vendredi 17 décembre 2010

Histoire D’océan


3 semaines passées en pleine mer, plus de 21 jours sans voir la terre, 2600 miles parcourus à travers cette immense étendue d’eau salée, séparant l’Europe de L’Amérique.

L’océan une définition s’il vous plait ? Beaucoup de personnes cherchent une réponse toute faite, une réponse pratique mais c’est une expérience singulière, unique variant selon les individus. Une certitude, vos habitudes de terriens seront bouleversées avec une immersion sur votre voilier : un ticket fabuleux pour découvrir un autre aspect de notre planète.

D’un aspect technique tout d’abord, l’Océan, c’est observer un écran de radar balayé par une ligne verte sans afficher le moindre point annonçant un bateau prés de vous. Il se transforme dés lors en mister météo, nous avertissant des squales autour de nous ; le slalom débute afin de rester sec sous le bimini. Fixer le GPS et voir défiler les degrés vers l’ Ouest, compter les miles qui nous restent à faire et mon plaisir avec juste des coordonnées on arrive à faire le point sur une carte, se positionner au milieu de nulle part avec de petites croix rendant notre périple plus concret. J’ai désormais appris grâce à mon père, qu’un degrés correspond à 60 miles et qu’une minute à 1 mile : l’application des mathématique dans la navigation. La radio, VHF, deviendra votre nouvelle amie, la remplaçante de votre télévision ; parler avec des voiliers inconnus, échanger des conseils, des recettes, rire des aléas de l’Océan animera votre journée. Vient alors le rituel instauré si vous rencontrez un bateau croisant votre route, la séance photo.

En arrivant aux caraïbes, un échange de photos, votre voilier dans l’Océan ravissant les skippers. Une solidarité nait naturellement entre ces 250 voiliers, recevoir des emails si tout va bien, correspondre avec votre famille grâce aux systèmes skyfile avec Iridium. La météo, domaine désormais éclairci avec MAxsea et navymail nous a permit le confort d’anticiper les dépressions parfois capricieuses se formant aux alentours du Cap vert. Coté navigation, le domaine est tellement riche et complet qu’il vous saura difficile de trouver le temps long. Régler les voiles en fonction du vent avec les conseils de mon père, le skipper, qui a longuement insisté sur notre rapidité à rouler les voiles si  on rencontre   un squale, l’exercice devient vite un reflex avec l’observation des nuages nous permettant de différencier un nuage pluvieux d’un squall avec ses fortes rafales de vent désordonnés. 

Un petit mot sur la sécurité qui ne doit pas être laissé emballer avec toutes nos fusées de détresse. Avant de partir, nous avons attribué un  rôle à chacun de notre équipage pour gérer un éventuel incendie, une fuite d’eau nous obligeant à quitter le bateau. Lors d’une mer formée, selon la décision du skipper ont porté nos gilets avec les sangles. Ma mère était rassurée lors de nos quarts en portant tout cet équipement qui par tant calme me semblait inutile si vous ne sortez point du cockpit. Il est évident que pendant la nuit, les déplacements sur le pont sont autorisés qu’en cas de nécessité, les promenades nocturnes sont à oublier. Mon père est sa phrase «  sur un bateau, toujours une main pour toi et une main pour tenir le bateau afin d’éviter de tomber ».

Les nuits en mer relèvent d’une expérience  insolite. L’observation des étoiles apparait comme un des seuls arguments positifs à rester éveiller toute la nuit mais attention aux torticolis. Plus de pollution lumineuse vous laissant apercevoir des étoiles jusqu’alors inconnu. Avant de partir ma grand-mère était persuadée qu’un voilier pendant la nuit, jeté l’ancre et attendait sagement le lever du jour mais avec 3000 mètres de profondeur, un peu difficile de s’arrêter ! le meilleur moyen de ne pas sombrer dans un profond sommeil fut mon meilleur ami L’IPOD défiant toute caféine. Avec une telle distance, il est important de gérer sa fatigue et de garder un rythme, nous faisions les quarts à deux, avec ma mère et mon oncle avec mon père pour plus de sécurité pendant 3h. j’avais une préférence pour rester éveiller de 1h à 4h et dormir quand le soleil se levait. 

Le domaine culinaire est souvent associé à la tache des femmes mais si tout le monde participe, on peut découvrir les spécialités de chacun malgré la résistance de mon oncle face à une casserole, il suffit juste d’un peut d’imagination, d’ouvrir un livre et de maitriser votre équilibre très utile en cas de roulis permanent avec la longue houle de L’Océan. La bonne nouvelle, en mer tout est bon, un plat de spaghettis se transforme en met délicieux avec l’air marin, la faim. Nous avons profité de la salade iceberg mise au frigo pendant 2 semaines, les choux verts sont partis direct à la mer avec les concombres fragile de la chaleur. Salades de riz, salades de pates très easy à préparer avec les boites de mais, haricots acheté en France. Jambons crus et cuits avec le fromage mis sous vide sont toujours bons ainsi que les oranges et les pommes vertes. Une bonne astuce pour continuer à manger des fruits, les remplacer par les fruits aux sirops, stocké dans le frigo le matin, ils sont rafraichissant en dessert et vous êtes sur de leur conservations, idéal aussi pour faire des gâteaux ou argrementer votre curry d’ananas ou de noix de coco. Une autre alternative pour prévoir des repas en Atlantique est la confection de bocaux chez vous, cet été la cuisine fut transformée en usine à bocaux avec les sauces bolognaises, le poulet cuit (on n’a qu’a rajouté une sauce curry et un repas fait) , ratatouille, navarin, bœuf bourguignon …  Avant le départ, nous avons fait l’inventaire de notre stock assez important révélant notre inquiétude à ne pas trouvez certains aliments essentiels comme boite de tomates, champignons, huiles d’olives, biscuits, épices, bonbons, boites de conserves peu connus dans les iles. C’est assez inconvénient dans un port en pleine chaleur mais quel temps gagné maintenant avec notre carnet, on sait ou se trouve tout.

Comment occupé son temps une fois que les voiles sont réglées, le bateau équilibré avançant à vitesse constante ? Lire tout les romans qu’on avait mit de coté sur le continent par manque de temps, on peut rattraper notre retard avec le calme de la mer, même le soir à la lampe de poche pour des lectures clandestines. Regarder des films graver sur un disque dure et s’évader une heure avant d’aller prendre son quart, écrire un journal de bord afin de rien oublier, retracer les événements à bord du voilier, pécher du poisson. Nous sommes abandonnés au maquereau espagnol délicieux cuit dans une poêle au sel ou dans des pates avec une sauce à la tomate, chair très blanche et tendre idéal pour un carpaccio au citron. Mais rassurez vous le temps passe vite rythmé par les repas, les siestes, la nuit arrive souvent vite après de somptueux couchés de soleil.

