le rail. La nuit fut de nouveau très longue pour lui car il ne voulait pas nous laissez seule à la barre .Vers 5H du matin, il daigne enfin à aller se coucher et avec Magali on prend notre quart. Nous avons droit à un ballet de chalutiers gagnants le large.
Il faut être très vigilant et parfois changer de cap.  C’est un point que je n’ai pas encore abordé, mais que pèchent-ils ? OU, plutôt combien ?
Naviguant la nuit  en longeant la cote, nous démontre la débauche énergétique de l’Homme .La Costa Bianca serait mieux nommée  la Costa illuminée !
Enfin, le petit jour pointe nous dessinant Alicante à l’horizon. C’est une grande ville qui apparait avec un autre très grand port commercial. Apres avoir amarré Trifon, on va à la capitainerie pour les eternels formalités d’entrés. (Passeport, assurance, papier du bateau et ensuite vérification que le bateau n’est pas volé)Puis, petit tour dans la marina. Elle est grande et conçu pour drainer énormément de touristes. On a compté au moins 20 restaurants, autan  de bars, et qq Boites. Carl a l’impression d’avoir été déporté en Angleterre car on entend la langue de Shakespeare aux quarts coins de la ville.
J’étais à Alicante, a long time ago, et le choc visuel est rude. Une barre d’immeuble longe la plage et s’étale au pied de la citadelle. Un très grand complexe hôtelier s’articule autour de la marina, et la jolie petite plage est devenue une large langue de sable ou chaque grain est squatté. On va quand même se baigner, le soir .La mer est chaude et très salée.
Autre petit événement hier soir, un mariage a eu lieu sur un bateau dans la marina. En face de Trifon. Un groupe de 70 personnes est descendu d’Angleterre pour assister à la cérémonie. La mariée était en rouge coquelicot (assorti au visage du promis) (émotion émotion…..) !
Personne n’est tombé dans le port (déçu déçu) !
Pendant que je tape ses qq lignes, le vent continue à souffler très fort et on a décidé de partir demain, lundi 27.
A la semaine prochaine!

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