L’ambiance à bord, un équilibre à respecter pour apprécier au mieux sa traversé. Définir le skipper et se tenir à ses décisions, chacun à une place et un domaine spécifique mais il est bien d’instaurer une solidarité entre les différentes taches pour ne pas créer de déséquilibres. Nous étions en famille, il y avait donc l’avantage de se connaitre parfaitement. La voile fait évoluer les personnes, à leur rythme ils apprendront à décortiquer ce vaste domaine complexe mais très enrichissant qu’est la voile.
L’électricité ne devrait pas être un problème si vous êtes attentif à votre consommation. Nous disposons d’un hydro générateur, rechargeant le 12V, très efficace, silencieux et utilisable dans toutes les conditions, le seul désavantage, l’enlever si vous souhaitez pécher car il risque de s’emmêler avec vos lignes et vous perdriez votre poisson ! Sur le bimini était installé 3 panneaux solaires souples et mobiles qui chargent eux aussi le 12V mais quand le vent se lève, mieux vaut les ranger car le bimini peut très vite s’envoler. Pour le 24V, on mettait le moteur 1h par jours désfois moins en harmonie avec nos besoins pour recharger les batteries et alimenter notre ami l’autopilote.

Traverser l’Océan est une expérience unique, rythmé par des moments de surprises, être suivit par une baleine de 18 mètre toute une après midi, ou surprendre une chasse de dauphins contre des thons sautant dans tout les sens. On est sur une autre planète en quelques sortes, ne fonctionnant plus à travers une société rythmé par des horaires mais la liberté de choisir ses journées et profiter du temps tout simplement.  C’est difficile de traduire toutes ses sensations, il ne reste plus qu’a essayer pour vivre votre propre aventure !

Magali
15 Decembre 2010

3 eme semaine avec TRIFON et les alizées


5 décembre 2010 

J’ai peine à croire que nous sommes le 5. Le temps passe vite . Merci de témoigner dans mon sens car lorsque nous avons annoncé notre projet de traversé de l’atlantique, nos proches ont pensé que l’idée était  géniale si elle ne durait  que qq jours. Mais trois semaines ou plus, cela était impensable pour eux d’imaginer d’être « bloqué » sur un bateau au milieu de l’eau. Donc je suis partie avec au moins une centaines de livres (plus  ceux de ma fille) « là le skipper a vu rouge quand la  bibliothèque est arrivée  sur le ponton. » ensuite j’ai pris de la broderie, au cas ou …., les moustiquaires a faire, de l’aquarelle, des films et j’ai ajouté à cela un cahier de bord à tenir. Et bien, je viens de finir un livre(2 semaines) ET C’EST TOUT ; Je vous le dis, sur un bateau, le temps file trop vite. Vrai que l’on reste pantois devant la beauté de la tempête (même si on est verte de peur)

Je devrai faire un nuancier de couleur jaune –vert se référant au force du vent (style vert  force 7)
Pantois aussi devant un ballet de poissons volant, devant la danse des vagues (on se demande  tjrs ou elles vont s’écraser  soit dans notre tasse à café brulant, soit à travers le hublot de la cuisine que l’on a laissé ouvert que 2 PETITES minutes pour aérée, soit sur notre tête fraichement lavée …….)devant surtout les loopings des dauphins qui nous régalent les yeux.  Oui le temps s’écroule vite très vite quand on est sur un bateau.

On reste en contact avec la famille grâce à l’iridium. Un email pour les rassurer tous les 2 jours. On s’écrit aussi avec qq bateaux. C’est sympa. J’ai hâte d’être à santa Lucia pour échanger nos impressions. 

Le 7 et 8 ce n’était de nouveau pas bon pas bon pour mon estomac. Une méchante houle croisé  à frappé Trifon avec  un vent de 30 nd. Carl a voulu prendre deux ri, et on s’aperçoit que les drisses se sont détachés (houps) donc vite le foc et nous filons ainsi pendant deux jours. Ah que j’aime l’océan quand il est sage avec une gentille brise.

Mon frère fait des mimiques de surprises devant un tel spectacle. C’est vrai que la méditerranée ne nous a pas habitué à ce genre là. Il parait que nous avons touchés les alizées ! ! ! ! 

Les  alizées : je les imaginais entre 10 et 15 nd de vent tranquille. Que nenni, une houle gigantesque avec des vagues de 4 à 5 mètres, un vent souvent autour des 25 /30nd sinon plus, voila depuis une semaine notre menu. La gite est si importante qu’à mon retour, je postule pour une place dans un cirque : je suis la reine de l’acrobatie !  je  pense qu’il serait judicieux de faire, en plus du concours photos, un concours ‘ bleus et bosses ‘ La aussi, je serai ds le peloton de tête.

Le 8, nous avons croisé, BLUCAT et une séance photo c’est organisé avec les vagues comme décor.

Le 11/12 la mer est tjrs déchainée  (force 7, rafale 8 ) mais le soleil daigne montré ses rayons . on aimerait bien un petit thé mais, plus de gaz et vu l’état de la mer, impossible de changé de bouteille de gaz car elles se trouve dans le coffre de la plage arrière. ! ! ! Donc régime sec.
Cela commence à être long. : On gite, on est poisseux, le bateau est en désordre : ou est passé la magie de la traversé !

Le 12/12 le moral revient au beau fixe avec un gâteau  pommes ananas prépare par Magali. Carl pèche un énorme poisson qui semble être un maquereau espagnol !on se régal de sushi. Enfin on se repose de se ces qq jours de tempête et bercer par les vagues on « sieste à qui mieux mieux ».

Le 13/12, on croise un voilier. un échange radio avec le skipper nous apprend qu’il s’est arrête 2 jours au cap vert  après la 1er tempête et maintenant son pilote automatique vient de lâcher.il a aussi une fuite d’eau, comme nous (d’ailleurs Robert et Carl sont entrain de pomper…..)

Ce soir, avec Magali, on visionne un film pendant que les hommes font leur quart. Phil et Danièle sont arrivés cet après midi. J’ai hâte de les voir pour échanger nos impressions. On ne met plus de canne à l’eau car on commence à faire une overdose de poisson ! Autour de Trifon, on assiste tjrs aux ballets des poissons volants. Ils volent vraiment pendant au moins 40 secondes.  

14/12 sous gene on a une moyenne de 6nd qui nous laisse espérer arriver le matin du 16 ! la journée s’est déroulée tranquillement, à la recherche du moindre carré d’ombre. On est affalé sur les banquettes surveillant d’un œil les instruments de navigation et laissant  le pilote nous emmener à bon port. Une chose est sur, la 1 er chose que je vais manger à Saint Lucia est une énorme cote de bœuf. Je suis comme le cheval qui devint nerveux quand il sent l’écurie et qui commence à galoper. La dernière journée va être longue. Carl a prévu une liste de choses à faire pour nous occuper l’esprit. Je jette donc en vitesse mes dernières impressions sur cette traversé avant de prendre l’éponge et  de nettoyer le pont. 

Ensuite, il essaie d’arriver de jour, J’aimerai que Carl mette le moteur afin d’arriver plus vite, mais il refuse car, selon lui, c’est une sécurité de garder l’essence. Bon, c’est lui le skipper et on ne discute pas les dires du cpt. 

DEUX DERNIER MOTS :  A REFAIRE ?          OUI,  YES , SI , YA,  VALE   sans hesiter.

Mireille

2eme semaine de TRIFON


Enfin on peut envoyer le spi.
Carl en profite pour faire des pointes de 9.5nd : on vole, enfin on imagine.la mer est belle et se prête au jeux de trifon qui surfe sur ses vagues. C’est une belle journée ou l’éternelle fuite d’eau vient l’assombrie. On repompe et de nouveau le bateau est « désossé «  car il est évident qu’une autre voie d’eau salé est là .on la  localise au niveau d’un des réservoirs d’eau douce qui se situe à tribord arrière. Carl isole le réservoir et on espère que le problème est résolu. On arrive a sécher la cale de trifon .cette nuit, j’ai fait mon quart seule (ok Carl dormait prés de moi ds le cockpit ) le vent était irrégulier de 10 à 18nd et on filait avec une moyenne de 7nd.et oui, c’est marcel, l’autopilote qui barre et je me contente de changer le cap en appuyant sur les touches + ou -  de l’appareil. Cette nuit , la lune était comme une virgule orange dans le ciel noir, avec la nette impression qu’elle me souriait.la, je réveille carl car, je commence à voir double.

Le 3 décembre, on constate que l’eau a envahie de nouveau les cales de trifon. Rebelote, on débarrasse de nouveau ma chambre et localisons un filet d’eau qui se glisse le long d’un liseron de la cale. Derrière la paroi, se trouve le coffre ou l’on entrepose les bouteilles de gaz et la grande plage arriere.les hommes démonte le  teck de la plage, mais aucun trou n’est visible. On n’a tjrs pas trouvé par ou rentre l’eau de mer ? Peut être le coffre à b/gaz ? enfin, on est réduit à pomper jusqu'à saint lucia, On va ressembler à Popeye !

Carl a pèché un énorme barracuda (12kg) , faisant dire à robert , que notre ami, Julien le pecheur, était avec nous. Magali taille des filets et des darnes. Nous avons ainsi du poisson pour 4 jours au moins.il a une chaire  blanche qui  se situe entre l’espadon et le  cabieaud !excellent façon meunière, ou bien comme Carl l’a prépare à la mentonnaise (sauce tomate herbes de Provence).

4 décembre  tjr très peu de vent, on rehisse le spi . la nuit on navigue GV et foc tangonné.
Notre position au petit matin 13N15, 34W36 avec un cap de 272°.la journée s’étire doucement. Le vent est mou, très mou. Doit –ton descendre plus au sud ? ou bien faire route droite. Sur la liste des position des bateaux, on lit que certain font des pointes de 8nd , prés de nous !moteur ou Eole ?C’est sur que notre planning, prévoyant  une arrivée le 8 avec la famille sur le ponton est impossible à tenir. Le soir arrivant, on descend le spi, mais il reste coincé au haut du mat ?rodéo sur trifon pour le faire descendre. Manœuvre assez délicate ou 8 bras brassent le spi afin qu’il ne part pas sous le bateau ! Ouf, le voila dans son sac et nous sommes cassés. L’humidité constante est pénible et à coup de lingette on essaye de rester sec pour qq heures .on se force aussi a manger car personne n’a faim .Magali fait de temps en temps des gâteaux pour amélioré le tea time.nous n’avons plus que des pommes et oranges en produit frais.les bocaux et boites de conserves vont prendre la releve.magali a fait du yaourt et il est bon .en ce moment elle est entrain d’étudier son année de medecine.Malgré tout, le temps passe vite  Des échangent d’email nous permettent  de rester en contact avec nos proches soir, Séquence émotion à bord : carl a pèche un autre barracuda. La lutte a duré 30mn environ. Il faisait nuit noire et à la lueur de nos lampes, on a vu sortir de l’eau ce gros poisson luttant pour rester en vie. Avec sa gueule grande ouverte  on a cru d’abord qu’un petit requin avait mordu à l’hameçon. .de nouveau empannage car un gros grain arrive du nord.

A bientôt

Trifon team

1ere semaine de TRIFON


bonjour,

je me décide enfin à prendre le clavier pour relater 10 jours d'océan. Le départ, féerique de Las Palmas s'est bien passé et nous avons navigué cap Sud, comme beaucoup de bateaux.

A l'approche des iles de Cap Vert, nous avons opté pour un cap Nord ouest en espérant toucher du vent car le Sud devenait un gros point d'interrogation surtout après avoir écouté à la VHF que nbrs de bateaux projetaient de s'arrêter pour prendre du gaz oïl en prévision d'une hypothétique petole. Le 28/11 enfin du vent et Trifon vogue allégrement.18.11 N 28.47 W
on est en liaisons avec notre voisin de ponton,Friheten.on se donne RDV pour une série de photos
Mémorable. le décor est dantesque. Fiheten nous éblouit dans ses virements de bord devant notre étrave
apres 1 h de bord abord on se quitte, ayant deux cap différents. La dépression nous touche plus tôt que prévu et Carl doit se mettre à la Cape car 2 membres de l'équipage sont malades (d'avoir pompé  pendant des
Heures une voie d'eau !)et il doit reste seul avec magali sur le pont.pour compléter la série de trois, deux coulisseaux de lattes se dévissent, les drisses du lazy bag cassent , nous attrapons un gros débris qui restent accroché à l'hélice et vogue la galère.

Carl nous prévient qu'il lui faudra deux jours pour se dégager de la dépression. le 30/11 une houle harmonieuse me réveille.
J’immerge de mon semi coma de deux jours et nous arrivons  mon frère  et moi, à avaler deux biscottes: amies, si vous voulez perdre qq kilos avant les fêtes, un conseil, faite une petite traversé de l'atlantique, résultat garantie (je suis entrain de tester)
s' il faut parler nourriture, allons y:
 (je note mes réflexions, car en préparant l'arc, il y a un an, je lisais les comptes rendues aux fils des jours et il était surtout question de pêche, soleil et performance et très peu de témoignages (du moins en français et anglais) sur la cuisine.)
alors,  on deçu par la non conservation du concombre (intéressant si on est accro au cucurbitacée)
des kakis,du pain complet,du melon d'hiver,les tomates commencent à battre en retraites accompagnées
par les oignons.le chou vert aussi a tourné de l'oeil.?
UN POINT D'honneur à Cortes Inglese car la viande surgelé sous vide est excellente même apres dix jours ainsi que le jambon et le fromage.
(et nous avons un petit frigo);Il nous reste en fruit que des pommes granny et des oranges.J'ai fait un énormes avitaillement en france de fruits et légumes en boites pour palier cet inconvénient. De plus , je me suis attelais , cet été,à la confection de bocaux (comme nos grands meres)et nous avons sur Trifon, à la demande, du bœuf bourguignon, du chili con carné, de la sauce bolognaise, de la ratatouille, des morceaux de poulet (pour le curry)de la viande haché (tacos)agneau navarrin.et oui j'ai apporté un petit bout de France...
pour être  tranquille qu'en a la conservation des bocaux, nous avons acheté, au canada, via internet, un canner, marmite style cocotte minute, mais qui permet de monter la pression à 112° , tuant ainsi tout développement microbiens (la cocotte SEB monte jusqu'a 100°) pendant le gros temps, une tortilla avec tout ce qui vous TOMBE sous la main est une bonne solution (rapide et pas de vaisselle!)
La salade Iceberg est tip top (on essaye de rester jeune!)on en a tjrs. je referai le point dans quelques jours .
* la voie d'eau que nous avons eu provient de la baie de mouillage, ses deux trous d'évacuations d'eau ont été bloquée par un sac poubelle
mais il a fallu avant d'arrivé à la proue de trifon passé en revu toutes les sorties d'eau (merci à L'ARC car EN NOUS OBLIGEANT A INSTALLER DES PINOCHES
nous n'avons pas perdu de temps à chercher les sorties)et l'eau non évacuer courait dans la cale.
* des que M.petole est venue carl et robert ont pu réparer les lattes et le lazy.
* ensuite robert a plongé et ses aperçu qu'un énorme sac etait enroulé autour de l'helice. apres plusieurs tentatives, il a réussi à dégager le débris: ses performances de plongeur en apnée ont ete trés utile.
* j'oublie aussi la balancine qui s'est défaite de la bôme. Magali a joué à l'équilibriste pour aller l'accrocher au bout de la bôme.
et âpres toutes ses mésaventures le skipper carl a decidé de prendre une journée de farniente pour recharger les batteries.
robert a peche un thon de 10kg qui a donné en autre d'excellent sushi.
que dire d'autre que la magie de l'océan est là, à chaque instant , tant au petit matin avec ses lever de soleil éblouissant, tant dans la journée ou une bande( pour ne pas dire horde) de dauphins nous font un show digne de Marine land  pendant une chasse, tant au petit soir quand la chaleur tombe et que l'on reste Béa devant dame nature et sa robe de soirée, tant la nuit lorsque le ciel tire sa couverture étoilé et que nous attrapons un torticolis pour avoir regarder trop longtemps les cieux.oui tout cela vaut mille fois que l'on soit un peu nauséeux, un peu mouillé, un peu " chaud" un peu sommeil.
avant de finir, j'ai testé hier soir le TALC.les draps deviennent vite poisseux et je ne peux les changer tous les jours, donc, j'ai saupoudré légèrement les draps avec du talc et le resultat est probant.

trifon team

jeudi 28 octobre 2010

Gibraltar stay


Salut!

Nous avons passés deux et oui deux semaines à Gibraltar .D’autres navires étaient aussi bloqués et ainsi une petite communauté s’est formée sur le ponton. Avant de partir Carl m’avait raconté qu’à Gibraltar y réside une communauté de navigateur partir faire le tour du monde. Elle est toujours là entrain d’attendre le moment propice pour larguer les amarres. Des revers de fortune, de nouvelles attaches familiales ou bien d’autre projet les ont transformé des sédentaires.
Nous étions voisin de quelques uns de ses spécimens et j’ai eu tout le loisir de les observer (et oui deux semaines, je rappelle !)
Sur notre ponton pouvaient s’amarrer 40 bateaux. Les trois quart étaient des résidents permanents.

Chaque bateau a SON CHIEN. Un petit chien, of course, que l’on peut porter au bras pour monter sur son bateau, par l’avant. Pourquoi l’avant : et bien pour un peu de privacy . En principe on amarre son bateau l’arrière au quai. (prés à partir et aussi plus facile à quitter).Par l’avant, implique de devoir monter sur l’ancre et ensuite de sauter sur le quai (les acrobate sont les bienvenues) Donc, nouveauté pour moi, des escaliers en bois ont été fabriqués pour pouvoir accéder aux bateaux et une barre de métal suspendu à l’ancre fait office de cloche .Un autre détail est le fil électrique et le tuyau d’eau recouvert de mousses et coquillages.

Ces gens, anglais, vivent en vase clos. Aucun échange avec les nouveaux arrivants. Dommage car j’aurais économisée du temps s’ils nous avaient donné tous les trucs et astuces qui rendent la vie facile lorsque l’on débarque à l’étranger, (ou se trouve la boulangerie ou le bureau de poste……..)
Ensuite il y a quelques bateaux moteurs (gros yacht 30/40 Mètres). Les propriétaires sont plus conviviaux. Eux, sont là pour échappé au fisc anglais. Ils font de fréquent retour au pays et sont très abordables au bar. Carl a pu parler du pays et évoquer des vieux souvenirs car un des propriétaires habite le même patelin que Carl lorsqu’il était enfant.
Donc avec les voiliers bloqués comme nous pour deux semaines nous nous sommes soutenus d’apéritifs en apéritifs. Des équipages internationaux tels que
phil (australien) et danielle (française) slyvain(français)
John et jean (anglais)
Phil (australien) et carelle(canadienne)
John (anglais ) et oris (israélienne)
Peter et sa famille (américain), ont rendus, ses soirées fortes intéressantes.
La oui nous avons pu échanger nos expériences, donner des conseils….. et en recevoir, bref, parler. C’est incroyable comme le contact se fait facilement avec les gens de la mer (hormis quelques uns qui font dire qu’il y a tjrs exception dans la règle !)

On a la même situation qui se produit en ville :
Vous pouvez habiter depuis des années ds le même quartier sans que l’on daine vous remarquer et sortez le soir pour promener le chien d’une collègue : je puis vous garantir que vous passez du stade invisible à visible .Le dialogue s’instaure rapidement autour du gentil toutou.

Qq jours après, plus de toutou : plus de conversation, retour à la case invisible. Et oui, c’est parfois ainsi sur les pontons.
Je pense que l’on se retrouvera à Las Palmas dans qq semaines pour la traversé.
Au vu du temps que l’on avait devant nous, On a décidé de visiter Séville et Grenada.
1 er étape : louer une voiture et réserver une chambre d’hôtel
Avec internet, en deux clics, deux chambres sont vite trouvées. Ensuite une autre épreuve nous attendait pour la voiture. Avec Magali, nous voila parties pour la ville : La Línea de la Conception. C’est la ville frontière avec Gibraltar. On passe vraiment la douane avec contrôle de passeport, fouille de la voiture (vrai de vrai). Les espagnols n’accepte tjrs pas l’occupation Anglaise sur le rock.(environ 31000 habitants avec 83% d’anglais et 6% d’espagnols)pour 5.8km2 contre 2.5km2 à Monaco. Vous avez remarqué comme j’ai bien écouté le guide !
L’aventure est que l’on doit traverser la piste d’atterrissage à pied, en bus, en voiture (au choix) si un avion arrive, les barrières se ferment et on doit courir (joke). (Comme un passage à niveau).
enfin on roule vers Seville . il y a un tres gros orage et la pauvre voiture essaye de ne pas s’envoler pour un aquaplaning. la route s’est transformé en ruisseau et les champs aux alentours n’offre plus qu’a nos yeux que des cimes d’arbres sortant d’une eau boueuse.

Apres une bonne heure de conduite, le soleil timidement grignote l’obscurité
Finalement seville apparait. On décide de suite de se jeter dans les jardins de l’Alcazar, may be, une décision nostalgique, DEJA !
C’est un palais magnifique qui s’ouvre devant nous. Une multitude de patio parsèment les jardins et les résidences des anciens émirs !
J’ai été surprise par les différentes odeurs que chaque jardin libère. On se promène entre les efflux de jasmins, de fleurs de citronniers, de cyprès…………
Bien sur il y a les mosaïques et les sculptures qui décorent les pièces. J’ai une impression de déjà vu, oui, je me souviens, Kairouan et ses mosquées.les murs sont tapissés d’une dentelle de plâtre sur plusieurs tons de blanc et miel.
Puis après l’alcazar, nous voila reparti au trot vers la cathédrale de Séville. J’écris au trot car les monuments ferment à 17H, et nous avons seulement 30mn pour la visite. Mais chez les Hughes, pas de problème, nous sommes adepte du tourisme turbo.30mn, c’est même trop pour visiter une grande cathédrale et le minaret de Giralda. J’ai même eu le temps de faire la boutique de souvenirs.
Le lendemain , de bonne heure, nous revoilà sur la route pour Grenada.On veut aller voir l’Alhambra.

Notre hôtel, Alhambra Palace est dans l’Alhambra. Nous sommes entourées de palais, églises ,minarets, maison typique et jardins de l’Alhambra. Tout est splendide .Mais la belle grenade a son revers qu’elle nous livre quelque instant plus tard. Nous nous dirigeons vers le guichet pour prendre les tickets, vers midi …………….et Il ne reste PLUS de tickets à la vente ! faire autan de km pour rien.
OH ! rage, OH ! désespoir ………le bac de Magali n’est pas trop loin !
Retour à l’hotel ou le concierge nous fait la faveur de nous trouver pour le lendemain matin 3 sésames avec guide.
OUF ! On verra les magnifiques jardins et palais
Bien sur 4 FOIS LE PRIX !.............et voila l’arnaque. Très peu de billets sont vendus sur place. Il faut passer par des agences de voyage, Banque ou concierge de l’hôtel. Donc, un conseil, pianoté sur la toile avant de visiter un site réputé.
Pour combler l’apres midi, Carl et Magali ont fait du « «  segway » voir photo. C’est un engin de deux roues ou mieux, imaginer le devant d’une trottinette/ on se met debout sur une plateforme qui se situe entre les deux roues et on fait avancer le segway avec une pression des pieds. Pour s’arrêter, il faut trouver un mur ou un arbre car il n’y a pas de freins. Au souvenir de ma chute, je suis restée sagement FAIRE LES BOUTIQUES, non je rectifie, le souk, car le quartier de la place Novae est le début du quartier arabe. Apres avoir dit dix fois : non merci, pas de tapis, pas de vase fait main ou autre bibelot (que l’on retrouve à carrefour ou Auchan lors de la foire arabe), j’ai attendu mes aventuriers sur un banc. Ils ont aimés le segway , trouvant dans cet engin un moyen de locomotion électrique rapide et peu encombrant.

Enfin le jour J arrive et nous voila parqués devant l’Alhambra, attendant le bon vouloir des guides qui font et défont les groupes de couillons que nous sommes. Pour justifier le prix du billet, on nous fait venir à 10h pour entré vers 11H30 . Ensuite on nous promène dans les jardins d’été jusqu'à 13h car la visite des palais se fait à heure précise (indiqué sur le billet). Si on est en retard, tant pis, pas d’entrée…………. .Le guide (10 ans d’Alhambra !) nous a récité son laïus bien rodé pour nous lâché à 14H.Dommage car l’endroit est vraiment extraordinaire. On aurait envie de flâner dans les palais les jardins, d’imaginer les rois, princes et leur cour virent dans cet endroit .Et bien, NADA dégagez car le troupeau suivant piétine déjà d’impatience.
Ce n’est pas grave, on l’a admiré, mitraillé avec camera et appareil à photo. De quoi raviver notre visite éclaire :un autre souvenir, culinaire celui la ,sera, les très bons desserts que nous avons eu la veille . de quoi saliver : prêt «  un magique cheese cake et une tarte au citron, recouverte de chocolat blanc avec un coulis de framboise.. «  divin……..

Apres cette ecapade culturelle, nous voila repartis pour Gibraltar ou Trifon nous attendait sagement.
Gib ( et oui, on est intime apres tous ce temps) que nous allons quitter car enfin une fenêtre météo nous donne le feu vert. Et nous voila, dans le detroit de Gibraltar, à la queue leu leu, car la marrée oblige à partir à certaine heure.
C’est assez déroutant car malgré le vent nous avançons avec un petit 3 nœuds de moyenne.il faut pourtant faire vite avant que la marée ne change de sens.
Finalement, apres 5h , nous voila dans l’atlantique pour qq jours de navigation.

Biz
Trifon’s crew

mardi 5 octobre 2010

De Almeria à Gibraltar


Nous voilâmes en route pour Gibraltar pour 130 miles directs. On est parti vers midi car, Carl a calculé l’approche au large de Gibraltar au le petit matin avec la marée descendante.
A  1h20 du matin, je prends mon quart. La mer était relativement calme. Trifon trace sa route. Bizarrement, aucun bateaux de pèches n’étaient en vu. Magali est venue me rejoindre et elle s’installe pour compter les étoiles filantes. Un magnifique ciel étoilé nous sert de plafond. C’est un de ces instant ou tout est  suspendu, entre deux quelques choses..
Ensuite, après notre quart, on plonge dans notre duvet. La fatigue et le bercement du bateau font que l’on met que qq secondes à plongé dans un sommeil réparateur.
Au réveil, Carl nous annonce la visite d’un passager clandestin. Et bien sur à nous de deviner de qui il s’agit. Je crois de j’ai énumère bon nombre de bête, mais j’étais loin d’imaginer qu’il s’agissait d’une chauve souris. Elle avait élu domicile dans la grande voile. On a attendu de croisait un bateau pour la déloger car on ne voulait pas qu’elle se noie.
Enfin, un gros cargo arrive à l’horizon. Armé de gaffe, Carl oblige  Batman à partir. Elle se refugie sur le mat. Nouvel essai. Cette fois ci, elle prend son envol et REVIENT.
Magali a la camera, Carl a la barre, et oui, il ne reste que, que, que, et bien que moi, pour essayer de lui faire comprendre que chez nous, ce n’est pas top. Donc, poussant de grands cris et tournant la gaffe dans les airs, je pense pouvoir lui faire assez peur pour qu’elle élise domicile sur ce beau cargo qui croise devant nous. Mais non, elle voulait vraiment rester sur Trifon. Finalement, notre cameraman est venue m’aider et avec un coup de gaffe dissuasive, la grosse chauve souris (40CM d’envergure) est partie sur l’autre bateau. Il était assez stressant de voir cette bestiole fonçait sur mois en poussant des petits cris stridents ; Bref c’est une GROSSE SOURIS qui vole. J’ai en mémoire les récits de ma mère ou elle me racontait qu’au Maroc, les chauves souris s’accrochaient aux cheveux. «  C’est pourquoi on me voit sur les photos avec capuche et foulard. »On n’est jamais trop prudente.
Apres cette petite frayeur, un bon petit déjeuner préparé par Magali et on finit par se tordre de rire en visionnant le film.
Le vent était contre nous. Apres plusieurs changement de bord pendant la nuit et alors que le vent commençait à forcir et la mer à se creuser, Carl décide de mettre le moteur pour ne pas perdre de temps.
Les cotes marocaines et espagnoles commencent à se dessiner à l’horizon.  La marée et les vents font que la mer bouillonne. C’est assez étrange comme phénomène, pour nous, gens de la med ……
On est dans le couloir où l’atlantique se heurte à la méditerranée. Quantités de cargo, tankers attendent devant la baie de Gibraltar. Trifon slalome entre ces montres. Devant nous, des bancs de dauphins chassent les poissons volant. On voit les poissons volant faire des sauts dignes de Sergei Burka ( may be bourka). Mais les dauphins sont assez malins pour les attraper au vol. Spectacle grandiose ou la nature reprend ses droits.
Nous sommes enfin accueillis  par un gentil jeune homme dans la nouvelle marina QUEENWAY QUAY. C’est Fontvieille (Monaco) transporté à Gibraltar. La ville a été agrandi en prenant sur la mer  l’espace nécessaire et tout un complexe immobilier à vu le jour. C’est cosy, ne sommes nous pas en Angleterre ! On prend vite nos marques et à nous la ville! En réalité, il faudrait écrire, à nous LA  très grande rue piétonne, 2km environ, bordée de bijouteries, de magasins d’alcool, de souvenirs et qq Pub. Cerise sur le gâteau, il y a un Mark and Spencer. Pour les habits, on reste sur notre faim avec Magali.  A moins que le vintage soit tjrs d’actualité……… ici c’est le Vrai Vintage, c'est-à-dire, ils n’ont pas fait de bond en arrière puisque qu’ils n’ont pas encore avancé…. Je profite pour faire un cours sur la mode à Magali avec les vitrines comme support pédagogique. J’ai presque acheté le même perfecto en cuir que je portais quand j’avais 22 ANS.
On  a aussi assisté à un mariage très classique. La mariée était très belle dans sa robe virginale
. Petit gossip : On nous a ainsi appris que John Lennon et Yoko Ono se sont mariés à Gibraltar ainsi que Sean Connery.
ENSUITE, et bien comme tout bon touristes nous nous sommes dirigé vers le rocher pour prendre le funiculaire. Un guide nous a approché, voulant nous aider à trouver notre chemin et au bout de 3 mns il nous avez vendu les tickets pour monter sur son Van. Bravo. Très très bonne approche.
Bref, le guide était excellent et son cours d’histoire de Gibraltar captivant. Que vous dire sans vous ennuyer : vieille colonie anglaise utilisé par Nelson pour son armada. Les espagnols ont essayés plusieurs fois de reprendre THE ROC sans succès. La fameuse légende qui dit que lorsque les singes (apporte d’Irak par les maures) quitteront le rocher, les anglais partirons. Pendant la 2emme guerre mondiale ; il ne restait que 5 singes (ils devaient servir à amélioré l’ordinaire !)Donc, Churchill a fait  importer en cachette des singes du Maroc pour repeupler le rocher et redonner ainsi le moral aux troupes.. A ce jour, il y a 750 singes, tous numérotés. Les singes en surplus sont donnés au zoo. C’est assez comique de voir tous ces singes dans les rues de la ville. Il est interdit de leur donné à manger mais il y a tjrs qq touristes qui dérogent à la règle. Sur le rocher ils attendent les guides qui leur donnent du maïs, ainsi on avoir LA photo  avec un singe sur la tête……….Autrement ils sont grassement nourris au frais de la reine.
Le rocher est truffé de galeries militaires. Il y a une grande grotte (1er homme ’40 000ans av jc,) ou se produit des concerts de musique classique .C’est assez grandiose et impressionnant. IL faut juste venir avec son parapluie car l’eau suinte en permanence.
Encore un vieux vestige de l’empire britannique qui essaie de survire malgré la pression espagnole.
Apres notre escapade touristique, nous retrouvons notre Trifon et Magali ses livres. Je dois dire que pour l’instant elle arrive à suivre son programme. La cohabitation se passe  bien. Le bateau est assez grand pour que l’on ait notre espace.
Dans quelques jours, on partira pour 5 jours de navigations vers les iles Canaries.

De Alicante à Almeria

Holà !
Nous larguons finalement les amarres le lundi 27 septembre pour Almeria. La  croisière de 170 miles se passe tranquillement. La mer est belle avec un petit 17kn qui nous permet de hisser les voiles. On est un peu déçu car nos amis les dauphins nous snobs depuis que nous sommes prés des cotes espagnoles. On les voit arriver, faire quelques pirouettes   et repartir aussi vite qu’ils étaient venus. Même pas le temps de les prendre en photos………….
La nuit venue, après un bon repas chaud, nous établissons les quarts et je suis la 1er à aller dire bonjour à Morphée.
Le vent commence à forcir et une fois encore la météo a été trop optimiste. Carl doit rester sur le pont toute la nuit car en plus au mauvais temps s’ajoute deux rails de navigation que l’on doit longer. Vigilance est le mot d’ordre. De nombreux bateau de pèche sont aussi de sortis. Certain mettent des filets en place, d’autres raclent consciencieusement les fonds marins. Pour permettre à Carl quelques heures de repos, il est décidé qu’il dorme dans le cockpit pendant que Magali ou moi-même sommes de quart. Ainsi en cas de besoin, on n’a qu’à le secouer et de suite il est opérationnel. J e dois dire qu’il se repose que d’une oreille car au moindre changement de Trifon  (tel qu’un ralentissement, un écart de qq degrés,) il est sur pied en nous demandant ce qui se passe.
Le petit matin nous montre une cote espagnole désertique. Quelques ilots d’immeuble y sont dispersés, mais on est loin du frénétique boum immobilier.
Enfin le port d’Almeria est en vue. En fait il s’agit d’une marina récente. On est loin de la ville D’Almeria. Tout autour du port s’articule un petit village avec de charmante maison et bien sur quantités de restaurants et agences immobilières. Imaginer port Grimaud. C’est assez triste car ici aussi la Crise est passé et nombreux sont les commerçants qui ont dû fermer boutiques. Une colonie anglaise assez importante y séjourne. On a remarqué que l’entraide n’était pas un vain mot car des que nous avons accosté, on est venus nous aider pour les branchements usuels (eau et électricité). Vous n’êtes peu être pas au courant, mais en règle général, chaque port à SON PROPRE SYSTEME ELECTRIQUE, ce qui veut dire que nous avons une quantité incroyable de prise électrique et jamais celle qui faut quand nous arrivons dans un nouveau port…………… idem pour l’eau. Je pense qu’à la fin de notre voyage, on pourra faire basculer la courbe des dépenses en vendant toutes nos prises électriques………………..Entraide aussi quand Carl a dû aller au Ship (magasin qui fourni  les bateaux )qui se trouvait assez loin . Une dame anglaise très Agatha Christie a fait gentiment le taxi pour Carl.
On a profité de cette escale pour faire LA LESSIVE, THE BIG WASHING.(25KG), Carl déteste que l’on utilise Trifon comme étendoir. Mais cette fois-ci, devant l’évidence, il n’a pu que s’incliner. Qui dit lessive dit aussi repassage. Et oui toutes ces petites corvées excitent aussi sur le bateau. Les filles : «  ON N’Y ECHAPPE PAS «.
Grosse déception car le mercredi 29 septembre, il y a eu grève générale en Espagne. Et nous, qui avions décidé depuis des lustres de faire escale à Almeria pour pouvoir faire un saut à Grenada et ainsi visiter l’Alhambra et bien NADA, rien. Impossible de louer une voiture ou même acheter un ticket pour le palais. Comme dit Carl, quand on reviendra, il sera tjrs là………
La marina a aussi, une très jolie capitainerie : une sorte de moulin à vent sans les pales.
« Nous avons commencé à faire un classement des restaurants .Notre préfère pour l’instant reste :Celui  de San Feliu de Galiox. C’est la cantine du club Nautic. AU début, on n’y allez que le soir, ensuite  à midi (pardon 14h30 ).Je le compare à un deux étoiles en France (menu à midi à 14euro !!!)
Le must : La lotte sur son lit de pommes de terre et tomates, servit avec sa tête !
Et le pire, si on peut dire, un resto à san feliu ou l’on a eu la nostalgie d’une pizza …….
Pizza, pizza point dans notre assiette digne de ce nom. »
 Apres une grosse lessive, deux nuits de repos, nous revoilà en route pour Gibraltar.

De Valencia à Alicante


Nous quittons le port  vers  14h car il a fallu  vérifier quelques points stratégie sur Trifon. Il a été pas mal secoué lors de la tempête et quelques boulons sont, entre autre à resserrer. J’en profite aussi pour mes trois vis. JOKE ! (et voila la perche pour vous dire que Docteur GHREA a tenu sa promesse, la jambe tient et la vie est belle).
Programme du jour, Voguez vers le beau temps.IL y a un petit 15 kn de vent  ENFIN on en profite pour hisser la grande voile avec foc. Imaginez, la mer bleue (on y arrive) scintillante , le soleil, » l’ombre du vent » dans les voiles (yes je l’ai placé………LA AUSSI IL FAUT LIRE LE BOUQUIN) le clapotis des vagues sur la coque, et nous  allongé, confortablement, avec un livre,  parfois, avec rien, juste l’Instant.
On prend ses marques pour une étape d’environ 2O H.
Le soir, on se prépare………………..ET OUI ; UNE PAELLA (ok garbit) nous restons dans la couleur locale. J’appréhendai l’intendance du voyage car il est  assez astreignant  de prévoir une semaine de repas( ‘course….) quand on est à terre, alors imaginé, 6 MOIS de conserves, épicerie, droguerie….à stocker dans un espace aussi réduit qu’un bateau ……
Magali nous  prépare MEME des fondants chocolat, des crêpes et prochaine étapes : du pain.
Nous approchons d’un rail maritime (imaginez une autoroute sur l’eau ou doivent naviguer les cargos, pétroliers….à la queue leu leu) Avec un vent dans le nez (vent debout) Carl est obligé de faire d’incessant virement de bord afin d’éviter de traverser ce fameux rail. On était coincé entre la cote espagnole et le rail. La nuit fut de nouveau très longue pour lui car il ne voulait pas nous laissez seule à la barre .Vers 5H du matin, il daigne enfin à aller se coucher et avec Magali on prend notre quart. Nous avons droit à un ballet de chalutiers gagnants le large.
Il faut être très vigilant et parfois changer de cap.  C’est un point que je n’ai pas encore abordé, mais que pèchent-ils ? OU, plutôt combien ?
Naviguant la nuit  en longeant la cote, nous démontre la débauche énergétique de l’Homme .La Costa Bianca serait mieux nommée  la Costa illuminée !
Enfin, le petit jour pointe nous dessinant Alicante à l’horizon. C’est une grande ville qui apparait avec un autre très grand port commercial. Apres avoir amarré Trifon, on va à la capitainerie pour les eternels formalités d’entrés. (Passeport, assurance, papier du bateau et ensuite vérification que le bateau n’est pas volé)Puis, petit tour dans la marina. Elle est grande et conçu pour drainer énormément de touristes. On a compté au moins 20 restaurants, autan  de bars, et qq Boites. Carl a l’impression d’avoir été déporté en Angleterre car on entend la langue de Shakespeare aux quarts coins de la ville.
J’étais à Alicante, a long time ago, et le choc visuel est rude. Une barre d’immeuble longe la plage et s’étale au pied de la citadelle. Un très grand complexe hôtelier s’articule autour de la marina, et la jolie petite plage est devenue une large langue de sable ou chaque grain est squatté. On va quand même se baigner, le soir .La mer est chaude et très salée.
Autre petit événement hier soir, un mariage a eu lieu sur un bateau dans la marina. En face de Trifon. Un groupe de 70 personnes est descendu d’Angleterre pour assister à la cérémonie. La mariée était en rouge coquelicot (assorti au visage du promis) (émotion émotion…..) !
Personne n’est tombé dans le port (déçu déçu) !
Pendant que je tape ses qq lignes, le vent continue à souffler très fort et on a décidé de partir demain, lundi 27.
A la semaine prochaine!

San Feliu à Valencia


Coucou, nous revoilà!
Le départ a eu lieu dimanche 19 septembre  de San Feliu de Guliox. Je ne veux pas jouer au guide touristique, mais c’est  un endroit que je recommanderai hors saison, of course !
2 semaines au même endroit on  a crée  des liens et on a eu droit la aussi à qq mouchoirs agités. (chantal goya y sévit encore       …..)
Cap sur Gibraltar.. Apres qq heures de navigation, on attend un énorme bruit. On était sous foc+ moteur. Carl arrête le moteur et commence les vérifications d’usage, / pas d’eau dans la cale et le moteur à l’air normal. Il décide de plonger pour inspecter l’hélice. La mer étant formée, on devine que cela va être épuisant. Le voila enfin équipé comme pour un film de Cousteau. Le courant est très fort nous obligeant à l’attacher au bateau avec deux amarres. Armé d’un couteau digne d’Indiana Jones, Carl plonge .On essaye de suivre sa progression au rythme des bulles. Il a déjà été confronté à une situation identique il y a de cela 5 ans. C’était au large de la Sardaigne, au petit matin, une mer d’huile et devant nous un bateau arrêté. Apres un échange radio avec le skipper, on a compris qu’il était  pris dans des filets de pécheurs et qu’il avait en vain essayé de se dégager en plongeant en apnée. Donc Carl se mit à l’eau avec Robert et à eux deux ils ont réussi à dégager le voilier. Mais cette  fois ci, la mer est houleuse avec un fort courant. Apres qq tentatives, Carl enlève un énorme sac de chantier (ceux qui contienne 1M cube de gravât). Le dit sac s’était enroulé autour de l’hélice. On récupère le sac et Carl. Magali était plus intéressée par les très très grosses méduses qui tapissaient la mer autour de Trifon. Elles sont grosses comme des vieux 33t(tant pis les jeunes !)Et marrons claires. Sous leurs cloches, vivent en symbiose une multitude de petits poissons et ce petit monde se promènent au gré des courants.
Cet épisode nous a fait perdre pas mal de temps (capelé et décapelé) nous décidons de jeter l’ancre dans une baie au dessus de Barcelone.
Au petit matin, nous repartons vers Valencia .La Costa Brava est tapissait d’immeubles moches (pas d’autres mots, maybe immondes).
La météo annonçait  un petit 10 ,12kn : et bien non. Grain après grain, on voguait vers le sud. Carl a du barrer pendant 18 h en essayant au maximum d’éviter les plus gros grains. C’était assez stressant  (pour moi) de suivre la progression, sur le radar, des formations nuageuses (dépressions). Carl à la barre jouait avec Neptune, Magali dormait la plupart du temps et moi je m’occupais de la production CAFE .  Et soulagement quand vers 8h du matin, la mer commença à être sympa. Bon, certain vont vous parler de la beauté des vagues déchainées, de la magie de la pleine lune jouant avec les éclairs  ou bien comme Magali, m’expliquant entre deux soubresauts  de Trifon qu’est ce que le   spectre   de la lune, mais j’avoue que ma corde maritime vibre surtout quand la mer est bleue turquoise avec une légère brise (celle qui vous décoiffe artistiquement) et que  le soleil vous indique le Sud. Au milieu de cette journée et nuit mouvementés on a quand même réussi à visionner le film Ocean.(A VOIR°) Cinéma en 3D . L’image, le son et le mouvement. Pendant un petit quart fait avec Magali, j’ai eu droit aussi à un cours de biologie. Magali essaye d’étudier quatre matières de médecine . Cela n’est pas évident car le roulis incite à sommeiller.                                        
 Carl a finalement pu se reposer qq H et on a mit le cap sur Valencia. Grosse déception, le port si  beau et vivant lors de la coupe d’Amériques (ALLEZ ALINGHI)) est devenu un port commercial. Des cargos attendent à l’entrée du port pour venir décharger leurs cargaisons et nuits et jours, des énormes grues automatisées les  vident  de leurs containers pour charger les camions qui attendent en file indienne leur tour avant de s’élancer sur les autoroutes. Le parfait schéma de l’interland et d’un HUB. Avis aux conducteurs, ici les camions, en règles générales, roulent sur 3 voies et les voitures essayent sur la voie de gauche d’avancer.
Bon nous voilâmes au port pour une nuit tranquille. On décide  d’aller manger dans le resto du coin (il y a tjrs Le resto du coin dans un port) et bien non, nada. On a du marcher plus d’une heure, bravant autoroute, sentier de terre, piste cyclable tout cela dans une ambiance d’interdit.  Avant d’arriver dans un quartier dortoir (et oui, les touristes sont partis). Heureusement, les espagnols sont des gens très serviables et un groupe de quadra, faisant leur marche digestive, nous ont emmenés dans Le Resto du coin, du quartier plutôt. Instant comique car la patronne ( Noelle Perma à Valencia) ne parlait ni anglais, ni italien et encore moins le français . Bref elle nous a mimé son menu, le calamar a  été le plus facile à deviné, donc ce fut du très gros calamar qui a atterri sur nos assiettes.
C’était bon, ambiance assurée et on est reparti en taxi car refaire les 5km à pieds avec un énorme calamar calé dans mon estomac était au dessus de mes forces. A oui, puisque je palabre sur la cuisine espagnole, il faut que je vous disse qu’elle a un jambon cru d’enfer. La patronne a hurlé (vrai de vrai, ) quand elle a vu que Magali enlevait le gras du JAMONS. On a compris que c’était le meilleur  et surtout, surtout il fallait le déguster.
Demain on repart de bonne heure car ce weekend, il est prévu encore du mauvais temps. On aurait bien aimé visiter Valencia mais elle attendra.

mercredi 29 septembre 2010

Menton à San Feliu


Éric Tabarly aurait déclaré le sourire en coin que « La voile est le moyen le plus lent, le plus cher, le plus inconfortable pour aller d'un endroit où on est bien vers un autre où l'on n'a rien à faire. »

 Journal de bord de notre périple maritime en famille à bord de Trifon
Apres des années de préparations pour Carl, nous sommes enfin partis pour 11 mois de navigation. Notre but étant de rallier Brisbane au mois de juillet 2011.
Moult événements sont venus contraries notre projet. La liste est assez conséquente donc je me contenterai de citer le dernier, à savoir mon col du fémur cassé 3 mois avant le départ et le  remplacement des « rigging » (gréements).
Le mois d’aout a été un mois fou. Entre le travail, l’administration à organiser et l’avitaillement nous n’avons pas vu le temps passé et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvé le 31 aout au soir en train de faire nos adieux à nos amis et famille proches.
Je dois aussi mentionner le fait que notre projet à eu l’aide de mon frère pendant 3ans   et Gilles qui a su donner le coup de pouce à temps .Fabienne est venu avec son amie Patricia faire une journée BOCAUX mémorable. Le jour des 18 ans de Magali, sous la pluie……Ah souvenirs……DEJA ;
Nous voila le mercredi 1 septembre à 9 H devant qq collègues de Carl, amis de Magali , et famille entrain de larguer les amarres .
La 1 er étapes est prévu pour ce soir aux îles Porquerolles. Un vent d’ouest nous obliges à tirer des long bords et on a juste le temps de jeter l’ancre dans la baie de st tropez avant la tombé du jour.
Comme chambre à couché, nous avons devant nous le  paysage hollywoodien qu’est la baie tropézienne.                   
Jeudi 2, direction l’Espagne. Il fait chaud et avec Magali ont commence à avoir le visage rouge malgré la crème que nous nous badigeonnons consciencieusement.
La journée s’est étalée  doucement. Des cargos , chalutiers ont été nos voisins dans le golf du Lion. Un avion de la douane française nous a survolé et pris en photo.
Vendredi 3 septembre nous accostons à San Feliu de Galiox. Sympa, très sympa. En fait, nous avons la chance que la saison touristique soit   finie. Donc la ville commence à reprendre son souffle et les gens sont très accueillants.
Il y a à San Felui un vieux couvent du Xe. Nous avons pu assister à un mariage (étant cache dans les combles du couvent que nous étions entrain de visiter) Le plus de la cérémonie  était une cantatrice qui chantait (et oui) L’Ave Maria entre autre ainsi qu’au final la chanson du magicien d’Oz   .Emotion assurée. AH la mariée était très belle.(même style que Laurence) et ! Nous sommes en Espagne !
Les deux semaines à venir vont être utilisé à visiter Barcelona, girona, figueres et cadaques. Dommage que le temps est entrain de ce dégrader depuis qq jours, nous obligeant à rester au port. On en profit pour mettre à jour le site. Enfin j’essaie……………..
J’ai peine à croire que 18 jours se sont écoulés depuis notre départ. Nous sommes encore en mode « vacances d’été ». Ce matin j’ai pu discuter sur skype avec ma fille et sa famille ainsi que mon frere et ma belle sœur. ils nous manquent.